samedi 28 novembre 2015

Rembrandt Harmenszoon van Rijn



Les trois arbres. 1643.


Oui c'est plutôt bref comme billet... j'ai deux trois autres trucs à avancer et en plus c'est l'anniversaire de mon fils alors je reçois famille et amis.

Je dois aller trapper volailles, cueillir fructuailles, puiser vinailles.

Ou quelque chose comme ça...


Bonne fin de semaine à tous!





mercredi 25 novembre 2015

Philippe Cognée



Paysage vue d’un train n.7, 2013, peinture à la cire sur toile, 175 x 280 cm
Courtesy galerie Daniel Templon, Paris — Photo : Slash-Paris


Je cherchais le sens de cette phrase de Marie-Victorin:

« Le chemin qui, sortant de Québec, file entre les haies d’aubépine vers la Petite-Rivière et l’Ancienne-Lorette traverse une campagne vieille comme la cognée française en Amérique. »

Extrait de: Frère Marie-Victorin. « Récits laurentiens. » iBooks.


Cognée? Française? Wozu?



Je suis alors tombé sur le travail du peintre français Cognée. Je ne connaissais pas. Il fait entre autres des paysages. Ce qui est bien parce que je peux vous montrer quelques-uns de ses tableaux faits à l’encaustique. Quelque chose de photographique m’a arrêté. 


Photo Flickr: Denis Trente-Huittessan


Un mur s’est libéré chez moi, un Cognée s’y logerait à merveille!


Au moment où j’écris je n’ai pas encore trouvé pour « cognée française ». Je m’y replonge…


En attendant voyez cette page Wiki sur Philippe Cognée.






samedi 21 novembre 2015

Coco Seychelles




Illustrations tirées de Voyage à la Nouvelle Guinée, Sonnerat, 1776. (BNF)


Les Seychelles, surtout à cause de ses étonnantes formations granitiques, ont toujours été pour moi source de rêverie voyageuse. Une des îles de l’archipel (Île de Praslin) abrite la Vallée de Mai qui à son tour abrite une forêt  de palmiers: dont le fameux coco d’amour (Lodoicea maldivica). Vous pouvez aussi l’appeller coco-fesse ou coco indécent, la noix inspirant par sa forme toute sorte de dérive (j’ai croisé ce marchand de produit de fesses et autres parties de l’anatomie humaine: Coco de Mer


Pour des images contemporaines du palmier, voyez ce résultat de Google Images


Illustrations tirées de Voyage à la Nouvelle Guinée, Sonnerat, 1776. (BNF)


Les feuilles du palmier sont en forme d’entonnoir qui captent l’eau de pluie (ainsi que le pollen des pieds mâles, cette plante est dioïque) et assurent le soin des jeunes individus. La taille des graines font que ceux-ci ne se trouvent pas souvent loin des parents... Les autres espèces n’arrivent pas à croître dans le sol pauvre, privé d’eau, de phosphore et d’azote. Stratégie parentale végétale… les humains ne sont apparemment pas les seuls à posséder un dimorphisme sexuel avantageux. (ici)


Photos: Chris Mason-Parker et Ch. Kaiser-Bunbury


La flore de l'archipel compte bien d'autres espèces endémiques et la faune n'est pas en reste. Ainsi ce gecko (Phelsuma sundbergi) qui se nourrit du pollen des fleurs mâles du coco-foufounes (du coup je crois que c'est un néologisme ça).




Photo: Tobias Alt. Plage de Anse Source d'Argent sur l'île La Digue, Seychelles


Dans le temps où je m'imaginais Robinson Crusoé, je m'imaginais aussi choisissant mon île. Mon attention se tournait alors vers l'une ou l'autre des Seychelles. Mon choix n'a jamais été arrêté. Je voyage encore.





Terminons sur cet extrait avec Richard Samuel Attenborough. 





jeudi 19 novembre 2015

On aura des tomates à Noël




J'ai photographié ce plant de tomate (Solanum lycopersicum) en fleur il y a deux jours. Sur le trottoir de la rue Sherbrooke, Montréal.



La lumière de novembre n'est pas commode du tout. Les photos ne pas très bonnes. Mais ce record est maintenant archivé. Tomates en fleurs le 17 novembre. Et, surtout, je confirme:



on aura des tomates à Noël.






mercredi 18 novembre 2015

Érable de Freeman




L'hybride de l'Érable argenté (Acer saccharinum, Silver maple) avec l'Érable rouge (Acer rubrum, Red maple) se nomme l'Érable de Freeman (Acer x freemanii). 



L'hybride se fait spontanément dans la nature. Par ailleurs on reproduit commercialement ce croisement puis on sélectionne certains sujets que l'on multiplie à volonté: ce sont des clones et de nombreux clones différents sont disponibles, en voici quelques-uns:

Érable de Freeman 'Autumn Blaze', 'Autumn Fantasy', 'Celebration', 'Firefall', 'Marmo',  'Matador', 'Saturn', 'Sienna Glen', 'Waukesha', etc...

