samedi 30 août 2014

Autour de l'île Bonfoin



Vue de l'île Bonfoin depuis l'île Haynes

Cette photo a été prise sur le versant Nord de l'extrémité Est de l'île de Montréal. Tout au bout du boulevard Gouin. 



Vue  (en 1949) de la petite île Haynes et de la coulée Grou qui se jette tout juste au-dessus du petit pont y menant. Cet endroit fait partie du parc régional de la Pointe-aux-Prairies.



Site touristico-historique vraiment discret! Avec un bien curieux Érable argenté (Silver maple, Acer saccharinum). On ne voit pas souvent cette forme avec des branches étalées si basses.


Tous les détails de cette bataille dont je n'avais jamais entendu parler. Colombet a peut-être voulu intercepter les Iroquois qui auraient pu remonter la coulée Grou. Cela aurait été possible et permettait aux Indiens de surprendre les gens de la Pointe-aux-Trembles en n'arrivant pas par le fleuve?


Grenouille léopard, Northern leopard frog, Lithobates pipiens.


Voyez ces photos de l'endroit datant des années '70 dans cet autre billet.



Bon weekend, étendu par la Fête du travail, n'est-ce pas?




vendredi 29 août 2014

Apios americana



Apios americana

Je crois bien que c’est la première fois que je vois cette plante: Apios americana ou patate en chapelet. En France on la nomme glycine tubéreuse. Il y en a toute une colonie ici. La dernière fois (il y a trente ans, faut dire…) que je suis passé par cette île (pointe Est de l'île de Montréal) je n’avais pas vu la plante volubile pourtant si remarquable. Je la connaissais pourtant par la Flore Laurentienne de Marie-Victorin. 
Comment est-elle arrivée? Un semeur discret l’a introduit? 

Apios poussant sur Sumac vinaigrier (Rhus typhina)

Ou alors elle est arrivée toute seule par le mode de propagation que suggère Marie-Victorin: « Les graines de l'apios sont plus légères que l'eau, et cette légèreté, qui aide sans doute à la distribution le long des rivages, est due aux lacunes des tissus de l’embryon ».

À gauche l'Apis et à droite Herbe à la puce, Toxicodendron radicans. Ne pas confondre...
Si c’est le cas on doit trouver le Pénac (autre nom commun) en amont sur la rivière des Prairies ou des Milles-Îles. Marie-Victorin parle d’une « odeur particulière et peu agréable » mais je trouve son parfum si singulier qu’il me plaît.



jeudi 28 août 2014

Le Chrysomèle de l'asclépiade, Labidomera clivicollis




Labidomera clivicollis, le Chrysomèle de l'asclépiade

Je vous ai déjà montré des photos de ces insectes qui dépendent presqu'exclusivement de la plante l'Asclépiade commune (Asclepias syriaca): la chenille du papillon Monarque (Danaus plexippus), le Puceron du laurier rose (Aphis nerii) et la Petite punaise de l'asclépiade (Lygaeus kalmii). 

Il ne manquait que la photo de ce coléoptère: Labidomera clivicollis, le Chrysomèle de l'asclépiade. Voilà c'est fait!






Pour plus de photos et un peu d'information, voyez ces autres billets sur le sujet:

Asclépiade commune 1

Asclépiade commune 2







lundi 25 août 2014

Tinkerbella nana



À gauche: photo John T. Huber. À droite: photo de mydisneyadventures.


Tinkerbella nana, femelle, la barre d’échelle est de 100 microns, un dixième de millimètre. Cette espèce mesure 250 micrometres (0.0098 pouces). Récemment découverte au Costa Rica, cette guêpe est le plus petit insecte connu. Il est de la famille Mymaridae, des parasitoïdes qui se nourrissent des oeufs d’une autre espèce sur lesquels la femelle pond ses propres oeufs.
Le nom est inspiré du personnange Tinker Bell dans Peter Pan, la Fée Clochette en français. L’épithère spècifique « nana » vient du latin nanus et du grec nanos: « petit ». Je ne sais pas s’il faut y voir un rapport avec la Nana d’Émile Zola ou d’Édouard Manet. Je connais le tableau mais je n’ai pas lu le roman.
Il faut savoir qu’en anglais on appelle ces insectes « fairy wasps », ceci expliquant presque cela. Lost in translation on dirait.



