Tout comme il y a l’architecture potentielle, il y a l’architecture du paysage potentielle. Je continue à écrire sur l’avenir qui ne sera pas au parc La Fontaine.
Si vous me suivez, vous savez que je recommande depuis longtemps l’extraction buldozerienne des terrains de jeu frostement clôturés dans l’espace de rencontre que l’on trouvait autrefois dans l’enceinte de peupliers de Caroline.
Tant au parc La Fontaine qu’au parc Jarry ces grandes pelouses sans grands équipements ne s’emplissent que du souhait de tous de prendre l’air et de se rencontrer. Jouer au ballon rond, au frisbee et toutes sortes de nouveaux jeux un peu patente.
Le printemps est là! Comme il vous plaira!
Ces photos ont été faites un 14 avril. Il s'agit de ce qui reste du grand espace libre d'avant les "avancées" sportivo-modernistes des années cinquante.
Dès les premières chaleurs (enfin, plus ou moins!) la place s’emplit… Je ne dispose pas de photos de mai, juin ou juillet, mais croyez-moi il y a alors beaucoup, beaucoup plus de monde!
Le rapport investissement/utilisation, coût/bénéfice est assez évident! Notez qu'au moment de ces photos, à part trois excessifs dans le nouveau mini-terrain de soccer, personne ne jouait dans les aires d’exclusion des terrains de baseball…
Et comme il faut toujours rassurer nos décisions par une comparaison à l’internationale, voyons Central Park à New-York:
Wiki:
« The Sheep Meadow (le pré aux moutons) est un des espaces de Central Park à New York. Son nom était justifié jusqu'en 1934, dernière année où il a été utilisé comme pâturage. Actuellement, il s'agit d'une pelouse se prêtant très bien au farniente et aux bains de soleil : les New-Yorkais l'utilisent comme une plage. »
Que veulent les gens au parc La Fontaine? Rien du tout...
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