mardi 6 avril 2010

Rapport de l’inspecteur des bourgeons 2


dimanche de Pâques: peuplier deltoide, saule discolore et érable à Giguère


Ma petite tête est occupée à des choses à la limite du possible. Par exemple ce réseau de réserves de biodiversité urbaine (RéBU). Ce terrain vague, en voie de précision dans un sens qui ne me convient pas je crains, est situé sur la rue Saint-Grégoire au nord du Parc Laurier à Montréal. Je lui ai même donné un nom: RéBU des Saules. On y trouve des saules... et on en trouve pas souvent en milieu urbain si dense. Et où on trouve des saules il y a de l’eau.

Voyez ce billet sur l’endroit:
Timide zone humide?




au lieu d’une RéBU: un correcteur de situation, un planteur de condos


Les condos à l’arrière-plan ne sont pas tous vendus et on se presse d’en construire plus! “Vivre au coin du parc Laurier” dit le grand panneau. Ben...justement ça vit déjà ici... les tussilages en fleurs depuis une dizaine de jours par exemple. À choisir le jaune de la machine ou celui de Tussilago farfara... aucune importance!


tussilage, nectar des insectes printaniers



 condos ou RéBU?


Le choix de l’endroit pour devenir une RéBU est déterminé par la présence de l’eau. Et la moindre petite mare reçoit la visite des canards. Il ne serait pas si étonnant qu’ils y fassent leur nid. Peu probable vu les travaux qui s’en viennent, mais pas impossible!




un étang produit par le chaos ordinaire du développement


Je songe à une plantation riche et complexe d’arbustes fruitiers et de noisettiers dans la pente à l’arrière-plan. Quand aux quenouilles et autres plantes de milieux humides elles arriveront et s’ajouteront aux espèces déjà présentes. Une RéBU est une collaboration entre la biodiversité et les humains. Faites l'habitat les espèces viendront... même les canards l'ont compris!



2 commentaires:

  1. J'appuie ta vénération des petits écosystèmes urbains morcelés qui malgré l'oppression du développement humain s'efforcent de survivre, de prendre leur place. Montréal est si riche en parcelles autosuffisantes et lorsqu'on s'y penche il y a une telle diversité!

    Tussilage, voilà celui qui annonce le printemps! Son jaune doré évoque la venue de jours plus doux.

    Et puis ces branches d'amélanchier, de cerisier, ça fleurit?

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  2. Bonjour Jasmine!Je n'oublie pas les amélanchiers...je dois avouer avoir hâte d'y mettre le bout du nez (bien que je ne me souvienne plus si c'est parfumé!)

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