lundi 30 décembre 2013

Vent de janvier, le 30 décembre




Bien qu'officiellement en vacance, j'ai lu que s'il me prenait moins de quatre minutes à mettre en ligne un billet, c'était autorisé.

Voilà: le 30 décembre, vue sur le mont Royal, à travers la fenêtre. Les arbres sont toujours givrés là-haut. Et de plus (mais ce n'est pas vraiment audible sur cette photo) j'entends le vent, le vent de janvier, siffler à travers les murs.

Le vent de janvier! Le trente décembre! Pressé Monsieur l'éole glacé... faut surtout pas se gêner...



dimanche 22 décembre 2013

Une longue pipe (!)



John Elliott Woolford, 1821. Musée des beaux-arts du Canada.


Quelle magnifique aquarelle de Woolford! 

À l'époque des voyageurs (puis des cageux) on mesurait les distances en pipes. Puisqu'à toutes les heures on s'arrêtait pour souffler un peu et fumer, les distances s'évaluaient en... pipes! Le bon vieux temps...

C'est le temps d'une pause. Une longue pause... de blog...

Passez de belles Fêtes. Que 2014 soit enrichissante.

On se revoit vers le début de janvier. Pour ma part, ya grande écriture sur la table...




samedi 21 décembre 2013

Les Bouquets de Jessie




Ici en grisaille, sans distractions colorées, on perçoit bien la nature de ces glaïeuls : la structure forte des grandes inflorescences, les bractées où se lovent les bourgeons, les fleurs qui s'en échappent et s'ouvrent. À jour et contre-jour, l'artiste nous laisse tout voir cela dans un exercice particulier: une peinture par jour ou presque.



 
Je n'ai rien contre les distractions colorées! En couleur, voici des eustomas et des iris. La grisaille de décembre recule un instant...


Voyez le travail de cet artiste ici: Flora Diem,  A portfolio of floral portraits


Déclaration d'intérêt: Jessica Hannah Hart est une amie... et en plus j'ai deux de ces encres monochromes chez moi... chanceux moi...




vendredi 20 décembre 2013

Ne réveillez pas un hippopotame qui dort...



Obaysch, the Hippopotamus, London Zoo. Photo : Don Juan, Comte de Montizón. 1852


Ne réveillez pas un hippopotame qui dort...





...il a le sommeil si léger!




jeudi 19 décembre 2013

Autre vue de Montréal 2013




Toutes les photos qui illustrent ce blog reposent dans un reposoir qui est ailleurs. Désolé! c'est la meilleure explication qui me vienne alors que je prends mon premier café...

Ces temps-ci (le temps de Fëtes, bien sür) Google y dépose des petits cadeaux.

Je pense bien que c'est le premier GIF animé que je publie... L'auteur est Google qui a fait cette version pour nous amuser. Merci Google!




mercredi 18 décembre 2013

Vue de Montréal 2013




Magnifique vue, partielle toutefois, du magnifique Oratoire Saint-Joseph sur le flanc du mont Royal.

La météo nous annonce encore un peu de neige. Question de finir le travail!







lundi 16 décembre 2013

La saison de l'Épipactis





Les orchidées exotiques ne viennent pas toutes du Venezuela.
Les spécimens ci-haut proviennent du mont Royal à Montréal. Epipactis helleborine vient d'Europe et d'Asie et vit partout en ville. 

Cette planche n'est qu'une petite indication de la grande variabilité de l'espèce.

Les couleurs me semblaient de saison! (de Noël je veux dire). Sous les deux pieds de neige ces plantes sont bien là à attendre que ça se passe.






samedi 14 décembre 2013

Robert Cleghorn



À gauche Aster acuminatus (aujourd’hui Oclemena acuminata) et à droite Calypso borealis (aujourd’hui Calypso bulbosa var. americana). Ces deux spécimens illustrés proviennent de Montréal et sont arrivés en Angleterre en 1827.

Robert Cleghorn, un des tout premiers horticulteurs ayant un commerce à Montréal (le jardin Blinkbonny, rue Sherbrooke, vers 1804!) correspondait avec les botanistes Britanniques de l'époque. Il botanisait sur l'île et leur faisait parvenir des spécimens. Les illustrations sont tirées du Curtis's Botanical Magazine.

On ne trouve plus de Calypso dans la région de Montréal depuis bien longtemps... il faut aller loin pour en voir!

