lundi 25 janvier 2010

New Ferry Butterfly Park


Hilary Ash faisant son appel à la population


Ça se passe dans le Cheshire au Nord-Ouest de l’Angleterre (d’où vient le chat de Lewis Carroll). C’est l’histoire d’une réserve naturelle gérée par des bénévoles et menacée de fermeture. En plein milieu urbain, accessible par les transports en commun, à distance de marche de 2000 écoliers dans un quartier avec peu de milieu naturel. Le bail de location datant de 1993 prendra fin, le nouveau propriétaire a des projets et veut reprendre l’endroit avant la fin du mois.


Polygonia c-album, comma butterfly, Robert-le-Diable. Wiki photo: Maedin Tureaud


Une pétition a été lancé: 3500 signatures... La mairie a donc procédé à l’expropriation le 14 janvier afin de préserver l’endroit de la fermeture. La justification: la décision a été prise sur des bases environnementales et sociales!  Ce coin de nature abrite près de 400 espèces de papillons, araignées, plantes (y compris deux espèces d’orchidées), etc. Quand tout sera légalement réglé la mairie vendra ou louera l’endroit au Cheshire Wildlife Trust qui veillera à la réserve et sa gestion par la communauté locale: le Wirral Wildlife. Le Butterfly Park compte sur 35 volontaires qui s’occupent de l’entretien de la gestion et des activités pédagogiques.



Primula veris, cowslip, primevère officinale. Photo Hilary Ash

Quel est donc ce milieu naturel et ce paradis des papillons (ah! les Anglais!)? Du début du 20e siècle jusqu’aux années 70 l’endroit était une cour de voie ferrée, un lieu d’entreposage de charbon, une usine de traitement de l’eau, une fabrique-à-brique, etc. Cela vous rappelle quelque chose?

Un terrain sans valeur a été converti en un riche réserve de biodiversité urbaine par des bénévoles. À ceux qui sourcillent ou s’amusent (il doit bien y en avoir!) quand je parle de RéBU (réserve de biodiversité urbaine): vous avez raison, mon idée n’est pas originale du tout... et elle est même assez ancienne. Et elle s’incarne assez brillamment dans la Cheshire!

Trouvez les détails ici: Wirral Wildlife


4 commentaires:

  1. Le chat de Cheshire doit sourire encore plus largement...

    Plus sérieusement, ça donne un solide précédent à ton projet de RéBU.

    Une bonne idée exportable et adaptable un peu partout...

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  2. Merci Charles.

    Henri: Le chat est assez souriant en effet! Et il y a des chats un peu partout qui vont sourire.

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