mercredi 28 novembre 2018

Date de tombée? Quelle date de tombée?




Dernière main à la finition de mon livre Walker: les ruelles du Plateau-Mont-Royal

Il s'agit de rédiger un court texte, de mettre en page et d'illustrer ces petits trucs au début et à la fin, vous savez: introduction, minimum de contexte et des cartes pour situer le Plateau, etc. Puis, à la fin, je mets des liens vers mes autres ouvrages, etc.



Cela fera 115-120 pages, presque seulement des photos. Et des petits clips.

Presque fini, quoi! Presque publié. J'aimerais bien, vu qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon fils. 

Date de tombée: ces jours-ci...

Hum? Plutôt que de rédiger mon intro (2 idiotes pages...), suis-je à procrastiner?

Je vais y réfléchir en prenant une longue douche...




samedi 24 novembre 2018

Darwin: "On the Origin of Species"



Mon édition (américaine) de 1936.


En ce jour en 1859, parution du livre de Darwin "On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life"

Wiki: "Dans ce livre, Darwin présente la théorie scientifique de l'évolution des espèces vivantes à partir d'autres espèces généralement éteintes, au moyen de la sélection naturelle. Darwin avance un ensemble de preuves montrant que les espèces n'ont pas été créées indépendamment et ne sont pas immuables."

J'avais douze ans quand les implications de ces dangereuses idées de Darwin ont croisé mes intuitions. Mon imagination de jeune naturaliste a fait BOUM!




Par ailleurs, permettez-moi de partager une anecdote. J'ai assemblé ce montage pour une page de mon prochain livre Walker: les ruelles du Plateau-Mont-Royal. Le montage est en guise de présentation de mes travaux précédents pour un public peut-être moins familiers avec mes publications: les anglos. Et oui je le publie aussi en anglais. On m'a dit "traitre!". Ouais...

Jeudi j'ai partagé la planche (faite à partir des illustrations de mon livre, bientôt épuisé, Guide de la flore urbaine) sur Twitter.

Avec un hashtag ("mot-clic") pertinent (#PlantsGiving) j'ai rejoint un fil actif chez des botanistes américains. 

Voici mon tweet:

I was just finishing this composite when I noticed this #PlantsGiving Have a nice #thanksgiving everyone!

Voyez les résultats:



Voilà: essentiellement les anglos se comportent de façon normale, c'est à dire socialement en réseau sur un réseau social. Regardez les stats du message tout en bas. J'ai rejoint 2097 personnes, 162 personnes ont cliqué sur l'image. Par ailleurs le message a eu 18 likes, 6 retweets, etc. 

95% des réactions sont en anglais...

Une illustration intéressante (je pense bien...) et rien, ou très peu! du côté franco, tant ici qu'en Europe? 

Hum?

Je vais publier en anglais, vous voyez?

Les anglos se comportent de façon normale, c'est à dire il se comportent socialement en réseau sur un... réseau social. 

J'essaie de comprendre ce qu'il en est de la difficulté d'intéresser mes abonnés sur Twitter qui ne réagissent pas et ne relaient pas, par exemple, l'info de la parution de mes livres. La parution d'un livre, de n'importe quel livre dans un domaine donné avec des abonnés de ce domaine, est après tout, un de ces petits événements qui devraient mériter, je sais pas, l'effort considérable de peser sur le piton "retweet"? Non? 

Bien sûr je ne parle pas que de mes livres mais plus généralement de l'édition au Québec et de ce qui est après tout une bonne partie de son avenir: l'édition numérique et l'auto-publication. Si vous ne le pensez pas, allez prendre un autre café... respectueusement...

Ma conclusion: Twitter ça marche pas. En français... Mais surtout, une autre conclusion: perso je crois qu'il y a un peu de Schadenfreude... mais c'est perso!








jeudi 22 novembre 2018

Bientôt sur vos écrans: Walker!



couvertures de mon prochain livre numérique

Rapport d'avancement des travaux: 


  • 1-sélection finale des photos: check
  • 2-clips à inclure: check
  • 3-clip promo: check
  • 4-maquette
  • 5-assemblage du fichier: en cours
  • 6-intro, court texte, annexes: en cours
  • 7-publication: bientôt!


Remarquez... je ne crois pas avoir les versions espagnoles et chinoises tout de suite... Mais c'est une considération intéressante pour l'édition numérique et surtout l'auto-publication. Il y a pas mal d'outils en ligne qui permettent de traduire. Il y aussi a des moyens de vérifier la qualité de ces traductions... 

Ma politique est encore: c'est risqué mais c'est... possible...

Disons que pour l'instant ce sera en français et en anglais. Et seulement pour les ordis Apple, les iPhone et iPad...

