Emma Marris à San Francisco. Photo : Mathew Sumner San Francisco Chronicle
La journaliste scientifique américaine Emma Marris sera à Montréal et donnera une conférence à l'Université Concordia :
Vendredi le 10 février à 15h00
Local MB-2.210, John Molson School of Business Building
1450 rue Guy
Trouvez son livre ici : Rambunctious Garden
Je l'ai connu par un article sur Dirt : Interview
À propos de changements climatiques, je vous traduit ce passage d'une entrevue à l'American Society of Landscape Architect. :
"Récemment je parlais à des scientifiques de Nature Conservancy à propos de leur travail visant à protéger et restaurer des bassins versants dans le Sud-Ouest dans une époque plus sèche et inflammable. Je leur ai demandé s'il y avait des pins qui résistaient mieux au feu et à la sécheresse que les pins que l'on trouvait dans la région. Il m'ont dit que oui, il y en avait au Mexique qui supportaient mieux des conditions plus sèches et plus chaudes. J'ai suggéré d'en planter quelques-uns et ils me regardèrent comme si j'avais suggéré quelque chose d'offensant ou d'impensable. Les espèces indigènes c'est très bien mais des espèces qui viennent de quelques centaines de kilomètres qui survivent c'est mieux que des troncs carbonisés."
Une autre nature.
J'ajouterai que ce principe énoncé par Marris s'applique aussi à des habitats spontanés comme des friches ou des terrains vagues en milieu urbain : faire avec dans des conditions changeantes, c'est peut-être loin d'un idéal mais proche de ce qui sera utile à la biodiversité.
Qu'est-ce qui sera dominant dans le 21e siècle : notre attachement à des représentations de la nature d'une autre époque ou notre volonté de faire le mieux possible?
Nous ferons comme d'habitude...pour le mieux. L'enfer n'est-il pas pavé de bonnes intentions ?
RépondreEffacerLe mieux est peut-être de moins en moins pire???
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