Je ne crois pas vous avoir partagé cela: un autre naturaliste (W. H. Mousley,  1865-1949) nous donne une liste des orchidées que l'on trouvait sur le mont Royal en 1926:

Amerorchis spectabilis
Liparis loeselii
Corallorhiza maculata
Platanthera hyperborea
Platanthera psycodes
Epipactis helleborine (et atrorubens, dixit)


De toutes ces espèces, il ne reste que l'Épipactis, en bonne quantité et dans toute sa variabilité. Il n'est pas impossible que l'on y trouve la Liparis, surtout que j'en ai semé il y a quelques années...


Bon weekend dans ce tourbillon tempestueux qu'on nous promet aujourd'hui...




vendredi 13 décembre 2013

La flore nordique du Québec et du Labrador



Flore nordique du Québec et du Labrador. PUL.

L’ouvrage de référence la Flore Laurentienne de Marie-Victorin ne couvre que le Québec méridional. L’identification des espèces plus au nord reposait bien souvent sur des ouvrages traitant de territoires nordiques voisins, somme toute assez différents au niveau de la flore. Avec ce nouvel ouvrage traitant de 800 espèces des régions nordiques du Québec et du Labrador, un besoin vient d’être admirablement comblé.

En quatre volumes… « La description botanique de chaque taxon est accompagnée de photographies des plants et des organes présentant des caractères diagnostiques, d'une carte de répartition et d’un commentaire sur l’écologie et l’habitat de chacun d’eux. »


Flore nordique du Québec et du Labrador. PUL.

Dans une mise en page un peu maladroite le livre est illustré de nombreuses photographies donnant beaucoup de détails. La plupart des photos semblent (je n’ai pas vu le livre) toutefois prises sur des spécimens d’herbier, secs et pressés donc… Pas toujours réjouissant! Il est quelquefois bien utile de voir le port naturel, vivant, d’une espèce afin d’aider à l’identification. Ou d’intéresser tout le monde. L’ouvrage est assurément pour les « vrais » botanistes. Et avec ses quatre volumes il n’est pas pour tous les sacs à dos… ou les bourses! 90$ pour ce premier volume!

Certains efforts didactiques semblent mieux réussis: les planches montrant les types de feuilles ou d’inflorescences par exemple. Mais ici aussi du point de vue graphique on aurait pu faire mieux…

Je ne veux pas être trop désinvolte devant une somme de travail considérable, partagée par de nombreuses institutions, herbiers, botanistes, etc., je ne parle que de ce que j’ai vu (communiqués, extraits et pages web). De toute façon il n'est pas inutile de traiter des aspects
« d'édition » d'un... livre... Ni de son accessibilité ou du public qui, somme toute, a financé l'opération. Je vérifierai à la bibliothèque si le livre y est arrivé. J’aurai alors une appréciation botanique et scientifique plus juste…

J’attend toutefois avec curiosité:

« un site Internet interactif sera créé afin de faciliter la recherche dans la banque de données électroniques, de générer des cartes de répartition des taxons ou de données relatives aux spécimens qui n’apparaissent pas dans l’ouvrage publié et d’afficher les détails de chaque spécimen d’herbier saisi dans la banque de données. »



Pour vous le procurer: 

Flore nordique du Québec et du Labrador. Tome 1. Sous la direction de Serge Payette. Presses de l’Université Laval. ISBN : 978-2-7637-2079-1 89.95 $ (cliquez ici)

Le livre est aussi disponible en format électronique (un malheureux PDF…) pour le même (!) prix. De plus vous pouvez l'avoir en location. 10$ pour 21 jours… drôle d’affaire… (cliquez ici)


jeudi 12 décembre 2013

Montréal à moins









mercredi 11 décembre 2013

Montréal en 1869




Quand j'aurai un peu de temps j'assemblerai ce grand panoramique de James Inglis, les photos datent de 1869. (Musée McCord). Je vous montrerai le résultat en grand format! Ci-haut une esquisse pour voir si ça se connecte bien... 

Oui, ça ira!

Et ça changera des chats...


miaou...




11, 000 chattes. À poil!



Une émeute sur un toit brûlant? Je donne ma langue au chat.


Vous vous rendez compte? Je pourrais faire de pareils montages (et des plus grands...) à tous les jours et ils seraient tous différents. Sans même penser à toutes les déclinaisons félines possibles. Demeurons vigilants toutefois...

