samedi 21 novembre 2015

Coco Seychelles




Illustrations tirées de Voyage à la Nouvelle Guinée, Sonnerat, 1776. (BNF)


Les Seychelles, surtout à cause de ses étonnantes formations granitiques, ont toujours été pour moi source de rêverie voyageuse. Une des îles de l’archipel (Île de Praslin) abrite la Vallée de Mai qui à son tour abrite une forêt  de palmiers: dont le fameux coco d’amour (Lodoicea maldivica). Vous pouvez aussi l’appeller coco-fesse ou coco indécent, la noix inspirant par sa forme toute sorte de dérive (j’ai croisé ce marchand de produit de fesses et autres parties de l’anatomie humaine: Coco de Mer


Pour des images contemporaines du palmier, voyez ce résultat de Google Images


Illustrations tirées de Voyage à la Nouvelle Guinée, Sonnerat, 1776. (BNF)


Les feuilles du palmier sont en forme d’entonnoir qui captent l’eau de pluie (ainsi que le pollen des pieds mâles, cette plante est dioïque) et assurent le soin des jeunes individus. La taille des graines font que ceux-ci ne se trouvent pas souvent loin des parents... Les autres espèces n’arrivent pas à croître dans le sol pauvre, privé d’eau, de phosphore et d’azote. Stratégie parentale végétale… les humains ne sont apparemment pas les seuls à posséder un dimorphisme sexuel avantageux. (ici)


Photos: Chris Mason-Parker et Ch. Kaiser-Bunbury


La flore de l'archipel compte bien d'autres espèces endémiques et la faune n'est pas en reste. Ainsi ce gecko (Phelsuma sundbergi) qui se nourrit du pollen des fleurs mâles du coco-foufounes (du coup je crois que c'est un néologisme ça).




Photo: Tobias Alt. Plage de Anse Source d'Argent sur l'île La Digue, Seychelles


Dans le temps où je m'imaginais Robinson Crusoé, je m'imaginais aussi choisissant mon île. Mon attention se tournait alors vers l'une ou l'autre des Seychelles. Mon choix n'a jamais été arrêté. Je voyage encore.





Terminons sur cet extrait avec Richard Samuel Attenborough. 





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