samedi 17 janvier 2015

Les haies de Meadowbrook





Je vous partage cette illustration du chapitre sur Meadowbrook dans mon essai. En bleu les trois branches du ruisseau Petite rivière Saint-Pierre. En rouge, ce sont (une partie) des haies de la trame agricole d'autrefois. 

Les alignements d'arbres qui ont un angle en rapport de ces haies sont des plantations post-1949. Ils n'apparaissent pas sur les photos aériennes de cette date. La grande taille des arbres qui composent ces plantations peuvent prêter à confusion : ce sont surtout des Érables argentés, à croissance rapide.

Des éléments du bocage du 19e siècle, conservés dans l'aménagement d'un terrain de golf. Je trouve cela assez intéressant. Surtout que ce qui risque d'arriver c'est que cette superposition de trames risque à son tour d'être intégrée dans une nouvelle trame : celle du futur parc Meadowbrook!




3 commentaires:

  1. Ça m'amuse toujours quand je vois qu'un nouveau développement suit les traces d'un ancien sentier, devenu une route non pavée, puis une rue d'un quartier domiciliaire. Souvent la rue conserve le nom d'un ancien propriétaire : rue Clermont, parce que l'ancien chemin de campagne menait à la ferme de M. Clermont. L'histoire est comme la princesse au petit pois qui conserve la marque de petites choses très profondes. Quel automobiliste soupçonne que son véhicule suit les traces d'un ancien sentier qu'empruntaient les vaches ?

    Mais, le plus souvent, le spaghetti entremêlé des rues d'un quartier de banlieue efface tout de l'ancienne occupation du sol.

    Dans ces cas là, ça m'amuse beaucoup moins. Ne serait-ce que pour des raisons pratiques : il devient très difficile de comparer les cartes récentes avec les anciennes. Pour des raisons humaines aussi. On inverse le proverbe et on dit «avant-nous, le déluge» : avant nous, y avait rien, la preuve, il n'en reste rien.

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  2. Regardez sous le pavé ou les tapis de pelouses et vous y trouverez peut-être aussi une petite trace... de plastique! j'ai déjà croisé des travailleurs paysagistes en banlieue enfouir sous leur fausses pierres ou tapis de pelouses des détritus tels sacs de terre à jardin et même une bouteille de plastique d'un gallon... refermez le tout et rien y paraît, même pas les faux pissenlits Kpour faire vrai'.

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  3. Je crois que c'est ce qu'on appelle un paysage humanisé...

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