mercredi 27 janvier 2016

Disparaître pour faire paraître



Tiré de Memento Amori, parution IMMINENTE...


La fréquence de parution des billets sur FLORA URBANA est moins grande depuis bien longtemps déjà. Il m'en coûte beaucoup!

Mais je travaille tout autant ailleurs et, surtout, je travaille sur la préparation d'ouvrages à paraître bientôt. À ce sujet, au moins un changement au programme: mon essai sur la Haie dans le Bocage Urbain attendra le printemps. L'essai est essentiellement terminé mais s'est ajouté une difficulté supplémentaire (si j'en avais besoin...): je ne suis plus dans le projet du Champ des Possibles, ça démotive un peu... Ou du moins ça réduit l'urgence. Voilà: c'était la raison d'être de cet essai! Cherchant un approche d'aménagement innovatrice afin de préserver le site et visant ostensiblement la biodiversité avec une forme écopaysagère négligée: la haie.

Valoriser un terrain vague par son enrichissement écologique et sa transformation paysagère à partir d'éléments paysagers présents n'intéresse pas les autres acteurs.

La continuité conceptuelle étant constamment à défendre devant la disneyfication qui vient de tous les côtés y compris de l'intérieur(!) j'ai eu tout simplement une attaque de nausée...

Imaginez: j'ai entendu dire que des écologistes auraient en quelque sorte volé le projet... C'est de moi que l'on parle. C'est oublier que je ne suis pas écologiste et que, surtout, j'étais de la première équipe qui a imaginé ce projet! Je suis aussi celui qui a insufflé les préoccupations écologiques et apporté l'intérêt pour la biodiversité. À mon corps défendant! Je suis aussi celui qui y a apporté les questions écopaysagères...

Je n'ai rien volé... mais on dirait bien que je n'ai pas assez donné à voir la petite agressivité ordinaire dont j'ai été témoin (et destinataire...) qui ne reconnaît pas le mérite de ma position de fondateur de l'organisme Les Amis du Champ des Possibles et qui a donné une dizaine d'années de bénévolat... qui a blogué sur le CDP comme personne, qui a rédigé un essai...

On aurait imaginé un minimum de mérite et de respect...

Basta! (bon j'ai dit basta il y a deux mois maintenant, je suis maintenant ailleurs et bien occupé...)


Je ne suis pas écologiste mais je suis artiste alors je publierai d'abord un livre d'artiste, question de priorité! Le travail a été commencé en 2004... vous savez comme je suis rapide...


À surveiller donc, le livre Memento Amori paraît sous peu en format iBook.








12 commentaires:

  1. Triste ! Tu m'en a déjà parlé.... Phrase cliché : La vie est un cycle

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    1. Disons qu'il y a des cycles desquels on est pas malheureux de sortir enfin! Merci...

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  2. Je suis étonnée et triste de lire ça! Le champ des Possibles je l'ai connu grâce à toi et j'y croyais grâce à ta vision. Sans toi, ce n'est plus pareil...le projet a forcément beaucoup moins d'intérêt. C'est ingrat, avec tout le temps et l'amour investi....mais j'imagine très bien toutes les batailles à recommencer encore et encore.
    Meilleure chance dans tes nombreux autres projets, qui nous intéressent aussi!

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    1. Je me trouve comme moussaillon sans chaloupe. Puis, à l'horizon, un petit voilier m'attend... Merci de t'intéresser généreusement à mes projets.

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    1. Ça fait plaisir à entendre! Me reste à trouver quelque élection! Merci.

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  4. Triste nouvelle. Eh oui, la disneyfication du monde. Bonne voile à l'horizon !

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  5. Homo homini lupus... Triste nouvelle.

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  6. Planter des arbres, c'est comme faire des enfants. Les voir grandir, les laisser faire leur vie, en voir périr certains, être là pour soutenir ceux qui en auront besoin...les gens comme toi laissent une trace sur le paysage. Ils influencent aussi les architectes du paysage: je vois plusieurs projets qui intègrent des aires naturalisées, on ne voyait pas ça jadis. Bonne continuation! Les arts ou l'écologie, il n'a pas vraiment de différence.

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    1. Je suis bien d'accord: "Les arts ou l'écologie, il n'a pas vraiment de différence". J'ai plein de projets des deux côtés. J'aimerais bien que les journées aient 36 heures! Merci Caroline.

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