La gatophilie est une des plus sérieuses pathologies. Je crois qu'elle n'a pas encore connue une étiologie satisfaisante.





samedi 7 décembre 2013

Le manuscrit de Voynich





L'auteur du Code de Vinci peut aller se recoucher avec sa truculence de rapports entre Jésus et Marie Madeleine. En fait de vieilleries mystérieuses il y a mieux:

Le manuscrit de Voynich, rédigé entre 1404 et 1438. Conservé à la Beinecke Rare Book and Manuscript Library, Yale University. Alphabet inconnu et illustrations toutes aussi mystérieuses les unes que les autres…

Je ne vous montre que quelques images d’un dossier pour un billet que je n’ai pas eu le temps de compléter... Je regrette, ce matin non plus je n'ai pas le temps de poursuivre la recherche et rédaction... Mes quelques notes sont trop incomplètes pour un compte-rendu. Nous y reviendrons peut-être.








Bon weekend!



vendredi 6 décembre 2013

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mercredi 4 décembre 2013

Le Plateau Mont-Royal en 1869



D'après une photo de Inglis, 1869. Musée McCord. (avec retouches, couleur, etc...)

Vue depuis la tour de « Ravenscrag », la maison de Sir Hugh Allan sur le Mont-Royal. Au centre c'est l'Hôtel-Dieu et derrière le boulevard Saint-Laurent. Stanley Bagg et les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph sont alors les propriétaires de ces terres qui deviendront le parc Jeanne-Mance et l'avenue du Parc. 

Jetez un coup d'oeil au-delà de l'Hôtel-Dieu... c'est le Plateau. Je suis quelque part par là, assis au pied d'un de ces ormes, une paille entre les dents... Vous venez me rejoindre avec votre banjo?




mardi 3 décembre 2013

Crabe-araignée géant du Japon



Scenes from every land. National Geographic, 1907

Ce crabe-araignée géant du Japon (Macrocheira kaempferi) vit au large du Japon. C'est le plus grand arthropode vivant.

Les crabes sont des décapodes: ils ont 5 paires de pattes. C’est beaucoup de pattes...


Photo: Tennessee Aquarium

Si vous voulez mon avis ils ont aussi beaucoup trop de presque-pattes de bouche, mini-pattes de bouche et micro-pattes de bouche! Voyez le film: 




Crabzilla!



samedi 30 novembre 2013

Samedi à Saint-Nil




Survoler le territoire dans mon hélico permet de faire des découvertes étonnantes. J’ai trouvé mieux que le Triangle des Bermudes, l’Atlantide ou le Monde Perdu.

 

 J’ai trouvé Saint-Nil! C’est tout près de Saint-Nul.

 

Il n’y a rien! Vraiment rien. Ou pas grand chose. Une croisée de chemins. 

 




Une autre croisée des chemins: le cas du pont Champlain. L’insoluble problème de ce pont (qui menace de s’effondrer d’une minute à l’autre) est en fait une occasion rêvée pour Montréal.

Flora Urbana a la solution qui fera l'unanimité de ses lecteurs. L'industrie touristique applaudira la création (sans frais) de cette nouvelle World Class Attraction. Vite! Construisons des hôtels!




La ville de Québec est mondialement (et même au-delà) connue pour son magnifique pont effondré. Montréal a enfin ce qu’il faut pour la détrôner. Dé-fi-ni-ti-ve-ment.

Laissons le pont Champlain se ruiner en catastrophe effondrante (et splash remarquable). 

On sera enfin sur la carte! Montréal, ville so romantic!


Bon weekend! Évitez les ponts...


vendredi 29 novembre 2013

Porteurs de plumes: Pterophoridae



Photo Lukas Jonaitis, sa galerie ici.

De très petits papillons (Lépidoptères) aux ailes plumeuses: les Ptérophoridés (du grec latinisé, ptero: plume et phorus: porteur). Ci-haut c'est l'espèce Geina didactyla, envergure des ailes 17–23 mm.


Photos:  Didier Descouens et Gregory Phillips.

À gauche Emmelina monodactyla (Ptérophore commun, T-Moth) et à droite Cnaemidophorus rhododactylus.

Trouvez encore quelques photos ici.

Et encore ici chez Bug Guide.




jeudi 28 novembre 2013

Le Baron Perché





Je profite de l'occasion, puisque je suis seul, pour saluer mon fils Arno dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. Je ne crois pas qu'il passe par ici bien souvent mais s'il devait le faire, la fleur sera toujours fraîche!


Bonne fête mon grand!


 


mercredi 27 novembre 2013

Encore Philip John Bainbrigge



Églises protestante et catholique à Montréal, près de chez M. Molson. Juillet, 1840*


La vue me séduit total! Sur les cartes anciennes ce moulin, tout juste visible à gauche, est placé un peu n'importe où, à un kilomètre près apparemment, jamais au même endroit et il est difficile de le situer précisément. 

