Un aperçu du prochain titre Memento Amori.
Travailler sur un livre d'artiste qui sera auto-publié aurait pu sembler facile étant donné que de nombreuses contraintes disparaissent: formats, nombre de pages, date de parution, etc. tout ces choix sont de mon ressort. Le travail est certes alors source de plaisir, les difficultés et contraintes étant moindre. Mais quel long travail néanmoins!
Ce n'est pas que ce soit difficile en soi mais les possibilités nouvelles peuvent donner le tournis devant les choix offerts. Des choix qui n'existent pas dans un livre sur papier. Je rencontre donc les mêmes interminables interrogations qui gênaient le travail sur mon essai La Haie dans le Bocage Urbain.
Dans le cas de ce livre d'artiste (Memento Amori) la grande quantité d'images produites en un peu plus d'une décennie offre un choix "éditorial" important. Une jonglerie à trois dimensions insoupçonnée...
Un livre électronique format iBook permet de nombreuses nouvelles façons de présenter des images qui n'ont pas à être collées à vies sur une page de papier de dimension X/Y. Pour les arts visuels c'est génial! Le livre doit être conçu plus comme un film étant donné les dimensions virtuelles de la "page" numérique et les possibilités "kinésiques". L'écran d'une tablette ou de l'ordinateur est un espace aux dimensions non-définies, malléables à souhait. Il faut l'équivalent d'un scénario avec indication des mouvements de caméra. Sans même parler de l'interface et des possibilités d'interactions plus avancées (qui seront minimales dans le cas présent, je garderai ces possibilités pour un autre titre...)
Voilà! Le travail m'absorbe totalement et avance du meilleur pas...
Bonne fin de semaine!
PS. J'avais un livre que je ne retrouve plus (merde): il s'agissait d'un auteur italien ayant fait un livre de "para-botanique"... Je crois que mon livre sera un second titre de para-botanique. Si vous retrouvez la référence de ce livre perdu, envoyez-moi l'information!