jeudi 29 novembre 2012

Un Sasquatch pour Noël?




Une photo vaut mille mots. Et deux photos?


Depuis quelques jours sur le web, la blogosphère et Touitteur une nouvelle gagne en attention (le communiqué est ici). Il s'agit d'une étude (pas encore publiée) qui révèle l'existence d'une nouvelle espèce hybride d'homininé  inconnue jusqu'à ce jour. On disait ya pas si longtemps "hominiDé", mais ça c'est une autre histoire...



À droite Melba Ketchum, auteur principal de l'étude.



L'étude des séquences du code génétique de plusieurs spécimens suggère que le Sasquatch est un cousin des humains qui est apparu il y a environ 15,000 ans. Il résulte de l'union romantique de mâles d'une espèce inconnue et de femelles de Homo sapiens.



L'agrandissement rend ici la créature bien plus visible.


Donc non seulement la preuve est faite (…) que le Sasquatch existe mais en bonus il y a une nouvelle espèce cousine des humains qui est ainsi découverte… Deux découvertes pour le prix d'une!



Sasquatch sur la trace du docteur Ketchum.



John Hawks réserve son jugement sur ces allégations jusqu'à la publication qui heureusement doit inclure toutes les données de la séquence.



Jusqu'à récemment on ne pouvait s'expliquer les rapides déplacements de la furtive espèce.


Pourtant, comme vous le démontrent les photos qui illustrent mon billet, les preuves de l'existence de la bête ne manquaient pas. Signalons quand même toute notre reconnaissance au doc Ketchup qui nous rappelle une autre fois que l'amour vainc tous les obstacles. Même les plus improbables.




Manoel Santiago, 1926, 'Le Curupira'.
 

S'agissant de rêves et de fantasmes j'en profite pour vous présenter une autre espèce cryptozoologique: le Curupira au Brésil. Autre hémisphère autre moeurs, ici c'est le mâle qui découvre la femelle...





mardi 27 novembre 2012

Radiographie florale




D. Taskera 1937 


La lumière visible et les rayons X font partie du spectre électromagnétique mais chacun a des photons de différentes longueur d'ondes. Les plantes n'utilisent qu'une partie du spectre lumineux (de la lumière visible...) pour la photosynthèse.






Les photographes disposent d'un choix un peu plus grand et les radiologistes ont droit eux à un regard bien différent…  



Steven N. Meyers
 
Visitez ici le site de Steven N. Meyers.


Un autre radiolo-photographe est Albert Koetsier, son site est ici  

Voyez son livre (magnifique et… luxueux…) dans son intégralité (en petit…) chez Blurb.


Albert Richards

 

Plus d'image de Albert Richards ici et ici note bio ici.



Albert Richards


Ces fleurs de cyclamens me rappelle celles-ci (de mon moi-même):







samedi 24 novembre 2012

Vacance à Hashima





L'île à la fin du dix-neuvième.
 

Pas loin de Nagasaki dans le sud-ouest du Japon l'île de Hashima était une mine de houille où habitaient les mineurs et leurs familles. Une île, une ville.





Les mineurs (qui on le sait ont la vie facile et de bons salaires) venaient faire des trous et creusaient sous l'île. On avait pas besoin de ce combustible mais tous les prétextes sont bons pour jouer au papa.



Images, courtoisie de Vicki Pédiat.
 

Il fallait constamment agrandir l'îlot qui devint une petite ville jusqu'à son éventuelle fermeture par épuisement en 1974. Hors on y a tourné des scènes du plus récent film (le 23e) de James Bond: Skyfall. Que venait faire ici James Bond? Mon enquête suggère que la famille de l'agent 007 serait en fait propriétaire du caillou charbonneux. Ce que révèle l'analyse héraldique et la devise du clan Bond. La devise de sa famille est Orbis Non Sufficit  (le monde ne suffit pas). On comprend mieux cette obsession d'agrandissement.



L'air salin vous gardera en santé. Tout est vert ici!


On peut journalistiquement affirmer qu'il semble clair que les obscures ancêtres de l'agent secret ont probablement fait fortune dans la houille et autre magouille. Occupé ces temps-ci à de pareilles enquêtes prenantes je n'ai pas vu le film et je ne sais si on traite de cette facette méconnue de ces Écossais de la Mer du Japon.