Sur cette aquarelle de Philip John Bainbrigge (1817 - 1881) on a de la chance. Tout à droite on voit la maison de Mr. Molson (voisin de la maison Notman). Cela nous situe assez parfaitement! Cette maison (aujourd'hui disparue) est alors au coin du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sherbrooke.

Nous sommes près de l'actuelle rue Prince-Arthur (probablement sur la petite ruelle inconnue immédiatement au sud: la ruelle Lavers) au coin de la rue Saint-Dominique. La deuxième photo sur ce billet du 24 août nous montre l'emplacement (ici).

Sur le Facebook Flora Urbana, je vous montrerai d'autres belles vues de cet artiste/ingénieur militaire...



*Bibliothèque et Archives Canada, no d'acc 1983-47-91


mardi 26 novembre 2013

Famille d'artistes







lundi 25 novembre 2013

Que faire avec des baleines mortes?



Life, 1937.

Quel embarras!  

"A Pacific whale was recently cast up on the shore of the Suislaw National Forest in Oregon. Nearby campers merely amused themselves by cutting out chunks of blubber for grease. Within a few days the stench threatened to drive them from their camp."

Ça pourrit quand même la villégiature ces affaires-là! Que faire?


Life, 1937.

"An Atlantic whale presented the same problem to the town of Longport, N. J. After one sunny day, during which the whale lay rotting on the beach, the Town Council called an emergency meeting. The carcass was drenched with 1,000 gallons of gasoline and set afire"

Avec le prix de l'essence aujourd'hui, on trouverait autre chose!


 Dean Conger, National Geographic, 1962.

Mais le problème est toujours là. Les baleines s'invitent sur nos plages. Après un moment ça gâche tout le décor. On fait une photo et on se pince le nez... 

Pourtant il arrive qu'elles se trouvent sur nos plages, invitées cette fois.
 

 Life, 1937.

Le dauphin Globicéphale commun (Globicephala melas, Long-finned Pilot Whale) est échoué en troupeau entier ici. Mais on l'y a poussé: belle récolte de blubber en perspective. C'était alors une petite industrie. C'était? Encore aujourd'hui, on le chasse, l'espèce ne bénéficiant d'aucune protection. Il y en a assez. 

Assez pour quoi au juste?


Squelette et silhouette de Globicephala melas. Illustration par Kurzon.


On aime encore le blubber. Du lard à la tonne, les baleines et les dauphins. À la tonne.

Le lard de baleine, quelle matière! Autrefois, le lard était fondu pour produire des cosmétiques et du savon, de l’huile à lampe, du calfatage pour la coque des bateaux… Aujourd’hui, vu sa forte teneur en acides gras Oméga-3 et vitamine D, il fait partie du régime alimentaire des Inuits. La chasse au Globicéphale commun est encore pratiquée aux îles Féroé. Ce sont des exceptions culturelles.
 


Carte de répartition du Globicéphale: Wikimedia Commons


Le gras! « On le trouve encore actuellement dans la cuisine islandaise sous le nom de rengi, chez les Inuits sous le nom de mutmuk, en Suède sous l'appellation de späck ou en Norvège sous celui de spekk. » (Wikipedia)
 
Si on ajoute les Japonais, l'exception culturelle semble être encore planétaire...*
 

Photo: Barney Moss

Que faire avec des cétacés morts? D'abord ne pas les tuer? Parce que c'est embarrassant. Et que le cumul des embarras devient vite honteux...

 

Illustration: Chris huh, Wikipedia Commons.


Portrait de famille: l'Ordre des Cétacés.



* Pour l'anecdote, à dix-huit ans, quand je suis arrivé à Montréal au milieu des années '70, pauvre comme Job, je ne pouvais pas m'acheter du beurre. Ou même de la margarine. C'est dire... ce sont mes amis les cétacés qui sont venus à mon secours. Mes crêpes au sarrasin avaient un goût marin... On trouvait encore du gras de baleine au marché jusqu'au début des années '80.



samedi 23 novembre 2013

Mante-mousse, Pogonogaster tristani



Photo: Igor Siwanowicz (ici)


Photo: Leonardo Miranda Di Giambattista



Video: Oscar Blanco




mercredi 20 novembre 2013

Nicky Bay




Nicky Bay, photographe de Singapour:

Lisez cet article: Ein Meister

Visitez son blog: ici.



Et, surtout, ses galeries Flickr.



Haurore!



National Geographic Magazine, 1903.




mardi 19 novembre 2013

La moitié d’un géant : Sequoia sempervirens




Séquoia sempervirent, Coast redwood.

Si vous lisez bien la légende sous la photo, il s’agit de la moitié d'un arbre… sa tendre moitié prendra le train de jeudi.