mardi 24 novembre 2009

Idées dangereuses



 
  l'arbre de Darwin


Quand j’étais enfant en jouant avec le chien de la famille (Mickey, un Lassie) j’avais été fasciné de constater qu’il avait un sens de l’humour. Je lancais le bout de bois et Mickey le prenait pour l’apporter plus loin et se couchait. Vous connaissez tous la suite... vous vous approchez et le chien happe la branche et se sauve plus loin... avec tout le triomphe d’une bonne blague... le chien inverse les rôles en rigolant et fait marcher le petit maître. Un classique n’est-ce pas?



mon arbre pour M. Darwin


Ma tête d’enfant se perdait avec plaisir dans toutes sortes de réflexions sur cette conscience partagée avec une autre espèce. Avec quelles autres espèces cela était-il possible? Ma petite tête et mes maigres connaissances me permettaient de répondre: les singes et pas mal de mammifères, certainement, quelques oiseaux, curieusement. Et surtout: dans quelle position me plaçaient ces simples observations, ces germes de réponses? Où se situaient donc les humains parmi toutes les espèces? Sommes-nous au-dessus? Ou, justement, parmi...



une idée dangereuse



Ce n’est qu’un peu plus tard que j’ai trouvé un texte abrégé présentant les idées du grand naturaliste Charles Darwin. Et bien des germes d’idées trouvaient soudainement réponses. Mon héros Robinson Crusoé avait tout à coup beaucoup plus de travail sur son île... et Vendredi ne venait plus tous les jours.



une autre idée dangereuse



C’est aujourd’hui, il y a 150 ans, que paraissait le livre de Darwin “The Origin of Species”. Il y rapporte d’ailleurs la même anecdote à propos d’un chien... Mais surtout il présente une idée importante qui va tout bouleverser. Essentiellement son idée est simple: toutes les espèces, et le petit maître et le chien, sont liées comme les branches d’un arbre et c’est pourtant encore aujourd’hui une idée dangereuse. Je vous présente donc quelques idées dangereuses de mon cru. Si le mot “chien” n’a jamais mordu personne comment en sommes-nous arrivés à craindre tant de mots que nous avons épuisé les dictionnaires et devons maintenant nous en prendre aux images?




terrain de jeu ou terrain glissant?



Non plus: où allons-nous? Mais: où irons-nous?





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