 

Hashima en 2010. Photo Wikipedia.
 

L'île est aujourd'hui une attraction touristique. Pâle reflet de son passé industrieux. Comme Montréal est justement à vendre, il ne serait pas étonnant que peut-être les Bond songeraient à acquérir un nouveau fief?




Alcatraz, une autre île d'évasion.


Montréal est, on le sait, une ville de cinéma...


Adieu, îles de rêve!






vendredi 23 novembre 2012

Raphanus raphanistrum




 
Raphanus raphanistrum à droite: planche tirée de Farm weeds of Canada, Ottawa, Dept. of Agriculture, 1923. À gauche la même espèce dans le livre Guide de la Flore Urbaine, 2009.


Hum... il est vraiment temps de publier un autre livre...





Catalpa!






Catalpa.



mercredi 21 novembre 2012

Notre-Dame-de-Grâce




Monastère des Pères Dominicains, NDG.

Avec Charles L'Heureux, j'ai fait une sortie du côté de la Patrie des Melons du Roi et du Roi des melons, William Shatner...





Étonnant tous ces grands érables argentés (Acer saccharinum) un peu partout, défonçant souvent les trottoirs ou massivement présents dans le parc, nommé aussi Notre-Dame-de-Grâce. C'est une coloration locale intéressante (tout s'appelle Notre-Dame-de-Grâce ici… et il y a beaucoup d'érables!). Celui à droite a un DHP (diamètre à hauteur de poitrine) de 5,20 m. Un colosse!





La raison de notre visite ici est l'étude des ormes qu'on y trouve (sur la rue Notre-Dame-de-Grâce...). Ce premier beau spécimen ci-haut n'est probablement pas L'Orme d'Amérique… je vous montrerai une planche comparant ses bourgeons et ceux de l'orme d'Amérique. Nous avons affaire encore à un arbre non-identifié, mais d'origine Européenne sans aucun doute. Son écorce le rapproche d'une espèce et ses bourgeons d'une autre… Et il y a tellement de variétés, cultivars, hybrides… qu'il est toujours, pour l'instant, impossible de l'identifier. 


Au printemps donc quand on pourra enfin! ramasser les samares et identifier tout ce beau monde! Celui-ci et quelques autres vus à NDG, au parc Jeanne-Mance, LaFontaine et autre…


Note: Ptéléologiste. Le mot ne semble pas exister en français mais en anglais un spécialiste des ormes (ou un étudiant des ormes…) s'appelle un "Pteleologist". Il se peut bien que le fait d'avoir francisé et publié ce terme ici constitue un néologisme!


Ptelea (nom grec de l'orme qui vient du grec "je vole"). À cause des ailes papyracées qui entourent la graine et qui la font voler dans les alentours. Un genre porte ce nom: Ptéléa (pensez à notre espèce Ptelea trifoliata) dont les graines ressemblent beaucoup à celles des ormes.


On chôme pas chez Flora Urbana...




samedi 17 novembre 2012

Joseph Bouchette (1774-1841)




Montréal vers 1825. Joseph Bouchette.
 

De toutes les vues de Montréal d'autrefois celle-ci est une de mes préférées. Tout y est, y compris les Peupliers de Lombardie au Champ de Mars (tout au loin...). Le grand topographe Joseph Bouchette l'a dessiné puis elle a été gravé pour le livre "The British dominions in North America..." paru en 1831.


J'ai scanné cette reproduction dans un livre et je l'ai un peu retouché. Imaginez un peu: un dessin de Bouchette vers 1825 duquel une lithographie a été faite vers 1830, reproduite ensuite dans un livre de 1990 (imprimée en offset basse qualité), scannée haute résolution en 2012, retravaillée un peu et mise en ligne... toutes ces générations transformatives en font une image passablement différente! On dirait maintenant un dessin au crayon. Mais il passe encore pas mal d'information pour l'étude des arbres et du paysage. Est-ce une indication de l'excellent travail de Bouchette? Oui...


