Mill Ends Park est un espace vert de 452 pouces carrés dans la ville de Portland, Oregon. C’est réputé être le plus petit parc au monde. L’imprécision est de mise: on dit aussi qu’il a un diamètre de 2 pieds: ce qui donne 576 pouces carrés. Nous sommes tous perdus dans cette forêt d’approximation qui n’aide pas l’étude sérieuse.
À l’origine c’est le journaliste d’origine irlandaise Dick Fagan (qui avait une chronique nommée Mill Ends) qui avait remarqué depuis la fenêtre de son bureau un trou dans la chaussée. Un trou qui devait recevoir un poteau ou un lampadaire. Le temps passait et rien n’y était installé. Alors Fagan y planta des fleurs et il inaugura “son” parc à la Saint-Patrick de 1948.
Malgré les pétunias Nalice n’est pas contente d’aller jouer au parc
Le journaliste publiait régulièrement des nouvelles de ce territoire irlandais d’outre-mer. Des Leprechauns vivent dans ce parc et leurs chef est un certain Patrick O‘Toole. Parmi les événements qui y ont eu lieu: des courses d’escargots et des mariages: les gens de Portland se prêtaient volontiers au jeu du chroniqueur. Le parc a eu sa désignation officielle par la ville de Portland en 1976.
À 25 cm2, le Square Saint-Joseph à Montréal: le vrai plus petit parc au monde.
Nous n’aimons guère les imprécisions (des autres...) chez Flora Urbana. Nos équipements de géomatique assistée par ordinateur ont de puissants télédétecteurs d’espaces verts intersticiels. Un catalogue géoréférencé est en assemblage: ces nanos-espaces reçoivent beaucoup d’attention à cause de leur potentiel de séquestration du carbone.... et du lecteur!
Vous n'aimez pas les imprécisions, mais mesurer la superficie d'un parc de forme ronde, c'est vous condamner à courir toute votre vie après la dernière décimale !
RépondreEffacerS'il existe une distinction entre les espaces verts «reliques» (espaces à l'intérieur des villes épargnés par l'urbanisation) et les espaces verts ajoutés (qui se superposent au tissu urbain), ce petit parc appartient à la seconde catégorie. Plus précisément : catégorie «espace vert ajouté non spontané (fruit d'une initiative humaine)».
Depuis ce matin je cherche désespérément *le* commentaire à apposer ici-bas, parce que vraiment j'adore ce genre de billets. Mais je ne trouve pas.
RépondreEffacerAussi vais-je implorer ton indulgence et me contenter de la facilité : LOL.
Chère Geneviève,
RépondreEffacerJe suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à souffrir du syndrome que vous décrivez. Ce n'est pas parce qu'il m'arrive de laisser un commentaire que j'ai trouvé nécessairement quelque chose à dire. Comme ce matin, par exemple... Dans la majorité des cas, j'aurais pu me contenter de laisser un message aussi franc que le vôtre.
@ Géo: j'ai bien écrit les "imprécisions des autres..." les miennes étant ordinairement des velléités d'agrément. À moins que ce soit ma paresse inlassable. La dernière décimale attendra donc un peu...
RépondreEffacer@ Geneviève: je n'ai pas de formule intéressante pour te dire que j'apprécie ton commentaire!
@ tous les deux: je profite sans honte de vos propres billets. Alors recevez ici mes LOL et mes WOW!