vendredi 1 juin 2018

Éleuthérocoque à cinq folioles





Je me rendais à la Banca pour transférer vers des paradis fiscaux exotiques d'importants capitaux. Quand soudain ma tête, entièrement prise par de complexes calculs d'actionnariats passifs et de désintérêts décomposés, fût alertée par un coup d'oeil périphérique vigilant: 

Ding! végétal inconnu!

Heureusement que j'avais ma tablette iPad: j'ai une petite histoire à raconter et quelques clichés de la plante à vous montrer.





C'est un petit arbuste enraciné entre le pied du mur d'un immeuble et une bande asphaltée se prolongent jusqu'au trottoir. Une plante spontanée sans aucun doute. Mais je ne connaissais pas ces feuilles alternes, palmées, dentelées. L'arbuste a des aiguillons souples à la base des pétioles. Sur les parties lignifiées de l'an passé ces aiguillons sont rigides.



Avant d'avoir remarqué ces aiguillons, cachés sous le dense feuillage, j'avais toutefois remarqué les inflorescences dont les fleurs ouvriront bientôt.

Ces fleurs me disent quelque chose... en ombelle avec cet air d'Aralie à tige nue (Aralia nudicaulis).




J'étais dans la bonne famille (Arialiacées, il m'arrive de réussir cela!) et la plante se nomme Eleutherococcus sieboldianus, éleuthérocoque à cinq folioles (franchement j'aurais préféré aralie à cinq folioles ou quelque chose comme cela, en anglais, les chanceux: five-leaved aralia...).

L'arbuste d'origine chinoise est cultivé dans les jardins et s'échappe: on le trouve spontanément tant aux USA qu'en Ontario. Je n'ai pas vu de mention pour le Québec mais je n'ai fait que la plus brève des recherches ce matin...

À suivre: je passerai photographier les fleurs en fin de semaine. En ce qui regarde mes histoires financières toutefois, le secret bancaire m'interdit de partager plus d'informations.





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