vendredi 27 avril 2018

Basilics et tardigrades



Ci-haut, une gravure de Melchior Lorck (c1526 – c1583), artiste dano-germanique. 


En dessinant ce basilic Melchior Lorck représentait, c'est certain, un tardigrade. Les deux ont huit pattes! Évident.
« Le basilic est une bête légendaire, souvent présenté comme un reptile, mentionné dès l'antiquité gréco-romaine comme étant un petit serpent au venin et au regard mortels. » et « Le basilic est censé être né, comme la plupart des serpents mentionnés par la mythologie grecque, du sang qui coula de la tête tranchée de la Gorgone Méduse » Wiki encore.
Les tardigrades ne furent formellement décrits par le zoologiste J.A.E. Goeze qu’en 1773. On ignore pourquoi il n'a pas mentionné la queue et la tête de ces animalcules. Depuis ce temps nous sommes incapables de bien les photographier.

À gauche: Willow Gabriel/Wikimedia Commons. À droite: Milnesium tardigradum, Photo Schokraie.


Les voici ci-haut, les basilics/tardigrades sans queue ni têteÀ travers les siècles, on a décrit et dépeint le basilic de milles façons mais toujours avec une queue et une tête. Jusqu'à cet amateur de Goeze et de son erreur avec laquelle nous vivons encore! 
Il faut dire toutefois que dans la littérature scientifique historique, jamais on ne donne les dimensions de cet animal.
Je suis étonné de découvrir que la bête mythologique (croyait-on) existe mais qu’elle est super-mini-minuscule: environ 1 mm. Reste à expliquer comment Melchior Lorck a bien été capable de la photographier avant l'invention du microscope. Ou du kodak, mais ça, c'est une autre histoire.






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