Je crois qu'une gravure originale se trouve au Musée McCord et je serai bien heureux de l'embrasser de mes yeux! et d'avoir une grande repro de qualité! Bon... il faudra prendre rendez-vous avec patte blanche, débourser quelques pièces d'or avec salamèques! En 2012! 


Je sors tout de suite le cheval de l'écurie...



La même gravure, ici une capture d'écran du PDF, sans retouche.


Je cherchais en ligne une meilleure reproduction de l'image afin d'étudier les Peupliers de Lombardie. Justement le livre (dans son édition d'origine) est disponible librement en ligne au format PDF.  La capture d'écran ci-haut révèle une plus grande précision du trait... mais la méthode "peu-invasive" de numérisation nous laisse un peu sur notre faim!  Le creux du livre ouvert, vers la reliure, est une vallée d'ombre... de plus toutes sortes d'artefacts de la technologie d’échantillonnage (flous, etc.) viennent un peu contaminer le document.




Portrait de John Cox Dillman Engleheart, 1815 et Pierre tombale au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges photo Lusilier, Wikipedia.


Entre les limitations de certaines technologies et procédures pour la mise en ligne du patrimoine et les restrictions institutionnelles sur la reproduction d'oeuvre dans le domaine public la recherche n'est pas toujours facilitée... Dommage!




Kilbourn Mills (Rock Island) en 1827. D'après une aquarelle de Bouchette. (ANC)


Mais revenons un instant sur Bouchette avec quelques liens:


Voyez (et téléchargez les gros fichiers) ses livres ici:


Bon samedi! À cheval ou autrement!



mercredi 14 novembre 2012

Cimetière Mont-Royal







Que faire d'autre quand la journée s'annonce belle et douce? Il a fait 18,5 °C avant-hier, tout un record pour la mi-novembre! C'était l'occasion d'aller visiter le Cimetière Mont-Royal! Une nécropole au soleil, ya rien de plus stimulant! Ou de plus photogénique… votre photographe est un vilain profane. 


Situé sur le… Mont Royal… le cimetière a été fondé vers 1850 par les Protestants de Montréal. Tout à côté il y a le cimetière catholique Notre-Dame-des-Neiges qui est contemporain à quelques années près. Ce dernier est d'un style assez différent toutefois.





Montréal poussait vite à l'époque mais c'était encore en bonne partie de la campagne partout autour. C'est d'autant plus curieux que l'on décide de faire l'aménagement du cimetière dans le style de la toute nouvelle vogue alors: celle des cimetières de campagne, en dehors de la ville. Faire un Rural Cemetery (ou Garden Cemetery) sur le Mont Royal, en campagne? C'est pas comme mettre un lac sur un lac?


 


En 1850 la croissance démographique allait être extraordinaire et on le savait… Montréal est promis à un brillant avenir. C'est alors l'apex de l'Empire Britannique et paradoxalement le 'nationalisme' canadien-anglais était entièrement 'britannique'. Il l'est encore en bonne partie aujourd'hui!


 


Le menace de disparition de la montagne et de ses paysages sous l'avancée de la ville se combinait avec les désirs d'affirmation de deux communautés. Pas étonnant que l'on trouve au sommet ces deux cimetières comme des signes de la compétition et de la volonté de dominance entre deux cultures. Le cimetière Mont-Royal a donc naturellement un air British même si en fait le nouveau style est d'abord passé par le filtre des nouveaux cimetières de la côte Est des USA, en Nouvelle-Angleterre.





L'aménagement paysager offrait un lieu de mémoire et de contact avec la nature et toute l'importance est alors donné aux chemins sinueux épousant les dénivellements et aux plantations d'arbres qui sont le décor des monuments funéraires. On a fait l'aménagement comme des peintures: c'est le picturesque.




Tout cela est si Romantique et tellement Gothique! D'ailleurs l'entrée principale du cimetière est en style Néo-Gothique. Le site est néanmoins superbe!


La montagne et l'appréciation contemporaine de ses paysages doit évidemment beaucoup aux cimetières qui ont été installé ici. La vieille gageure, issue d'une vieille bataille, a tenu: préserver le lieu. 






mardi 13 novembre 2012

Sainte-Novembrine




Sainte-Novembrine de la Flotte: quand ça coule, ça mouille.


