d’après le livre “The world without us” de Alan Weisman
Voici donc une idée de ce qui arriverait si l’humain disparaissait instantanément. La nature reprendrait ses droits. Mais au-delà de cette vision péri-catastrophique nous sommes mis en présence du potentiel de la biodiversité urbaine. Ce qui est montré ici comme une menace permanente nécessitant un entretien constant de nos habitations et infrastructures est paradoxalement ce sur quoi nous pouvons justement compter afin de mitiger un peu les effets néfastes du milieu urbain sur notre santé. Nous n’avons qu’à penser au rôle de régulateur de la température de la flore urbaine (arbres et autres plantes). Il en va de notre intérêt et de notre santé de faire une place généreuse à la biodiversité urbaine. Pour les alarmistes cela réduirait d’autant les risques de catastrophes environnementales...
entrevue sur le High Line à New York alors que l’endroit était encore sauvage!
La proposition de Weisman s’inverse donc et c’est alors une démonstration du riche potentiel de la biodiversité urbaine. L’alarmisme/catastrophisme environnemental ne m’a jamais semblé le meilleur moyen d’approcher des solutions. On les imagine alors extraordinairement complexes. Elles sont probablement plutôt simples et discrètes. Le gros du travail est bien souvent (comme toujours...) celui à faire sur nos représentations. Elle est où la nature en ville? Un coup de pioche et on retire un bout de béton ici: “la voilà la nature: attendez un peu que le vent ou l’oiseau fassent leur travail!" On peut même les aider et faire un peu de plantation. En équipe, quoi!
Les processus biologiques et la biodiversité urbains sont les meilleures alliés que nous ayons pour améliorer notre milieu de vie. Faire avec ces “machineries” efficaces et ces espèces adaptées en “attente” est tout à fait naturel...
Merci à Henri Lessard de m’avoir rappellé le livre d’Alan Weisman.
Les processus biologiques et la biodiversité urbains sont les meilleures alliés que nous ayons pour améliorer notre milieu de vie. Faire avec ces “machineries” efficaces et ces espèces adaptées en “attente” est tout à fait naturel...
Merci à Henri Lessard de m’avoir rappellé le livre d’Alan Weisman.
Au début, quand j'ai lu le titre de ce billet, j'ai cru à une suite du film «Hiroshima mon amour», d'Alain Resnais. Mais non.
RépondreEffacerIl ne t'a même pas fallu 24 heures pour pondre ce texte et rassembler la documentation. Bravo, très bonne capacité d'improvisation.
Si les humains disparaissaient, la Terre ne s'en porterait pas mieux. Les citernes des usines chimiques et des raffineries laisseraient s'échapper leur contenu toxique, les produits radioactifs se diffuseraient des centrales nucléaires - du moins de celles qui n'auraient pas sauté après quelques jours d'abandon...
Je ne parle pas des incendies allumés par la foudre : usines, villes regorgeant de produits synthétiques, dépotoirs à pneus, etc. Jolies sources de fumées contaminées tout ça...
De quoi empoissonner la Terre durant des centaines de millions d'années - en particulier avec la pollution radioactive.
Bref, nous sommes condamnés à habiter la Terre pour quelques centaines de millions d'années au moins, rien que pour entretenir nos installations et gérer nos déchets.
Bel avenir en perspective, non ?
Une des conséquences serait la disparition des blattes qui dépendent de nos habitations chauffées! Nous sommes responsables de ces animaux domestiques...alors gérons la catastrophe!
RépondreEffacerMerci de ton rappel réjouissant!