Les deux parents sont variables et leurs petits aussi... une aubaine pour l'industrie... tous sont disponibles en plusieurs clones et cultivars sous de nombreuses formes (couleurs automnales surtout, mais aussi vitesse de croissance, adaptabilité au climat ou au milieu urbain, etc.). L'hybride est assez communément planté et on le confond habituellement avec l'Érable argenté qui est dans certains parcs et trottoirs l'arbre le plus commun. 




À l'origine sur ma rue ce n'était que des Érables argentés, centenaires s'il vous plait. Faisant une véritable magnifique voute verte cathédralesque s'il vous plait.

La plupart sont maintenant mort et remplacés, mais passons...

Je n'ai jamais pris la peine d'identifier les deux érables remplaçants immédiatement devant chez moi... je sais c'est pas très génial... Je crois toutefois qu'il s'agit d'un cultivar d'Érable argenté et d'un Érable de Freeman. C'est à confirmer, quand j'aurais une minute...

Et au pied de l'escalier (les photos ci-haut) je crois que j'ai à faire avec une nichée de jeunes érables hybrides entre les deux cultivars/hybrides/clones/machins plantés il y a peut-être dix ans. Me souviens plus. La gamme des couleurs de la petite famille semble trahir leur origine mélangée... et les pigments rouges sont le propre de... l'Érable rouge... qui a refilé cette couleur à l'Érable de Freeman. 

Une douzaine d'érables hybrides entre ces deux escaliers! C'est toute une forêt! 






samedi 14 novembre 2015

Ancienne carrière O. Limoges



24-07-08



25-09-10


16-07-14

J'ai suivi l'évolution de ce qui est maintenant une belle prairie sur la rue Saint-Grégoire. Sur les deux premières photos nous voyons à gauche un petit morceau du parc Laurier. Le lieu n'est qu'une toute petite partie de la grande carrière Limoges qu'il y avait ici. L'étang qui s'y formait était occupé par des canards qui y nichaient!


Google Map

Sur cette Carte des anciens dépotoirs et lieux d'enfouissements publiée par Radio-Canada on voit bien que la grande carrière se trouvait de chaque côté de la voie ferrée. L'astérisque indique le site dont je vous parle. Ce que la carte ne montre pas, curieusement, c'est que le parc Laurier lui-même résulte du remplissage d'un carrière.





vendredi 6 novembre 2015

Terrains de golf à Montréal



Île de Montréal, île de Laval et autres...


Je travaille sur ce très fameux essai sur La haie dans le bocage urbain... Fameux et, surtout, fameusement en retard. Mais ça avance... 

Pour ce livre je pensais, question de m'égarer ou de procrastiner (je vais y réfléchir un moment) que ce serait intéressant de présenter différentes catégories d'espaces verts. Parce que, en bref, un bocage c'est un ensemble d'espaces de différents usages, interconnectés par des haies... 

Ce que je veux vous montrer aujourd'hui, les terrains de golf à Montréal et autour, appartient à une catégorie que je ne sais pas nommer: "espaces non-minéralisés" ou "espaces parfaitement gazonnés ou on circule sans but apparent" ou... je sais pas moi...

 A quelle catégorie appartient-donc un terrain de golf?


Bocage de l'île Bizard avec les terrains de golf en jaune.


Ces espaces hyper-formalisés à but déambulatoire sont nombreux. Cette catégorie presque sans nom est immense en tout cas! Quand j'aurai le temps je ferai le calcul de la surface qu'ils occupent ensemble... Question de comparer avec les espaces naturels ou les stationnements... question de m'égarer et de retarder la parution de mon essai encore un peu...

Un autre truc intéressant ce serait la cartographie historique des pistes de chevaux, les hippodromes qui ont été si nombreux à une certaine époque, jusqu'à tout récemment. Il n'en reste plus, non? Le dernier, le Blue Bonnets de Côte-des-Neiges, passe sous le développement immobilier. Ce qui semble avoir été le cas de tous les autres, dont on trouve encore souvent des traces sur tant de photos satellite.

Sur l'île de Montréal et autour, nous avons donc encore beaucoup de terrains de golf. Il y a en a déjà eu bien plus! Et si beaucoup sont disparus, d'autres sont en voie de disparaître. Par ailleurs il n'est pas interdit que de nouveaux surgissent! Les terrains de golf sont des morceaux de territoires encapsulés, en attente spéculative... Tout comme les hippodromes!

Le cas du terrain Meadowbrook semble être une intéressante innovation: on y fera pas d'immobilier mais on s'assurera d'une transition vers un espace vert bien attendu dans son quartier. 

On voit mieux sur le détail de la deuxième illustration les traits orangés signifiant des haies qui remontent au 19e siècle.