mercredi 10 février 2016

Épervier de Cooper dans la ruelle!



En fait ça c'est chronologiquement la dernière photo.


Lundi 15h10, temps d'une pause et d'un thé. J'arrive dans la cuisine juste à temps pour voir du coin de l'oeil une ombre passer devant la fenêtre.


Détail des photos.


J'approche de la fenêtre et je constate qu'un oiseau de proie s'est perché dans le peuplier. C'est probablement celui que je vois se percher sur la croix de fer de l'église Saint-Jude du Yoga sur Saint-Denis?

J'hésite: le regarder enfin de proche cet oiseau?

Ou aller chercher mon kodak pour le photographier. Si je reviens de l'autre bout de mon immense appartement, l'oiseau sera-t-il encore là??


Il m'a vu! Détails des détails des photos.


Alors je suis allé chercher mon numériseur à photon et j'ai pris cette première photo à gauche, à travers le vitrage. J'hésitais de sortir sur le balcon pour faire des meilleures photos: l'oiseau se serait envolé dans les quelques secondes de la manoeuvre. Je sortis néanmoins en refaisant rapidement les réglages de l'appareil et j'ai eu le temps de faire quelques clichés... la photo de droite, un peu plus nette, est prise à l'extérieur.




Tout juste à temps capitaine! L'oiseau s'envole tout de suite (ces oiseaux vous repèrent rapidement: il m'avait déjà repéré alors que je le photographiais de l'intérieur!) et bien que ni l'appareil, l'objectif de mauvaise qualité, la lumière moche ou le photographe ne soit préparé pour la chose (le thé n'est pas encore pris mais mon dévouement de documentation sportive et mon goût du risque sont bien connus) je clic et reclic alors que l'oiseau me passe au-dessus de la tête...


Bon... j'ai tout de même quelque chose! Des photos assez bonnes pour identifier ce juvénile (et magnifique!) Épervier de Cooper (Accipiter cooperii, Cooper's Hawk). Les plumes maculées de "gouttelettes" sur la poitrine, la queue arrondie, aux plumes inégales et avec une marge blanche plus large distingue cet oiseau de l'Épervier brun. 

Je vous ai déjà dit qu'avec un entraînement, ce rapace assez fréquent et apparemment bien adapté en ville serait un excellent contrôle biologique des chats errants?


Qu'en pensez-vous?


Allez voir cet autre billet sur le Grand Duc du Plateau





5 commentaires:

  1. Réponses
    1. Et fugace! Mais je le vois roder (de loin) dans le coin depuis quelques semaines...

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  2. "contrôle biologique des chats errants"
    Il y a beaucoup de chats errants à Montréal?
    et donc les autres, pas errants.
    :(

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    1. Je ne sais pas pourquoi certains s'offusquent de la proposition. Les chats bénéficient d'une large protection même quand ils se révèlent de dangereux prédateurs. On ne semblent pas avoir autant de sympathie pour les oiseaux... C'est le contexte de mon commentaire ironique: et comme ce blog s'intéresse à la biodiversité urbaine... La règle me semble pourtant si simple: gardez votre chat dans la maison... pour sa sécurité et celle de l'avifaune!

      Errants ou pas les chats sont un problème écologique...

      Voyez par exemple: http://quebec.huffingtonpost.ca/roger-latour/discrete-disparition_b_1299303.html

      http://quebec.huffingtonpost.ca/roger-latour/le-chat-est-un-predateur_b_1312661.html

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