lundi 3 décembre 2018

Walker à Toronto et à Quito



Mon premier album Walker est terminé. Il sera disponible bientôt. Il est maintenant chez le libraire (Apple...). Le temps que les caisses de livres soient sorties des camions et que les copies soient sorties des boîtes en cartron et qu'on les mette sur les tablettes des librairies dans 51 pays... bientôt!

Je rigole si vous ne le savez pas: mes livres sont numériques. Le cartron est trop cher. Comme le papier. À bien y penser, depuis la perspective d'un auteur, un éditeur qui ne traduit pas votre livre (ne serait-ce qu'en anglais) vous coûte très cher!

Je sais pas si beaucoup de Japonais s'intéressent aux ruelles et lisent le français. Ce nouveau livre et les autres sont toutefois disponibles au Japon. Mes livres sont dispo partout dans la francophonie. Oui j'ai quelques preneurs pour mes livres en Belgique et en France...

Et vous savez quoi? La version en anglais de Walker suivra dans quelques jours. Ça c'est atteindre l'anglophonie... Puis la version espagnole. L'hispanophonie est pas mal aussi!


Dans les électrons, il est assez facile de traduire un ouvrage avec les outils en ligne: traducteurs automatiques, dictionnaires, lexiques, thésaurus de toutes les langues, etc. etc.

Ne me dites pas que la qualité du résultat n'atteint pas celle d'un traducteur humain! Je le sais bien! Mais pour un auteur auto-publié, que faire quand il n'a pas le budget pour un contrat de traduction à l'externe? Que choisir entre:

1- pas de traduction
2- utiliser toutes les ressources disponibles!

J'ai fait mon choix!

Si on craint pour la qualité, on n'a qu'à attendre un peu... tout ira mieux! Et je ferai une simple mise à jour du livre...

Une étude sur les revenus en baisse des auteurs québécois vient d'être publiée par l'UNEQ. Elle va dans le même sens qu'une étude pan-canadienne, une étude américaine et une étude britannique. Outre la démographie peu représentative (l'âge surtout) ces études ne portent essentiellement que sur les auteurs actifs dans le milieu officiel: auteurs reconnus chez les éditeurs reconnus dans le librairies reconnues.

Les nouveaux moyens de produire, publier, traduire, diffuser ne font pas vraiment partie de ces études... Ni des outils que devraient utiliser tous ces auteurs. Beaucoup ont mon âge justement... beaucoup sont profs et ont un peu plus de ressources que moi!

Alors je continue mes paris sur l'avenir du livre. Je veux des lecteurs à Toronto et à Quito!

Walker, les ruelles du Plateau-Mont-Royal. Bientôt dispo sur Mars!






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