samedi 23 août 2014

Bioblitz Champ des Possibles


Je dois me préparer et me rendre à cet événement qui avait été reporté la semaine dernière: BIOBLITZ 2014 au Champ des Possibles



Ci-haut c'est la couverture du livret présentant la connaissance actuelle des espèces au Champ des Possibles. Je crois bien qu'il s'agit d'une première, du moins à Montréal: depuis 2009 nous tenons à jour une liste des observations faites au champ: 301 espèces! Et nous la publions...






Je vous mets cette affichette servant à distinguer les groupes de plantes que nous allons spécialement étudier aujourd'hui. L'inventaire se poursuit avec l'aide de participants volontaires... La biodiversité urbaine gagne à être connue et des espaces comme le Champ des Possibles doivent se multiplier!


Vous êtes donc invités...


mardi 19 août 2014

Bayou,1970. Archipel d'Hochelaga




Sur la rive Sud de la rivière des Prairies en 1970. Ce sont les Iles Rochon, Tanguay et Gagné. Pour vous situer, la Coulée verte du ruisseau De Montigny aboutit à ses îles. 

Toutes ces eaux, rivières, îles et chenaux nous donnent un bayou boréal!

Les photos proviennent des Archives de la Ville de Montréal.













samedi 16 août 2014

Mon heimat c'est l'archipel d'Hochelaga





Une série de photos datant de 1974, rien de très ancien... mais quand même pas trop commun, je veux dire rien de commun dans ce qui est publiquement disponible. C'est mon heimat, mon coin d'enfance, le paysage où mon regard s'est fait. Toutes les vues aériennes devraient être, par une loi constitutionnelle, totalement et immédiatement publiquement disponibles: c'est du bonbon, du matériel à faire rêver si vous voulez mon avis. Provenant des Archives de la Ville de Montréal, j'imagine que les prises de vue ont été faite avec du matériel Hasselblad avec lequel j'ai longtemps travaillé. Dire que maintenant c'est avec un Canon Rebel... 

Remarquez, je me plains pas de mon matériel actuel (je peux même filmer...) mais il me manque cruellement un hélico... mon royaume pour un hélico! Ou un hydravion, vu que mon heimat est un archipel, l'archipel d'Hochelaga (ou de Montréal).

Plus précisément mon coin d'enfance est à la rencontre des rivières Mille-Îles, des Prairies, l'Assomption et du fleuve Saint-Laurent. Je baignais dans l'eau. On pourrait croire qu'avec tout cela je serais presqu'aquatique et nageur hors pair? Non... je ne flotte même pas! 

Sur la première photo, depuis le haut: au loin, fusion des rivières des Mille-Îles et des Prairies. Ensuite le pont de l'Autoroute 40. Sous ce pont c'est l'île Bonfoin et l'îlot Serre. Le vieux pont d'acier du CN et le pont Le Gardeur. L'île de Montréal est à gauche, les ponts jumelés font escale sur l'île Bourdon, à droite de la photo.




Ci-haut le pont du CN passe de l'île Bourdon (à droite) et touche Charlemagne, ville d'importance planétaire parce que Céline y est née... Dans le haut de la photo c'est la rivière l'Assomption qui traverse en serpentant la plaine de la vallée du Saint-Laurent et nous arrive des Laurentides. Au-dessus c'est Repentigny, d'où je venons. Le coin extrême supérieur droit c'est le fleuve Saint-Laurent.



Une autre loi constitutionnelle devrait assurer que le moindre îlot de l'archipel porte un nom. Celui à droite du pont? Anticonstitutionnellement il n'a pas de nom! Le bas de l'image: c'est Repentigny. Ville planétairement connue.



