samedi 1 août 2015

Sur les arbres (et orchidées) du Parc La Fontaine




L'usage de plus en plus intensif de nos parcs conduit à l'usure. D'où la nécessité de certaines mesures... Depuis quelques années au Parc La Fontaine on essaie de limiter la circulation avec de clôtures basses et de petites affiches. On pense ici aux arbres et à leurs racines. On aurait souhaité la même protection au parc de l'Aréna Saint-Louis où le Marché des possibles amène une circulation excessive...




Les plantations récentes dans la haie au lot Bernard du Champ des Possibles ont entrainé une signalisation qui cherche à réduire les traverses de la haie. Nous verrons plus tard quel sera le succès, quelle modification de la circulation nous pourrons obtenir... Les clôtures donnant accès on été ouverte et offre une entrée qui n'endommagera pas les plantations qui enrichissent les lieux.



Je suis finalement allé voir ces nouvelles plantations au Parc La Fontaine: ci-haut un des nouveaux Tulipier de Virginie (Liriodendron tulipifera, American tulip tree). On aurait pu le croire mort mais quelques nouveaux bourgeons se sont développés. Bonne chance!



Vu de l'écorce du Frêne commun (Fraxinus excelsior, European ash). C'est le seul spécimen du parc. Quelques branches du houppier sont défeuillées... Espérons que ce n'est pas une des nombreuses maladies qui attaquent les frênes...



Le beau feuillage de l'Arbre au liège de l'Amour (Phellodendron amurense, Cork-tree). Bronwyn Chester (son livre ici) m'avait fait découvrir cet arbre ici-même. Nous imaginions une échelle d'appréciation de la qualité de l'ombre que donne le feuillage d'un arbre donné. Le phellodendron avait une très bonne note mais nous convenions que le Noyer noir (Juglans nigra, Black walnut) se méritait encore plus de points.



Tant des Tilleuls à petites feuilles (européen, Tilia cordata, Small-leaved Lime) que des Tilleuls d'Amérique (Tilia americana, American linden) ont attrapé la mort. J'en ignore la cause. Notre espèce indigène fait de nombreux rejets de souches et les feuilles de ces nouvelles tiges sont énormes.



Vue du bassin Sud. Dans le coin gauche des rejets de souche de tilleul dans une zone en naturalisation qui s'y trouve par un heureux mélange de négligence et d'opportunité. Je l'ai souvent dit: passer la tondeuse ici est une inutile épreuve de force, de bruit et de pollution. Comme la pente est trop prononcée pour être invitante et s'y assoir, on laisse aller la nature et ce n'est pas du tout une mauvaise idée.



Voilà le résultat de cette attitude de laisser-faire: l'orchidée urbaine Épipactis petit-hellébore (Epipactis helleborine, Broad-leaved Helleborine) s'est installée et fleurit avec enthousiasme...

La négligence a souvent meilleur goût!








3 commentaires:

  1. “une échelle d'appréciation de la qualité de l'ombre que donne le feuillage d'un arbre”: quelle étonnante bonne idée!

    Et je pense à plusieurs paramètres…

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  2. Ayant grandit dans l'ancien Plateau (celui du Atomic bargains store), j'ai connu le parc Lafontaine des années 60. Il y avait des petites clôtures de fer forgé partout partout partout qui délimitaient les sections gazonnées du parc. Enfants, on s'amusait à courir et à sauter par-dessus toutes ses petites clôtures.

    Jean-Claude

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    1. Oui, les modes changent et on oublie la fonction d'origine de certains éléments de l'aménagement... L'erreur est admise et on remet aujourd'hui ce qu'il y avait là autrefois.

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