Toutefois, notez que mes tests récents pour produire des fichiers plus universels (EPUB 3) sont prometteurs...




mardi 20 novembre 2018

Le pré aux moutons du parc La Fontaine


Tout comme il y a l’architecture potentielle, il y a l’architecture du paysage potentielle. Je continue à écrire sur l’avenir qui ne sera pas au parc La Fontaine.


Si vous me suivez, vous savez que je recommande depuis longtemps l’extraction buldozerienne des terrains de jeu frostement clôturés dans l’espace de rencontre que l’on trouvait autrefois dans l’enceinte de peupliers de Caroline.

Tant au parc La Fontaine qu’au parc Jarry ces grandes pelouses sans grands équipements ne s’emplissent que du souhait de tous de prendre l’air et de se rencontrer. Jouer au ballon rond, au frisbee et toutes sortes de nouveaux jeux un peu patente. 

Le printemps est là! Comme il vous plaira!




Ces photos ont été faites un 14 avril. Il s'agit de ce qui reste du grand espace libre d'avant les "avancées" sportivo-modernistes des années cinquante. 

Dès les premières chaleurs (enfin, plus ou moins!) la place s’emplit… Je ne dispose pas de photos de mai, juin ou juillet, mais croyez-moi il y a alors beaucoup, beaucoup plus de monde!

Le rapport investissement/utilisation, coût/bénéfice est assez évident! Notez qu'au moment de ces photos, à part trois excessifs dans le nouveau mini-terrain de soccer, personne ne jouait dans les aires d’exclusion des terrains de baseball… 

Et comme il faut toujours rassurer nos décisions par une comparaison à l’internationale, voyons Central Park à New-York:




Wiki:

« The Sheep Meadow (le pré aux moutons) est un des espaces de Central Park à New York. Son nom était justifié jusqu'en 1934, dernière année où il a été utilisé comme pâturage. Actuellement, il s'agit d'une pelouse se prêtant très bien au farniente et aux bains de soleil : les New-Yorkais l'utilisent comme une plage. »



Que veulent les gens au parc La Fontaine? Rien du tout...




dimanche 18 novembre 2018

Le Vésuve du Chevalier Volaire




Vue de l'éruption du Vésuve. Pierre Jacques Volaire.

Le Vésuve a connu de nombreuses irruptions durant la vie du Chevalier Volaire (1729-1799): 1737, 1760, 1767, 1779, 1794. Entre autres! Le Vésuve est un serial erupter!


Ayant séjourné à Naples, le peintre de vedute en a fait de nombreuses toiles, habituellement des vues de nuit. Un serial painter avec une appréciation du sublime, de la terribilitas...


Mais les oeuvres vésuviennes les plus connues (et les plus terribles!) sont toutefois celle trouvées à Pompéi, l'an 79 est en effet un grand cru:






C'est dimanche et un peu d'art terrible ne fait jamais de mal... pas autant que l'hiver qui est là!

Ce n'est que mon avis. Mais vous êtes prévenus!!!





mardi 13 novembre 2018

Glengarry Castle




Croisé sut le web, voici un tableau: Glengarry Castle (célèbre château des Highlands, situé près du Loch Ness en Écosse), peint par George Blackie Sticks (1843 - 1936). 


Ce tableau est en tout point identique à cet autre tableau (ci-bas), tiré de ma fantastique collection de paysages:




Identique sauf pour la signature "Allan". Une signature alternative faut croire. 


J'ai trouvé ce dernier lors d'une vente de garage sur le trottoir dans mon patelin il y a plus de vingt ans. Payé 5$ si je me rappelle bien. Je suis un rude négociateur.



En parlant de ce peintre (pas Allan mais Blackie Sticks...) on trouve en ligne ses tableaux pour quelques centaines ou quelques milliers de dollars. Celui-ci est une attribution: Tantallon Castle. Comme je suis connaisseur je peux certifier cette trop timide attribution.


Le vendeur (http://www.lapointechampagne.com) est à Montréal. J'ai trouvé ce tableau sur le site Invaluable où l'on trouve de nombreux tableaux de mon peintre.

Ces tableaux coûtent moins cher qu'une semaine ou deux dans le Sud. Leur effet bénéfique dure bien plus longtemps!



À la personne qui a commenté ci-bas:


Intéressant. Je n'ai jamais trouvé le temps d'identifier le peintre. Tout ce que je sais c'est son nom de famille Allan (je suppose...). Je crois qu'il était actif à Montréal ou Toronto dans les années 20 ou 30. Rien d'autre! Ce serait chic si vous m'envoyiez une photo: latour[a]cooptel[point]qc[point]ca 



dimanche 11 novembre 2018

Paysage avec frêne





Antoine Chintreuil. Landscape with an ash tree. Ca. 1850-57






samedi 10 novembre 2018

Albert Bierstadt



Storm in the Mountains. Albert Bierstadt (1830-1902).