Une autre vue, nous sommes au-dessus de l'île Bourdon, le pont à bagnole (le Gardeur) va vers Repentigny, le pont de ferraille (CN) vers Charlemagne. En haut à droite, Montréal avec la Pointe-aux-Trembles (mais c'est des peupliers deltoïdes) à gauche et derrière, baignant dans le fleuve, c'est le groupe de l'île Sainte-Thérèse (île aux Asperges, île aux Canards, île aux Moutons).



À gauche Repentigny, au centre l'ilôt anticonstitutionnellement sans-nom, à droite c'est toujours l'île Bourdon. Dans le haut de l'image depuis la droite: île à l'Aigle, île aux Cerfeuils et l'île qui m'a toujours fait rêver quand on traverse le pont en revenant de Montréal: l'île au Bois Blanc. Avec son beau chalet entouré d'arbres. 

Mon royaume pour l'île au Bois Blanc!





mercredi 13 août 2014

Dell'Historia Naturale



Ferrante Imperato, Dell'Historia Naturale (Naples 1599)



"Ferrante Imperato (1550—1625) est un pharmacien et naturaliste napolitain, auteur de l'ouvrage Dell'Historia Naturale publié en 1599 et possesseur d'un célèbre cabinet de curiosités au Palazzo Gravina de Naples."


À l'instant, dans mon bureau.


J'ai très peu de vrais spécimens, ils sont habituellement sous forme numérique.




dimanche 10 août 2014

Vedute varia




Le pont Champlain en 1969. Tout va bien, aucun bouchon. 



La carrière Francon en 1970. C'est fou ce qu'on mange du béton.



 1976, trois ormes moribonds.



Photos tirées (et légèrement modifiées) des Archives de la Ville de Montréal.



vendredi 8 août 2014

Arbre remarquable au parc La Fontaine




La partie la plus à l'Est du parc La Fontaine (à Montréal) compte quelques gros spécimens d'Érables argentés (Acer saccharinum, Silver maple). Il est possible que ces arbres soient en fait des vestiges de l'époque de la ferme Logan au 19e siècle.





Le film est monté rapidement (sans titre ou fondu enchaîné) et ce collage avant/après d'après une carte de 1869 et une photo satellite de 2008 aussi... Je vous montre donc approximativement la localisation de cet érable exceptionnel. Désolé pour le repérage vite fait... mais si vous y allez vous ne pourrez le manquer!

Cet arbre au tronc tordu poussait-il au bord du ruisseau comme j'aime l'imaginer? Imaginez un peu si on faisait ressortir ce ruisseau enfoui? S'il s'agit de valoriser le parc, définitivement retirer les rues qui le traversent et mettre à jour le ruisseau qui le traversait serait un geste d'éclat sans précédent.

Tiens je l'appelle dorénavant le ruisseau Papineau...

Et j'en profite pour saluer David que j'ai rencontré alors que je filmais. Nous partageons l'admiration de cet arbre remarquable.






jeudi 7 août 2014

BIOBLITZ 2014 au Champ des Possibles


Copie du Communiqué de presse
BIOBLITZ 2014- Inventaire de la biodiversité du Champ des Possibles




Montréal 16 août 2014 – L’organisme citoyen Les Amis du Champ des Possibles (ACDP) invite la communauté montréalaise à venir participer à la 3e édition du BIOBLITZ annuel du Champ des Possibles. L’évènement aura lieu le samedi 16 août de 10h à 16h au Champ des Possibles. (Remis au 17 août en cas de pluie)

Saviez-vous que plus de 147 espèces de plantes, 22 espèces d'oiseaux, 21 espèces de papillons, 9 espèces de libellules et 5 espèces de mammifères ont déjà été identifiées au Champ des Possibles? Et il y en a bien plus encore ! Les ACDP appelle la communauté à venir participer à une mise à jour de l’inventaire faunique et floral du site.






Cette activité gratuite, éducative et active permettra d’accroitre la connaissance citoyenne de la biodiversité urbaine. Une brève présentation de l'inventaire actuel des espèces du Champ des Possibles sera donnée en début de journée. Avec l'aide des spécialistes, Roger Latour, auteur du Guide de la Flore Urbaine, et Étienne Normandin, entomologue, les participants seront ensuite invités à identifier des spécimens sur le site.

