Je suis en vacance. Pourquoi pas?
Les vacances c'est bon pour cogiter. Et répondre à de difficiles questions.
L'auto-publication, en numérique et sur une plateforme fermée en plus (iBooks) est une entreprise complexe. Mais vous savez, la moitié des adultes au Québec possèdent des tablettes et 45% de ceux-ci ont des tablettes iPad.
Alors mon truc, c'est fou... mais qu'à moitié!
On pourrait alors croire qu'il y a un public potentiel pour mes livres? Il s'agit après tout de plusieurs centaines de milliers de personnes. Mais comment les rejoindre? On croit qu'il faille avoir une plateforme et compter sur les réseaux sociaux. J'ai ce blog, Twitter et Facebook. Des centaines de personnes et des organismes s'intéressant au verdissement, à l'environnement, à la biodiversité, aux arbres, etc. me suivent.
Abonnés sur ce blog: 213 (1392 billets et plus de 820,000 pages lues...)
Abonnés sur le Facebook: 922
Abonnés sur Twitter: 632
Je crois avoir rempli ma part du contrat. Mais trop peu jouent le jeu...
Avec Rachelle Renaud de Côté cour côté jardin, dernière entrevue.
Ce blog, ce Twitter et ce Facebook ont tous été mis sur pied pour (eh oui...) pour aider à la diffusion des mes projets et publications. Depuis 10 ans maintenant. Il faut voir loin! Mais pas grand monde regarde... et à peu près personne ne lève le petit doigt pour "retweeter"... à part quelques fidèles que je remercie sincèrement.
Certains sites web d'organismes connus piquaient mêmes mes photos... vous croyez qu'il allaient ne serait-ce que "retweeter" des messages directs les invitant à diffuser la parution de mon dernier livre? Étant donné qu'ils semblent si intéressés par mes trucs... retour d'ascenseur et tout et tout?
Nah! Des radins, des ostis de radins!
Rien de bon à noter.
Si je faisais des livres de recettes néolithiques, du Harlequin hardcore en série hebdomadaire, du militantisme pseudo-écologique spirituel, de l'agriculture Hurbaine, du design ludique style CPE, etc... Je pourrais probablement prendre l'avion vers quelque part!
Non, j'irai nulle part!
La musique en numérique: pas de prob! L'auto-production de musique en numérique: tout le monde aime, les indies ont la cote! Mais les livres en numérique, tout à coup c'est difficile... l'odeur de l'encre fraîche, la texture du papier, l'estampe d'un vrai éditeur, etc. étant apparemment des conditions sine qua non.
L'indépendance d'esprit, l'originalité du propos, la qualité de la recherche, du visuel soigné et précis, le partage de la découverte, l'invitation à l'observation, sans abattre des arbres pour les publier... non? pas d'intérêt? Patrimoine arboricole, identification des arbres, ajout à la flore du Québec? Non?
C'est pas assez pour piquer la curiosité de journalistes et chroniqueurs? Ou de simples lecteurs???
Comment alors rejoindre les centaines de milliers de personnes qui ont les appareils pour lire mes livres?
J'irai nulle part et me garderai à l'ombre de vos pensées.
Quatre livre en deux ans... "ya longtemps que t'as rien publié". Ouais, c'est ça Madame, vous vous tenez vraiment au courant de votre domaine...
Alors comme une fatigue, encore lourde. Optons pour du repos et du ressourcement. Faire du yoga-vanilla? Aller au spa me faire chatouiller les orteils par des ti-poissons cutes?
Des vacances. Peut-être cela se traduira-t-il par de simples ré-aménagements conceptuels? Comme écrire en anglais...
On ne rediffuse pas mes messages mais on m'invite tout de même pour faire de la radio où ya personne... J'y suis allé, je suis toujours bien de service... ou plutôt: j'étais de service... parce maintenant je n'ai plus de laine sur le dos...
Des radis, des radins, des orties, des ostis de radins!
Oui, des vacances, longues vacances, je te le souhaite ! Des fois, on ne veut pas en revenir. Quand on n’a plus de plaisir, vaut mieux arrêter. Se poser des questions. Ce n’est surement pas comparable, mais c’est pour des raisons similaires que j’ai arrêté de créer de la musique.
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