Un orage dans les Montagnes Rocheuses: le Mont Rosalie, 1866.


Les Chutes du Niagara, 1869.



Voyez un peu plus de travail ici: Wikipedia





mardi 6 novembre 2018

Où vont les îles?




Photo: Issei Kato/Reuters

L'îlot Esanbe Hanakita Kojima est disparu. Il n'émergeait que de 1.4 m. du niveau de la mer, un peu de vent, des vagues et ploup! Mais quand? On s'est pas rendu compte tout de suite. On le cherche maintenant en vain, il a fondu. 

Ce ne sera pas une révision majeure des cartes mais comme c'est à la frontière avec la Russie qui a aussi des prétentions dans les parages... ça sera du sport de plage.




Photo: US Fish and Wildlife Service

Parlant de sport de plage. Encore récemment, vous avez tous entendu, une île de sable située dans les îles hawaïennes du Nord-Ouest, East Island, a été engouffré par l'ouragan Walaka. Ci-haut, c'est avant vous savez quoi. Pas de quoi fouetter un dauphin.


Qu'arrive-t-il donc à nos îles? À Montréal, on est sauf?? Pour encore combien de temps??? Sommes-nous la prochaine Atlantide????


Pour citer Simone de Beauvoir (je crois): 

"La vie, c'est une panique sur une île qui se dissout."


Vous voyez? Tout va bien! Stay calm!



samedi 3 novembre 2018

Abattage d'arbres dangereux, peupliers et autres…


Voilà! C’est à peu près tout ce que l’on avait à dire de ces arbres centenaires: dangereux! Je parle des grands peupliers carolins du parc La Fontaine.

J'ai assisté à certaines rencontre à propos du Parc La Fontaine. La preuve. Assemblée publique récapitulative, 31 août 2016. Frédérique Ménard Aubin, pour la Ville de Montréal.


Je termine mon prochain livre: Walker. Les ruelles du Plateau-Mont-Royal. Alors je n’ai pas le temps de faire une analyse plus poussée du Plan Directeur du Parc La Fontaine qui vient d’être publié. Je m’en tiens ici à quelques notes sur l’occasion manquée de faire grand, c’est à dire de faire à la mesure de l’importance culturelle (pourtant avouée par tous) du parc et de son patrimoine arboricole.
Et en parlant de grand, je reviens encore une fois sur les Grands Peupliers du parc. La préservation et la reconstitution de l’aménagement d’origine ne fait pas partie des plans… personne ne sera étonné de voir ce rêve d’artiste amateur d’arbres et d’histoire laissé de côté par des pros. Après tout, qu’ai-je à dire sur ce sujet, et qui suis-je pour le dire? 
Certains lèvent respectueusement les yeux devant ces colosses. D'autres lèvent le nez...
Il y a plus d’un siècle, l’aménagement d’une plaine gazonné ouverte, cernée par un cartouche de peupliers carolins suggérait fortement une intention monumentale, mémorielle et un lieu de rencontre, un espace événementiel. On peut certainement y voir un symbole de l’appropriation des francophones de cet espace d’exercice militaire des Britanniques… vous me suivez?
C’est ce qui me conduit à croire que cet aménagement a une importance patrimoniale. Le patrimoine c’est aussi du vivant… les arbres, vous savez?

Cette forme de rectangle aux coins arrondis se nomme: un cartouche.


Dans les documents préparatoires du plan directeur on posait la question 
« Comment doit-on envisager le remplacement des arbres matures vieillissants? En conservant les mêmes essences? » 
Réponse (de M. Latour…): En conservant, oui! En procédant à leur rejuvénilisation! Ce sont des peupliers, des boutures de peupliers précisément, faites-donc tout simplement à nouveau des boutures, bordel! Techniquement (génétiquement, etc.) ce serait alors les mêmes arbres centenaires qui auraient, du coup, un autre cent ans devant eux! C’est ti-pas fantastique! Il y aurait encore des mastodontes de cent ans dans cent ans et les curieux promeneurs des avenirs futurs, enlevant un instant leur casque de réalité virtuelle, ébahis, se demanderaient, comme le font les promeneurs aujourd’hui: « Mais qu’ils sont magnifiques ces hénormes peupliers! Qu’est qu’ils font là? »

J'ai moi-même personnellement, à fort labeur, compté les cernes annuels de ces arbres.
Dans les documents préparatoires on parle aussi du « rôle civique et de rassemblement » du parc. Je sais pas si c’est le cartouche qui est qui considéré dans cette phrase? Sinon de quoi parle-t-on? Rôle civique et de rassemblement? C’était pourtant précisément la fonction d’origine de l’aménagement! Tiens, tiens!
« Lieu d’affirmation de la culture francophone » Voilà exactement ce que je crois être le sens que l’on donnait il y a cent ans à cette plantation de peupliers hybrides. 
Pour rappel: le peuplier deltoïde est considéré des plus typiques de la région de Montréal. Les plus grands arbres du parc sont des peupliers Carolins (ou de Caroline ou Populus x canadensis). Ce dernier est un hybride de notre peuplier deltoïde avec le peuplier noir et fût découvert en France au 18e siècle. Peuplier montréalais, peuplier français, plantés par un français, dans un parc considéré comme lieu d’appropriation culture d’un espace militaire british par les francos (d'ici et d'ailleurs...)? 
Ça sent l’affirmation nationale des canadiens-français… un peu! Je trouve.


