Surprise: un Érable champêtre, Acer campestre.
Le quartier où j'habite (habituellement connu sous le nom de La Sérénissime République Arrondie du Plateau Mont Royal) connaît bien des changements avec l'aménagement de pistes cyclables plus sûres et de structures venant civiliser un peu le contact des zautos et des autres aux intersections des rues.
Et on plante des arbres
en quantité! Avec une certaine recherche faut-il avouer. J'ai documenté ce que l'on plantait sur le nouveau terre-plein de la rue Rachel.
À Montréal je n'avais vu
qu'un seul Érable champêtre avant de voir ceux que l'on a
planté il y a dix jours sur la rue Rachel. Le premier est un récente plantation sur le campus de l'Université McGill. Si vous en connaissez faites-le moi savoir...
Il
faut noter que l'arbre a longtemps été impossible à cultiver ici à
cause du climat trop froid. Des essais ont eu lieu depuis la fin du 19e
siècle (à McGill encore) mais au mieux les bourgeons terminaux gelaient à
tous les hivers et l'arbre prenait donc un aspect de buisson bien
garni.
Ci-haut un chêne rouge (Quercus rubra) un arbre supportant bien le milieu urbain. C'est avec le chêne à gros fruit (Quercus macrocarpa) le chêne le plus communément planté à Montréal. J'ai noté aussi que l'on mettait des aulnes glutineux (Alnus glutinosa) que l'on plante depuis quelques temps dans la région.
Hum...
Et en terminant ces courtes notes: un Orme d'Amérique (probablement... nous confirmerons ce printemps!). Un beau sauvageon qui a trouvé le bon endroit où s'installer!
Si l'herbe est toujours plus verte dans le jardin du voisin, qu'en est il des arbres ? Je ne suis pas sûr d'apprécier cette biodiversification.
RépondreEffacerPourquoi? À cause de la nature 'exotique' de certaines espèces?
RépondreEffacerOui, on introduit des espèces et, après, on ne sait plus quoi en faire: le nerprun, la coccinelle asiatique, le moineau domestique, et avant, les français et les anglais (pas de jaloux).
RépondreEffacer