samedi 13 octobre 2018

Stenoglottis longifolia




Stenoglottis longifolia, une orchidée terrestre (lithophyte en fait: elle pousse souvent sur des rochers moussus). Facile de culture, ne demandant qu'un substrat bien drainé (important!) et une bonne lumière. La plante produit de nombreuses pousses sur les racines. Le spécimen actuel (j'ai cette plante depuis 1995) a été complètement "refait" et dans une année ou deux il reprendra cette occupation multiple du pot avec une floraison conséquente...

Je possédais une variété de cette espèce avec une feuillage tacheté de pourpre, au bord finement ondulé, un peu comme la pâte à lasagne... Je doute retrouver cela!




Par ailleurs, nonobstant les résultats décevants de mes livres numériques et les commentaires peu encourageants à cet effet, je travaille, en la plus complète et plaisante liberté, à mon prochain livre numérique: Walker. La sélection des images finales n'est pas encore terminée: à partir de 400 photos pré-sélectionnées je dois encore réduire à une centaine...

La méthode est des plus différentes, légère et rapide (enfin plus rapide...): ce sont des clichés fait avec ma tablette iPad, sans traitement ultérieur (ou presque). La sélection des simples photos se faisant ensuite dans l'app Photos.

Ça n'a tout de même rien à voir avec le travail de recherche, documentation, prises de spécimens à travers les saisons (et les années...) et fabrication patiente des planches botaniques de mon précédent livre!

La plus complète et plaisante liberté je disais...

Je n'ai aucune attente particulière avec cet autre livre: je continue à inclure des petits trucs (clips vidéo, son, animation, etc.) ici et là, convaincu que le format numérique enrichi offre des possibilités didactiques intéressantes ou des machineries narratives ouvrant un peu l'idée du livre...

Nombreux sont ceux qui disent que je perd mon temps avec l'auto-publication de livres numériques. Je leur répond: encore plus nombreux sont ceux qui ne prennent pas la peine de voir mes livres ou de partager la nouvelle de leurs parutions!

L'intéressante question est celle-ci: Ce sont mes livres qui "marchent" pas? Ou c'est la peur de la nouveauté des éventuels lecteurs, leur attachement au papier qui sent bon, à la marque certifiée qu'offre un "vrai éditeur" ?

Tant de questions! Je lance une autre balle, vous avez votre raquette?








1 commentaire:

  1. Bonjour Roger
    Ben justement. je reviens de ma game de handi-tennis. Comme je n'avais pas encore fait de commentaire et que tu sembles avoir remonté un peu la pente de la déception, je m'en vais rajouter un peu de savon. Il n'y a pas de raison que je sois le seul à avoir la jambe dans le plâtre.
    Tout ça pour dire que pour faire de l'argent dans l'édition, auto ou pas, il faut suivre les tendances du lectorat (ou de ce qu'il en reste) et regarder ce qui marche. Les images et les vidéos, c'est winner. En ce qui concerne le sujet, il faut faire rêver et ce qui fait rêver les masses en ce moment : le développement personnel (estime de soi et apparence physique), les guides pour faire de l'argent le plus facilement possible (comme faire un guide pour faire de l'argent facile), les solutions aux maux du moment comme l'obésité, le mal de dos, la dépression, l'hypertension (inutile qu'elles fonctionnent, je rappelle qu'il faut vendre du rêve). Dans le récit et la fiction, la souffrance, la maladie, le malheur et le traumatisme psychologique, c'est bon. S'ils sont surmontés, c'est encore mieux (toujours le rêve).
    Question vidéo, il faut du pratique simple (genre: comment éplucher ses carottes ? et encore c'est limité à une clientèle jeune et écolo-bio-militante). Il y a aussi le corps (à condition qu'il soit jeune, musclé et tatoué) et l'exploit stupide (survivre au séchoir à cheveux dans le bain, sauter d'un quai à l'autre du métro juste avant qu'il passe). Dans le dernier cas, il n'y a pas de limite. Un scénario pour une série télé, ça aussi, c,est bon. Faut viser le quotidien poche et l'identification des téléspectateurs ou de leurs voisins aux personnages pour que ce soit retenu.
    Pour ce qui est de la nature et de l'environnement, je ne vois pas ce que tu pourrais vendre. Les gamins croient que les filets de pêche ramassent des sticks de poissons panés et ne savent pas à quoi ressemble une vache. Alors, la différence entre l'orme liège et l'orme d'Amérique ...
    Bon, sur ce, je te souhaite quand même bon courage et surtout de ne pas abandonner. Moi, je me suis intéressé à tes activités après que l'on m'ait acheté et offert ton guide sur la flore urbaine.
    À plus

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