mardi 25 octobre 2011

Impatientes pas pressées




Impatiens niamniamensis (Impatience de Zanzibar, Parrot Impatiens) survit jusqu'à 2-3°C... Cultivée.

Un court passage ensoleillé dans le ciel gris, quelques minutes de chaleur et de lumière lors d'une marche hier. Qu'est-ce qui fleurit un 24 octobre? Pas grand chose… Les arbres après une démonstration variée de colorisme sont maintenant à jeter leurs feuilles. Sauf les érables de Norvège encore bien verts! À Rome comme les norvégiens...


Impatiens glandulifera (impatiente glanduleuse, policeman's helmet), cultivée.


Les espèces exotiques ne répondent pas comme les indigènes aux signaux saisonniers. Si l'érable de Norvège se croit en septembre les impatientes elles sont encore en juillet. D'ailleurs c'est l'été perpétuel avec ces explosives. Dansons! Jusqu'à l'engourdissement fatal...



I. balfourii (impatiente de Balfour, poor man's orchid). Spontanée et installée avec Impatiens glandulifera!


Ces trois impatientes sont réunies ici en fonction de leurs jusqu'auboutistes efforts de floraison. Les fleurs sont encore bien juteuses de nectar malgré que même les besogneux bourdons soient apparemment enfouis en hivernage. Ce qui était générosité sucrée infinie de leur nectar n'est plus que pure dépense sans but... Qui boira?



La lumière froidement horizontale de la fin Octobre


J'aurais dû aller vérifier si la colonie de Impatiens parviflora pas très loin est encore en fleur.  S'il ne pleut pas aujourd'hui j'irai vérifier. À titre de comparaison je ne me souviens plus si les impatientes indigènes (Impatiens capensis et I. pallida, présentes pas très loin au mont Royal) sont encore en fleur? Quelques dizaines de mètres de plus en altitude suffisent probablement au gel d'arriver plus tôt.  


On est loin de Zanzibar...


1 commentaire:

  1. On avait l'été indien, on a en plus l'été des impatientes, ces «jusqu'auboutistes» de la floraison.

    N'empêche que j'ai froid pour elles.

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