Une attention particulière sera accordée à la recherche des nouvelles espèces de plantes jamais encore identifiées sur le terrain. Innovation cette année: un herbier collectif sera produit et diffusé. Une autre première au Champ des Possibles !






Trop peu d’espaces verts sauvages comme le Champ des Possibles offrent aux Montréalais des quartiers centraux un pareil contact privilégié avec la nature. Les ACDP offrent depuis plus de 5 ans des activités éducatives, communautaires et écologiques visant la mise en valeur des friches urbaines, considérées comme des espaces verts à protéger. 

La reconnaissance de la valeur écologique des friches, en tant qu’espace de conservation de la biodiversité, et de lutte contre les ilots de chaleur,  favorise de meilleures conditions de vie en ville et inspire l’intégration des habitats naturels dans la trame de nos territoires de plus en plus urbanisés.

Venez découvrir et faire connaitre la biodiversité de votre ville !


Pour de plus amples renseignements :

Caroline Magar, coordonnatrice du développement
Les Amis du Champ des Possibles
http://amisduchamp.com/
Le Facebook
lechampdespossibles@gmail.com






mercredi 6 août 2014

Les arbres du parc La Fontaine





Caractériser le boisé (la « forêt » ou l’arboretum) du parc La Fontaine me semble un important défi et un joyeux casse-tête. Peut-être faut-il d’abord, par un détour de son histoire, distinguer les différentes sections? Presque tout a été planté dans le parc mais la section Est (bordée par la rue Papineau) semble compter de grands arbres (Acer saccharinum, Érable argenté) qui se trouvaient naturellement présent avant l’aménagement. Il y avait là un ravin avec un ruisseau après tout. Quoiqu’il en soit ce parc défie l’entendement avec sa cahotique histoire où chaque époque plantait une variété de végétaux sans grands rapports entre eux ou avec ceux des autres époques, résultant en cette étrange accumulation que nous constatons aujourd’hui…




Je cite ici une liste tirée d’une thèse de maîtrise (!) publiée en 2010. La méconnaissance des arbres du parc y est évidente.


« Le parc La Fontaine, par le caractère historique de son aménagement, offre une importante surface végétale dense et mature. Notons que visuellement cette strate végétale contribue à la qualification et à la reconnaissance identitaire du parc. 

Ce boisé se compose essentiellement par d’essences d’arbres telles que:

l’érable argenté (Acer saccharium)
l’érable rouge (Acer rubra) 
l’érable à sucre (Acer saccharum)
le frêne rouge (Fraxinus pennylvanica)
le noyer cendré (Jugtans cinerea)
le marronnier glabre (Aesculus glabra)
le peuplier (Populus Alba) 
le chêne (Quercus ilex L.) 
le chêne à liège (Quercus suber L.) 
le noisetier (Corylus avellana) Pas vu… 
le catalpa (Catalpa bignonioides) 
le tilleul (Tilia cordata) 
le ginkgo biloba (Ginkgoaceae). »



C'est quand même étonnant de trouver un passage aussi médiocre dans une thèse de maîtrise!


Je vous indique quelques correctifs et commentaires sur cette liste:

Acer saccharinum peut-être?
Fraxinus pennylvanica: Fraxinus pennsylvanica 

Juglans peut-être?
marronnier glabre... il est récemment planté... le marronnier d'Inde est présent depuis bien plus longtemps. 
Populus Alba (Populus alba) je ne l'ai jamais vu... je ne crois pas qu'il soit même présent. Les Peupliers de Caroline, eux, sont pourtant sont assez difficiles à manquer...
Les deux chênes mentionnés ne sont pas présents au parc... 
le tilleul (Tilia cordata). Et les très gros Tilia americana??? Ces derniers ont été planté il y a une centaine d'années et me semblent bien mieux indiqués pour caractériser le difficile à caractériser!

Et la massive présence de l'Érable de Norvège?

