jeudi 14 octobre 2010

Journée des Indiens

“Le plus bel arbre de Laval”

Le bel érable à sucre certainement! Et vu l’affection particulière que nous avons ici pour l’érable à sucre (Acer saccharum) cet individu est connu de tout le monde sur l’île Jésus, le nom de l’île sur laquelle se trouve la ville de Laval, en banlieue nord de Montréal. Nous (et par nous je veux dire Charles L’Heureux et moi) l’avions remarqué plus tôt cet été et nous nous étions bien promis de revenir aux couleurs de l’automne.

Nous avons un peu tardé à traverser le pont de la rivière des Prairies pour venir le voir et avons manqué un des meilleurs moments de cet arbre, avec un peu plus d’orange et de rouge aux feuilles. Nous avons trouvé bien d’autres façons de l’apprécier, entre autre en se couchant dessous et en faisant une sieste! Chasser des arbres toute la journée est un tâche exigeante! 




Mercredi était une journée des Indiens. C’est une nouvelle appellation. La définition restrictive des services météo (de quoi ils se mêlent ceux-la!) nous contraint à n’apprécier les beautés d’octobre qu’à condition que ce soit trois jours de suite! Ce qui fait que nous n’avons pas d’été des Indiens certaines années! Il faut que ça change! Mercredi était justement une de ces magnifiques journées d’Octobre au ciel bleu et l’air parfaitement clair avec des arbres dorés partout: c’était donc à nos sens un morceau de l’été des indiens, une journée des Indiens quoi! Ça n’a pas besoin d’être continu, “sur trois jours minimum”. Voilà! Maintenant c’est décrété! Quand le temps est magnifique et que les érables à sucre vous appellent, c’est une journée des Indiens et ça, ça arrive à toutes les années!



Le titre de ce billet c’est l'exclamation d'un dame avec son vieux père qui faisaient leur marche traversant le parc des Prairies et s’arrêtant pour saluer l’érable. Nous sommes aussi restés un bon moment pour l’apprécier, le photographier et faire une mesure de la largeur maximale de ses branches: 27 "pas Latour" ce qui nous donne: 81 pieds ou 24,6 m. Pas mal du tout si l’on considère que bien des branches ont été coupé.


 
La silhouette de l’arbre a aussi été modifiée par l’émondage de la branche maîtresse au centre et de quelques branches secondaires. L’assymétrie de l’arbre est facile à constater. Il serait aussi un peu plus élevé. Ce qui est facile à constater aussi c’est l’affection générale des gens du quartier: tous semblent le connaître, viennent et s’exclament, se couche dans l’herbe pour y lire ou viennent et le photographie, à pied et à vélo. On peut estimer son âge à environ 150-200 ans. Considérant l’histoire particulière et le destin des arbres ici c’est assez exceptionnel.

Et désolé s’il manque des billets: mon fournisseur d’accès internet connaît des interruptions de service. Et le matin habituellement... quand je termine mon billet et que je veux le mettre en ligne... argh!!! Ça fonctionne maintenant...


8 commentaires:

  1. Magnifique ancêtre, en effet. J'aime bien son côté asymétrique, moi. Ça lui fait un air imparfait qui détonne dans l'oeil; ça lui donne aussi du mouvement.
    Merci de nous le faire apprécier en photos.
    Bon automne!

    RépondreEffacer
  2. Merci Jasmine, espérons d'autres belles journées d'automne afin de profiter de la lumière extraordinaire. Et j'ai hâte (!) à l'an prochain afin de mieux photographier ce grand érable: avec beaucoup de rouge et d'ocre...

    RépondreEffacer
  3. Oui je le connais, il est très beau - au printemps, lorsqu'il se pare de ce vert translucide des premières feuilles...

    Cette année pour la première fois j'ai remarqué que le Mont-Royal, qui était autrefois rouge flamboyant à cette période-ci, n'est plus que l'ombre de lui-même - orangé, qui tire sur les jaunes... C'est triste un peu.

    RépondreEffacer
  4. pis aujourdhui cest le jour des poissons ?!

    RépondreEffacer
  5. C'est vraiment un bel érable. Faut dire qu'il a éliminé la concurrence autour de lui : c'est sans doute lui l'arbre qui cache la forêt. Ou qui la garde à bonne distance.

    Et je vous trouve difficile : pourquoi se borner à une journée des Indiens ? Ce matin, j’ai eu droit à un «trois minutes des Indiens». C'est mieux que rien. Ensuite, le ciel s'est refermé.

    PS – Pendant que j’écrivais, j’ai bénéficié d’un «15 secondes des Indiens» sans interruption…

    RépondreEffacer
  6. @ Geo: Ya de l'indien dans vot' coin! Avec un peu de chance ça viendra par ici.

    À la réflexion les Indiens sont partout, toujours présents et comme l'érable qui cache (ou a éliminé...) la forêt c'est la météo des Blancs qui fait injure et écran au beau temps. Je veux mon 15 minutes des Indiens maintenant! Sioux plait...

    RépondreEffacer
  7. Combien de ' pas Latour ' fait le jour des indiens ? ...

    Superbe ces photos mon Roger !

    Espérons qu'il vivra longtemps cet érable à sucre . En Ontario il y a un spécimen qui atteint les 500 ans .

    Merci pour le billet !

    RépondreEffacer