Orme d'Amérique (Ulmus americana, American Elm). Photo RL
Après avoir vu, apprécié, mesuré et photographié le Noyer noir de Sainte-Philomène (à Mercier...) nous avons pris la route, direction Covey Hill afin de rencontrer David Lemieux-Bibeau et d'aller y voir un grand tilleul à l'érablière l'Hermine.
Déjà à l'arrivée, de chaque côté de l'entrée, nous avons été accueilli par de gros spécimens d'érables à sucre. Vous voulez savoir comment c'est en octobre dans une érablière? C'est aussi beau qu'au temps des sucres! C'est dire...
David et un sacré bel érable à sucre (Acer saccharum, Sugar maple) ! Photo: RL
Avec ses 506 cm de circonférence l'arbre est certainement le plus gros que chacun d'entre nous a jamais vu! Quel âge a-t-il? 300, 350 ans? Et il produit encore! S'il y a une appréciation du vin produit par de vieilles vignes, que penser du sirop produit par de pareils arbres? Ce sentier de l'érablière se nomme des Ancêtres, en référence aux nombreux vieux érables à sucre ici.
Photo: RL
Puis nous sortons de l'érablière et nous nous dirigeons vers le boisé du tilleul.
À Covey Hill, un Tilleul d'Amérique massif: 562 cm de tour de taille! Photo: RL
C'est sur les indications de Thomas Fortier-Pesant que nous sommes venus ici afin de voir ce fameux tilleul d'Amérique (Tilia americana, Basswood). Une rencontre étonnante et presqu'irréelle. Charles L'Heureux le compare à un baobab avec raison! Sur la photo vous pouvez voir les mecs pas loin de l'arbre et avoir ainsi une idée de sa dimension.
Trémelle mésentérique, Tremella mesenterica. Photo: RL
Vous connaissez cette étrange créature gélatineuse? C'est un fongus, probablement la Trémelle mésentérique, Tremella mesenterica. Le nom commun anglais est Witch's Butter, beurre de sorcière. Cette espèce est parasite sur le mycélium d'un autre genre de champignon (Peniophora) qui décompose le bois mort.
Chenille de Halysidote du pommier?. Photo: RL
Cette chenille est probablement celle de l'Halysidote du pommier (Halysidota tessellaris, banded tussock moth). Elle se nourit des feuilles d'aulnes, noisetiers, chêne, etc. Elle mange à peu près de tout quoi!
Photo: Wikipedia
S'il s'agit bien de cette espèce, en voici le papillon. Je serais pas malheureux de le voir celui-là!
À Havelock: un Caryer cordiforme (Carya cordiformis, Bitternut hickory)
L'apparence est trompeuse, cet arbre est encore vivant... pas pour longtemps à l'évidence. Tout en haut il y a encore quelques branches qui perdaient les dernières feuilles de la saison et peut-être plus... La mesure, par les bons soins de mes compagnons : 383 cm de circonférence! Le champion du répertoire de 1994 des arbres remarquables du Québec avait 291 cm.
Geranium robertianum, Herbe à Robert, Géranium de Robert, Herbe à l'esquinancie...
Finalement j'ai été bien agréablement surpris de voir sur le sentier de petites colonies d'une plante que je n'ai pas croisé depuis longtemps! L'Herbe à Robert!
Avec cette plante c'était la fin (quelle belle conclusion!) de l'excursion en compagnie de Charles L'Heureux et David Lemieux-Bibeau. Nous avons été comblé de voir autant d'arbres remarquables en si peu de temps. Merci Messieurs...
En fait sur la route je n'ai pu faire autrement que d'aller piquer quelques SUPERBES pommes dans un arbre d'un verger le long du chemin... C'est l'automne, laissez-moi récolter un peu!
Vous pouvez voir d'autres photos de l'excursion sur la page Facebook
yé malade le Caryer ! merci Roger ! Ben les trois arbres sont juste splendide !
RépondreEffacerIl est certainement mort le grand Caryer... mais il y avait des rejetons autour!
Effacerc'est encore drôle... des fois les très vieux arbre peuvent agoniser longtemps
EffacerBien sûr! Mais c'était déjà depuis longtemps le cas de cet arbre...
Effacer