Les arbres n'ont plus que peu de fruits. Des os sans grand'chair. Novembre: demi-beauté d'un temps mitoyen.


Gris, tout gris, le Novembre. Mais pas toujours… on dirait que c'est nouveau depuis quelques années: le mois gris-brun accommode maintenant quelques jours de soleil. Le climat est modifié.


Demain je vous montrerai des photos du cimetière anglais. Belles: quelques moments éclairés de rayons de soleil presqu'horizontaux. J'ai un faible pour notre étoile!


Very picturesque my dear!




dimanche 11 novembre 2012

Amnésie générale







11 Novembre. Armistice. On n'aime pas cette commémoration… Quelques millions de jeunes hommes de toutes les couleurs, sous tous les drapeaux… La guerre ils aiment ça! Et voilà la question évacuée...


Surtout qu'après tout en échange ils avaient le droit de vote... et puis ça donne de si jolis champs de coquelicots!


Et les coquelicots ça fait tout oublier. Même le présent.




samedi 10 novembre 2012

Archéologie superficielle




Le Gingko biloba tout à gauche en 1959 (BANQ) et aujourd'hui (RL).



J'ai rapidement fait quelques clichés (rendus ici en N&B) pour faire des avant-après. Ce n'est pas très réussi mais mon blog est, vous le savez, un terrain d'essai et un espace d'exercice. 


Cela s'inscrit dans une recherche sur l'histoire des arbres présents au Parc LaFontaine. De quelles espèces sont-ils? Quels âge ont-il? Qui les a planté? Un travail d'archéologie de peu de profondeur… La plupart des arbres ont environ une centaine d'année. Certains un peu plus.




Près du pont en 1963 (BANQ) et aujourd'hui (RL).


Comme je l'ai indiqué il y a quelques jours le parc réserve des surprises. Certaines espèces d'arbres qu'on y trouve sont peu communes… et peu documentées. Un de ces jours il faudra que je me renseigne auprès des responsables de l'aménagement des parcs afin d'en savoir un peu plus.


Pour l'instant c'est par l'observation directe et une recherche dans les archives visuelles disponibles (si peu...) en ligne. Néanmoins on peut faire un bout de travail! J'ai de nombreuses vieilles photos et quelques plans d'époque et une lente reconstruction de l'aménagement du parc est en cours.


Les deux photos de gauche dans les photo-assemblages ci-haut viennent de Bibliothèque et Archives Nationales du Québec.

 


Un Frêne commun (Fraxinus excelsior). Montage rapido Roger Latour.



Je vous ai parlé des curieux ormes que j'ai trouvé au parc*. Je corrige tout de suite mon affirmation qu'un orme rouge (Ulmus rubra) s'y trouvait. L'observation des bourgeons confirme qu'il s'agissait bien lui aussi d'un orme exotique dont l'identification est reportée à plus tard... Donc on s'amuse ces temps-ci avec des arbres méconnus… Parce qu'il y en a d'autres! Celui que je vous présente ci-haut par exemple. C'est donc bien un Frêne commun (Fraxinus excelsior) que l'on trouve au Parc LaFontaine. Notez qu'il n'a de commun que le nom… à Montréal du moins!



Planche spécialement faite pour aider votre regard.


Noirs les bourgeons du Frêne commun, bien plus noirs que notre Frêne noir (Fraxinus nigra). Ce dernier me paraît bien pâle tout à coup! Le nouveau frêne est un vestige du temps où c'était l'École Normale Jacques-Cartier ici... Témoin d'une autre époque et d'une autre pratique dans les plantations d'arbres.





jeudi 8 novembre 2012

Cirque de l'Équité







Le ridicule ne tue pas…


Mais il peut blesser, non? On a... décoré ces arbres sur le trottoir. C'était à l'occasion de je ne sais quel événement à cet établissement rue Saint-Laurent à Montréal. On nous dit que "la Casa Del Popolo est le café végétarien familial le plus branché de Montréal. Ses vocations sont multiples : café équitable, resto-bar, galerie d’art… le seul endroit où on peut trouver un mélange éclectique de musique, d’art, de bonne bouffe, de zines et de spoken word."


