Autrefois, quand le processus de la photographie argentique était courant, c’étaient les plus hautes lumières qui laissaient une trace noire sur la pellicule. Exposer un négatif à une vue qui contenait une ombre profonde ne laissait aucune trace sur celui-ci… Ce n’était que lors de l’agrandissement du négatif sur le papier photo (négatif lui aussi) que cette absence de trace se révélait par inversion: une tache noire s’imprimait.
L’ombre de ces Peupliers de Lombardie nous parvient donc, après de nombreux détours chimiques puis numériques. Comme la renaissance de l’ombre de disparus…
Pour vous situer: nous sommes au pied du mont Royal (en 1973).
HD: L’Hôtel-Dieu de Montréal
En vérifiant sur des photographies aériennes contemporaines (Google Maps) il y a encore aujourd’hui des arbres fastigiés à cet endroit. Mais de quelle sorte arbre peut-il bien s’agir? On a abattu la plupart des vieux Peupliers Lombards à Montréal. Le printemps venu j’irai constater s’il s’agit de Peupliers ou des Chênes fastigiés par exemples.
Populus nigra 'Italica', Peuplier noir d'Italie ou Peuplier de Lombardie, Lombardy poplar.
D’après la photo VM97-3_13P077, Archives Ville de Montréal, 1973.
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