Je vous avais annoncé que je parlerais des mousses et compagnie. Mais je n’ai pas eu le temps de faire beaucoup de travail pour le blogue! J’ai une bonne recherche et plein de références et je vous rédigerai quelque chose de plus conséquent sous peu... Un blogue sur le petit le vivant et le fugace est assez périlleux... ainsi la “floraison” du Conocephalum salebrosum est passée depuis longtemps et je n’ai eu que le temps de les photographier sur place au Mont Royal dans une lumière très basse. Il faudra attendre une année avant de refaire ces photos et reprendre un spécimen à photographier en studio. Nous serons tous patients!
Sur le Mont Royal il y a ces bryophytes qui sont les plus anciennes plantes terrestres, les descendantes des algues d’eau douce qui se sont mises à explorer un nouvel univers: le terrestre. Notre espèce est une hépatique distinguée de Conocephalum conicum et décrite en 2005: elle se nomme Conocephalum salebrosum. C’est une plante que l’on trouve partout dans les régions tempérées de l’hémisphère nord : l’holartique. Les thalles (le corps de la plante, dans ce cas ci comme des feuilles à plat sur le substrat) résistent assez bien à un environnement sec. Sur la montagne en effet si son habitat est bien mouillé par du ruissellement au printemps, plus tard dans l’été ce sera plutôt sec.
Conocephalum: littéralement tête en cône, la forme du petit chapeau conique sur les “tiges” qui sont des archégoniophores (l’organe reproducteur femelle). L’épithète spécifique salebrosum vient du latin salebrosus, salebratus: raboteux, rocailleux ou salebritas, salebrae: aspérités du sol. Le mot ne fait pas référence au milieu mais à la texture de la surface de la plante. J’ai fait des macro-photographies en studio mais ce n’est vraiment pas satisfaisant. Je devrai refaire tout ça en trouvant une méthode plus satisfaisante. Si je pouvais monter ma caméra numérique sur mon microscope ce serait génial!
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