Le paradis de l'équité et du plus-correct-tu-meurs... J'y suis pas encore allé...






D'honnêtes commerçants au service de la communauté, comme c'est inspirant! À cela s'ajoute d'honnêtes artistes en décoration au service de… de qui et de quoi, au juste? Transformer des arbres en poupées? Être artiste et végétarien ne semble pas inclure un respect élémentaire des arbres… mais comme ces derniers, bâillonnés, ne peuvent pas protester...







Pauvres arbres! Nous sommes toujours à y coller ou attacher ou planter ou visser quelque chose. Bien sûr ce nouveau comportement d'habillage ne leur fera pas de mal, ils ont l'écorce bien trop épaisse. Ces arbres ont de plus équitablement reçu le même traitement que le poteau de fer. C'est si sensible de distinction... 


C'est donc totalement inoffensif, c'est le fun! Comme ce qui suit…






Éclectique équité! La ville est maintenant un terrain de jeu. Le trottoir est le prolongement de nos salons et de nos chambres à coucher. Le vivant est une poupée. Tout cela est tellement le fun... 




mercredi 7 novembre 2012

Turdus sur Sorbus






Un rare Alisier du Japon (Sorbus alnifolia) à Côte-des-Neiges. Chargé de ces fruits pruineux à la couleur particulière.

 





Ce n'est pas un ou deux mais quatre Merles d'Amérique (Turdus migratorius) qui se gavaient des fruits parfaitement mûrs, portant une ou deux graines. Sont-elles fertiles? Le climat est-il trop froid pour leur germination ou la survie du plantule? Un de ces quatre on trouvera sûrement des arbres spontanés dans les environs...


J'ai déjà fait un billet sur cet arbre, connu aussi sous les noms de Alisier à feuilles d'aulne, 水榆花楸 (shui yu hua qiu), Alder-leafed Whitebeam, Korean Mountain Ash. Frère de la rose...







mardi 6 novembre 2012

Pas du tout...



Désolé, l'enthousiasme se combinant à ma mémoire extraordinairement défaillante, j'ai fait une erreur assez remarquable! Notez la qualité supérieure de ma méprise (elle est complète...) :



 Photo: Charles L'Heureux


Voici l'oiseau que Charles avait réussi à photographier malgré la batterie défaillante de son appareil : une femelle de Bec-croisé bifascié (Loxia leucoptera). Cela n'a pas grand chose à voir avec un Dickcissel D'amérique (Spiza americana)!!!


Jean-François Noulin avait bien raison de signaler que l'observation n'était pas banale... Ce qui m'a mis la puce à l'oreille (quand même...). Puis Charles m'a signalé l'identification correcte au moment même où je la constatais! J'avais bien vu que le bec était croisé... Mais que voulez-vous? L'oiseau était au sol et pas du tout farouche. Le jaune du croupion m'avait fait une impression si forte que j'avais déplacé cette tache coloré sur le ventre! 


Aye! Faute avouée est tout aussi douloureuse...



Merci à Jean-François et à Charles!




Trichome et Dickcissel




 
 
Grossi 100 fois un poil urticant de la tige d'une ortie (malheureusement l'espèce n'est pas spécifiée). La photo est tirée d'un concours photo de Nikon. Ci-bas une autre vue de ces "poils" que l'on nomme en fait des trichomes.


 
 Photo: Jerome Prohaska, Wikipedia
 
 
 
 
  Photo Terry Sohl, South Dakota Birds.
 
 
Hier au boisé du Collège Jean-de-Brébeuf j'ai aperçu pour la première fois un Dickcissel D'amérique (Spiza americana). Il semblait blessé et marchait dans les feuilles au sol. J'ai réussi à l'attraper mais il s'est enfui avant que l'on puisse le photographier. Tout à coup il avait l'air en pleine forme! Bel oiseau quand même!
 
 
 
 
 
 
Et tôt ce matin j'ai été réveillé par un autre tremblement de terre. Vous pouvez suivre la chose en direct: visionneuse de sismogramme.