samedi 1 mars 2014

Le ciel italien de Montréal en 1829



Détail d'une toile de Duncan, 1832. Musée McCord.


 « L’éclat pur et brillant de notre ciel, durant notre court et luxuriant été, n’a rien à envier à l’Italie; et la lueur de la lune canadienne ne perd rien de sa splendeur quand on la compare à ce qui brille sur les mosquées et minarets d’un ciel d’Orient. »

Anonyme, 1829. (ma traduction...)


Mon étude du bocage de Montréal porte aussi sur la plantation d'espèces exotiques ayant eu une importance culturelle. Le Peuplier de Lombardie, un clone mâle d'une mutation du Peuplier noir (Populus nigra), fait partie de ces arbres-emblèmes. Sur la reproduction ci-haut j'ai souligné ces arbres autrefois familiers. L'illustration qui suit est une extraction de ces silhouettes maintenant rarissimes (mais il en survit...) sur l'île.

Pourquoi cet arbre-flèche était-il si présent à Montréal? J'ai toujours pensé que c'était en quelque sorte un appétit du sud que les Anglais cultivaient... 


 Présence du Peuplier de Lombardie en 1832.


En Grande-Bretagne l'éducation des jeunes hommes de très bonnes familles les menait vers l'Italie lors de leur Grand Tour. Il arrivait toutefois que l'Empire les souhaite installés à Montréal... Le devoir les fixait dans une territoire gelé la moitié de l'année...

L'arbre, sous le beau ciel de Montréal, donnait un peu l'illusion, pendant quelques mois du moins, qu'ils étaient sous d'autres latitudes... en Italie, par exemple.


Le ciel de Montréal complétait le tableau, étant encore plus beau que celui de la baie de Naples...


Le ciel de Montréal, en mai ou en juin? C'est encore l'Italie...






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