Succédant à Auguste Pinoteau (un français de France) à titre de surintendant, Émile Bernadet (un belge de Belgique, je crois) devient responsable des parcs de la Ville en poste de 1910. Il habitera d’ailleurs sur les lieux… je regrette cette époque où le responsable était sur place avec une intimité paysagère incomparable! À la même époque que l’on construit le pont rustique dessiné par Clovis Degrelle (un autre Frenchy) vers 1914, Bernadet et/ou Louis-François Chollet (un Frenchy? ché pas...), responsable de l’aménagement, qui dessine la plantation des peupliers vers 1915.
Mais le Plan Directeur ne s’étend pas sur le sujet et on y lit: « L’espace réservé au manège militaire est formalisé par un grand anneau de parade souligné par la plantation de peupliers alignés, dont certains subsistent toujours. » 
Ça manque de raffinement et d’imagination. Je trouve. Ce sont après tout les plus grands arbres du parc! Et comme bizarrement plantés. Vous pouvez aussi croire que j’en ai trop (d’imagination, parce que le raffinement ne me caractérise pas du tout).
Par ailleurs, vous vouliez « Un espace ouvert, accueillant et rassembleur »? Vous l’aviez à portée de main… sous les clôtures Frost. Fallait les enlever. C’est raté!


Empêcheurs de danser en rond, anti-festifs, les mastodontes du parc La Fontaine et le cartouche mémorial ne font pas partie de l’avenir du parc… L’amnésie est le manteau qui abrille notre regard myope… 
Au lieu de retirer les clôtures et de raser les terrains de baiseballe, rétablissant ainsi la grande plaine de rencontre cernée des peupliers Carolins, on ajoutera encore des installations (ou quelques patentes à gosses, soyez certains…). On semble opter pour une densification des installations et des usages. On semble ailleurs dans le parc vouloir réduire et rectifier certaines plantations maintenant matures… Oui, il y a eu du plantage de n’importe quoi, n’importe où, mais… Patrimoine arboricole? Vous rigolez?
L’écran d’arbres et d’arbustes derrière les gradins du Théatre de Verdure est en réduction depuis quelques années. La fièvre des aménagistes s’exprimant musicalement avec de douces tronçonneuses. J’ai même vu des arbres sains (dont une grande aubépine) marqué pour la coupe… Ah! le charmant (et discret) petit bulldozer des dezigners… 
On est en 2018. Alors ça prend du Momento Factorino, du spectacle… faire du travail paysager (dans le sens approprié dans ce parc: aménagement paysager qui tienne sérieusement compte des arbres et de leur histoire…)? 
Na… c’est pas créatif. 


PS: si vous lisez ce document: Inventaire phytosanitaire du parc La Fontaine (pour télécharger, voyez plus bas). Personne n’est obligé de tenir compte de mes avis mais si l’on a tenu compte de mon identification des peupliers de Caroline (Populus x canadensis) et changé l’information dans les inventaires, pourquoi ne pas aller plus loin et noter la présence de l’orme lisse (Ulmus laevis, j’en ai amplement parlé dans ce blog)? 
Tous les détails sur cet arbre inconnu dans mon livre Stabat Arbor. (publicité éhontée)
Je crois aussi avoir signalé l’absence de l’orme de Thomas (ou orme liège, Ulmus thomasii). Il n’y a pas non plus d’orme rouge (Ulmus rubra) au parc La Fontaine! Ce dernier c’est ma faute je crois bien…un billet mal-avisé publié ici il y a longtemps. Mais ces rectifications sont des détails, de l’ordre de l’intérêt sérieux pour les arbres du parc, leur meilleure identification dans les inventaires, etc. Toutes choses plus lentes et moins festives vous savez…

Trouvez le Plan Directeur et tous les documents afférants: ici
Lisez l’entrevue de Gabriel Deschambault (avec qui je suis bien d’accord) par Marco Fortier 

Et lisez quelques billets publiés depuis quelques années sur ce blog (ou ailleurs):

Le projet de restaurer cet aménagenent historique et d’assurer une continuité du patrimoine arboricole? Idée folle, sans soutien: c’est fini! Dommage…

Bon weekend!