Dessin de Rosina Emmet Sherwood. Arrangement de Roger Latour.
Ce dessin de 1888 (?) de l'artiste américaine Rosina Emmet Sherwood (1854-1948) s'intitule Her majesty led this strange orchestra. C'était pour illustrer le compte pour enfant Von Nipkin's Defeat écrit par Boudinot Cole et publié dans le Harper's Young People en 1888.
Notez que j'ai nettoyé et coloré le scan provenant de la Library of Congress, voulant faire quelque chose de Walt Disneyesque... avec une touche Bollywood ou Krishna. Le choix de couleurs pourraient de plus faire croire que je confonds la Saint-Valentin et Pâques! Ce doit être à cause de l'orgie de chocolat qui caractérise ces deux fêtes, ici à Montréal du moins. Mais là n'est pas le propos!
Une Reine dirige un orchestre de chat. Comment décoder cette image? Je n'ai pas lu l'histoire au complet* et le passage qui est illustré se trouve au début. En voici un aperçu :
Notez que j'ai nettoyé et coloré le scan provenant de la Library of Congress, voulant faire quelque chose de Walt Disneyesque... avec une touche Bollywood ou Krishna. Le choix de couleurs pourraient de plus faire croire que je confonds la Saint-Valentin et Pâques! Ce doit être à cause de l'orgie de chocolat qui caractérise ces deux fêtes, ici à Montréal du moins. Mais là n'est pas le propos!
De bien curieux instruments...
Une Reine dirige un orchestre de chat. Comment décoder cette image? Je n'ai pas lu l'histoire au complet* et le passage qui est illustré se trouve au début. En voici un aperçu :
Frau Von Nipkin a la charge de deux enfants qui la craignent. Ceux-ci s'enfuient au jardin tout de suite après la leçon. Les deux enfants sont alors invités au palais de la Reine par une grenouille. La Reine leur fait un véritable festin de bonbons. Elle fait ensuite venir son orchestre composée de 12 chats habillés d'un chandail portant son blason royal.
Chacun a son instrument et c'est la Reine elle-même qui conduit l'ensemble félin. Mais leurs instruments sont des animaux! Le texte mentionne : "crickets, weasels, guinea-pigs, geese, parrots and a sea-lion or two". L'illustratrice a pris la liberté de représenter une limule, un lièvre, une tortue, un petit alligator et trois oiseaux. Et ce qu'on entendra de ce cruel concert ce sont des cris de tous genres et des aboiements étranges, chaque chat pinçant, piquant ou griffant son infortuné instrument. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?
Le ventre plein, ronronnant, nous l'aimons tant!
Je devrais peut-être lire tout le conte mais j'ai l'intuition que je ne trouverais rien pouvant m'aider à comprendre le dessin de l'américaine. Vous le savez peut-être, j'ai une série de textes sur le petit prédateur (notre beau chat domestique) et l'illustration me semble assez bien traiter de cela. La variété des proies illustrées est assez pertinentes. Il ne manque que des grenouilles je crois…
Le premier billet de cette série est ici : Discrète disparition
C'était pour le Huffington Post Québec. Ils devraient bientôt donner suite...
Je reviens ainsi momentanément sur notre prédateur invisible préféré : le chat... avec cet orchestre de chats jouant de leurs proies...
*Vous pouvez lire l'histoire ici. Curieusement c'est une bibliothèque numérique en Nouvelle-Zélande. L'histoire ayant été reprise dans le journal Tuapeka Times, Volume XXII, Issue 1585, 4 May 1889
«Arrangement de Roger Latour.» On dirait une chanson!
RépondreEffacerColoriage ou coloration et autres dérivés ne permettaient pas cette harmonie. Quand on tombe sur le bon mot...
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