Tout est beau et vert.
On est pas en Californie, on est au Groenland!
Le « statement » décoratif provoquant avait appelé une réponse: ces pots furent rapidement renversés par des rustres. Ah! les sacrés rustres! Ces êtres rustiques, rudes et rudéraux… aux coeurs noirs, sans aucune beauté…
Tout est beau et mort.
Comment fait-on fait pour appeler cette installation, de pur toc, de la beauté? Platon en aurait-il contre le béton? Comment arrive-t-on à qualifier de beau ce qui n’est que qu’une célébration exécrable du « bon goût que moi et mes pareils partageons », une exposition publique de son statut social privilégié?
Je ne sais pas qui a fait le travail, qui ressemble plus à de la fleuristerie néo-californienne qu’à de l’horticulture (même celle avec des notions les plus élémentaires: tenir compte du climat).
La semaine dernière. Faudrait des feuilles en plastique.
Voilà la prétention esthétique maintenant armée d’ignorance: du beau (d’horribles cultivars) dans de beaux pots et le bel hiver qui arrive. Les végétaux survivront-ils?
Non! Ils n’ont pas survécu…
Ça doit être à cause des rustres…
Voici Tiré d’un billet du 14 septembre 2013:
« Où le bât blesse c'est l'installation de ces ridiculement énormes et verticaux pots de fleurs en toc. Si les aspects de régulation de circulation semblent porter les fruits attendus, l'aménagement décoratif digne d'un magazine de déco est un flop ennuyant. Une esthétique de terrasse-jardin privée, de bon goût pour nouveaux-riches... Subtile et déplorable gentrification... Faites-le chez vous si ça vous chante, mais ici? Quel est le message? "La ville est le prolongement de mon chez moi confortable"? Ainsi des gens ont été choqué d'incompréhension quand des mecs pas commodes et probablement ivres (n'est-ce pas?) ont renversé nuitamment les pots bien hauts, faits pour être renversés...
Le sens de la beauté assurée semble connaître des dissidences… »
En réponse à un commentaire j’ajoutais que: « Les pots bien hauts sont effet facile à renverser, c'est ce qui arrivé. On a pensé "design" avant "solide", "pratique", etc. »
Le « etc » c’est le climat… les plantes ont gelés et ont attrapé la mort.
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