Addendum: En fait, caractériser ce boisé avec l'érable à sucre est à côté de la question: je n'en ai vu que 2... C'est bien l'érable du Norvège qui est la source de confusion!

J'irai bientôt mesurer les Érables argentés mentionnés. Je vous ai dit que nous avons mesuré tous les Grands Peupliers Carolins???



mardi 5 août 2014

Montréal, 1908



Photo: Neurdein frères, 1908. BANQ.


Montréal vu de l'île Sainte-Hélène. Peut-être plus précisément depuis l'île aux Fraises?



samedi 2 août 2014

Populus victoribus!




Comme un signe de victoire. 


« Le 15 juillet 2014 - L’arrondissement du Plateau-Mont-Royal lance un appel aux artistes afin de créer une oeuvre d’art in situ, tout en donnant une deuxième vie à un arbre du parc La Fontaine. Ce faisant, l’arrondissement souhaite rendre un hommage particulier à l’artiste engagé qu’était Frédéric Back, décédé le 24 décembre 2013.

L’oeuvre d’art, créée à partir d’un peuplier mort, offrira une expérience chargée d’émotions qui sera en parfaite cohérence avec le parc et ce qu’il incarne. Les artistes qui le désirent peuvent soumettre un projet qui implique la participation citoyenne dans la réalisation de l’oeuvre. Les propositions artistiques doivent inclure des activités de médiation auprès des clientèles ciblées. 

La date limite pour présenter un dossier est le 15 août. Tous les détails dans le document ci-joint: »
(Ici)


« Deuxième vie »? « Peuplier mort »? Le problème c’est que l’arbre n’est pas mort… Un autre problème: si vous voulez vraiment célébrer cet arbre, un des super-manifiques-mastondontes-incroyabilesques Peupliers de Caroline, le premier truc c’est de le remplacer en faisant une simple bouture…



Je soyons même pas mort, bâtard!


L’ordinaire (la très, très ordinaire) facilité de faire des boutures avec ces peupliers et d’assurer ainsi la continuité historique de leur présence dans le parc est à mettre en rapport l’apparente hyper-complexité organisationnelle des services d’horticulture (trop lourde pour faire un geste aussi simple? Une bouture bordel!) ou de l’amnésie permanente dont nous semblons atteints. 

On peut aussi déplorer que si nous avons toutes sortes de précautions et réglementations sur le patrimoine architectural nous n’avons guère de soucis devant la perte de pareils Monuments vivants… Ne me dites pas que les coûts de soins ou du prompt remplacement de ces arbres soient prohibitifs. Il est vrai que les considérer Monuments vivants ne permet pas aucune taxation et ne donnerait pas un sous dans nos coffres… 

Préserver notre patrimoine arboricole c'est pas rentable, quoi!

Que faire du parc La Fontaine? D'abord, il est grand temps que l’on s’intéresse attentivement à l’histoire de ses différents paysages et à leur continuité. Ces grands peupliers méritent amplement (amplement de grande ampleur, disons) une présence dans la forme de plantation d’origine (que l'on ne montre pas toujours sur les cartes et plans contemporains d'ailleurs...).


Quelques autres des Vraiment Grands Peupliers au parc La Fontaine.


Vous croyez que ces arbres avaient été choisis au hasard pour être plantés ici?

Vous croyez que la grande et spectaculaire ovale sur laquelle cette armée de géants a été plantée n’a aucune signification culturelle? 

Il est vrai qu'on a stupidement empli cette grande place de rassemblement par une infinie quantité d'installations sportives. Et on en ajoute encore! Au goût du jour, je vous le donne en mille: volleyball de plage... Bikini Village quoi!

Curieux comment c'est l'amnésie qui soit en continuité...

On nous ressort Frédéric Back avec une association tellement facile et au goût du jour... Arbres? Frédéric Back!... expérience chargée d’émotions... participation citoyenne. Voilà! Tous les mots clés sont réunis... C'est si gentil qu'on ne peut rien trouver à redire, n'est-ce pas?

Rien. Sauf: amnésie. Impuissance.


Il est pas mort le peuplier...


Quelques liens sur ces peupliers: un, deux, trois.