jeudi 5 novembre 2009

Forêt volontaire


où regarder: en haut ou en bas?

Sur la rue Saint-Denis ce Ginkgo biloba planté par le commerce j’imagine. À son pied, dans l’ouverture faite dans le pavé, une micro-forêt s’est installée. Ce sont des peupliers, les efficaces pompes à carbone. Il est toujours curieux de constater cette préférence entre un arbre au nom qui résonne de mille façons (d’avant les dinosaures, aux mille usages médicinaux supposés ou démontrés, une panacée exotique, etc) et un arbre “ordinaire”, trop local pour éveiller l’attention. Le choix de l’arbre est en un de marketing et d’image: le commerce s’adressant à des jeunes.


ortie, épilobe et amaranthe


Nous voulons plus de verdure? Et plus de biodiversité qui s’ensuit? Réduisons la surface du béton et de l’asphalte et tous ces recouvrements hygiéniques et d’économie d’entretien. Présentez ainsi un sol en ventre humide et vous aurez une forêt. Préparer me semble déjà une ouverture assez généreuse à la biodiversité urbaine. Nous savons préparer, la biodiversité sait trouver. Quelle équipe!

Au pied de ce ginkgo s’est installée une forêt de nains temporaires et un lot de plantes venues d’on-ne-sait-d’où. En plus des espèces sur les photos il y avait : potentille, sénéçon, pissenlit, etc...Cette flore spontanée est la base de biodiversité urbaine. Mon marketing quoi!

P.S. pour les pressés en jugement: je n’ai rien contre le ginkgo, surtout qu’après vérification les fruits supposés puants sentent en fait le fromage Romano. Et j’aime bien le Romano...


Aucun commentaire:

Publier un commentaire