Peuplier deltoide (Populus deltoides) : il dort.
Tout l'hiver, le presqu'hiver cette année, on est passé des températures normales à des périodes plus douces. Cette semaine c'était étrangement printanier. Hier, mes gènes de marmotte m'ont fait sortir et aller voir à l'autre bout de l'arrondissement comment se portent les bourgeons.
Ça montre des signes de débourrement?
Sorbier (Sorbus sp.) : il roupille.
Je suis allé au lieu que j'appelle des Étourneaux, parce qu'il s'amassent souvent ici dans un boucan d'enfer. C'est une friche ferroviaire colonisé par les espèces pionnières habituelles : peuplier deltoide et peuplier beaumier, érable à Giguère, orme de Sibérie, vinaigriers, cerisier de Virginie et sorbier. Ce dernier est en deux exemplaires et un élément assez surprenant de la diversité ici.
Cerisier de Virginie (Prunus virginiana) : Zzzzzz...
Certains peupliers sont des hydrides et c'est un travail d'élucidation de cette question que j'aurais ce printemps et cet été. Pour l'instant ce me semble l'hybride entre le peuplier deltoide et l'espèce européenne, le peuplier noir.
Alors voici mon bulletin d'inpection :
Rien encore côté bourgeons.
Au début de l'hiver, il y a eu un moment de redoux et j'ai constaté un début de débourrement. Je me suis demandé ce qu'il se passait quand le réveil était surpris par le gel. Est-ce que ça remet à plus tard la sortie des nouvelles feuilles, le temps de re-synthétiser ce qu'il faut ?
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