La plante a colonisé toute la planète ou presque...En comptant les synonymes et les nombreuses sous-espèces et variétés nommées, ce sont plus de 30 noms latins qui lui ont été donnés. C’est souvent le cas de plantes largement cultivées pour un foule d’usages sur la planète, utiles donc. C’est aussi le cas des organismes remarqués partout parce que... remarquables.
Le nom commun le plus...délicieux est sans aucun doute celui-ci utilisé au Malawi: matakoatsanu, “fesses de la femme d’un chef”, d’après la forme des feuilles. Le chef savait sans doute se garder en santé!
C’est une herbe potagère idéale pour l’agriculture urbaine, une source nutritive intéressante et une valeur gustative rafraîchissante. C’est surtout l’illustration de l’intérêt de ces plantes des trottoirs qui ont toujours à nous apprendre quelque chose sur la résilience et l’adaptabilité. Contre mauvaise fortune, faites bon coeur: si vous ne pouvez vous débarrasser de la redoutable mauvaise herbe de votre jardin, mangez-la! Et semez-la!
Le nom commun le plus...délicieux est sans aucun doute celui-ci utilisé au Malawi: matakoatsanu, “fesses de la femme d’un chef”, d’après la forme des feuilles. Le chef savait sans doute se garder en santé!
C’est une herbe potagère idéale pour l’agriculture urbaine, une source nutritive intéressante et une valeur gustative rafraîchissante. C’est surtout l’illustration de l’intérêt de ces plantes des trottoirs qui ont toujours à nous apprendre quelque chose sur la résilience et l’adaptabilité. Contre mauvaise fortune, faites bon coeur: si vous ne pouvez vous débarrasser de la redoutable mauvaise herbe de votre jardin, mangez-la! Et semez-la!
Les graines sont minuscules, les ramasser semble dérisoire mais c’est la peine que se donnent autant les aborigènes australiens que les asiatiques, les arabes et les mexicains: elles sont assurément nourrissantes!
Il semble y avoir un assez bon consensus aujourd’hui pour reconnaître deux principales variétés: P. oleracea var. oleracea, la plante spontanée et P. oleracea var. sativa, la plante cultivée qui est plus grande et dressée. Les deux sont comestibles et la première, appelée aussi “petit pourpier”, est la plus adaptable et résistante. Le pourpier compte généralement peu d’insectes ravageurs, ce qui n’empêche pas ces pucerons de s’y fixer.
Il ne serait probablement pas étonnant de constater que différentes variétés se trouvent sur nos trottoirs. Certains spécimens que j’ai vu sont effectivement dressés, certains sont jaunâtres plutôt que rougeâtres, côte à côte on peut voir des plantes à l’aspect différent surtout par la taille des feuilles.
Il semble y avoir un assez bon consensus aujourd’hui pour reconnaître deux principales variétés: P. oleracea var. oleracea, la plante spontanée et P. oleracea var. sativa, la plante cultivée qui est plus grande et dressée. Les deux sont comestibles et la première, appelée aussi “petit pourpier”, est la plus adaptable et résistante. Le pourpier compte généralement peu d’insectes ravageurs, ce qui n’empêche pas ces pucerons de s’y fixer.
Il ne serait probablement pas étonnant de constater que différentes variétés se trouvent sur nos trottoirs. Certains spécimens que j’ai vu sont effectivement dressés, certains sont jaunâtres plutôt que rougeâtres, côte à côte on peut voir des plantes à l’aspect différent surtout par la taille des feuilles.
Une plante produit jusqu’à 240,000 graines, une section de tige ou de racine peut régénérer une plante entière. Les animaux, oiseaux surtout, mangent les graines et assurent la dissémination au loin. Une colonie se maintient longtemps au même endroit et comme les graines peuvent germer immédiatement après avoir été relâché par le fruit, ce sont plusieurs générations, probablement deux sous nos climats, qui co-existent.
C’est tout un univers, une écologie, qui tourne autour du pourpier. Je n’ai pas photographié les guêpes (probablement Vespula germanica, active à la fin de l’été) qui tournaient sans cesse autour des plantes. Je ne sais si c’était les fleurs sur le point d’ouvrir ou les autres insectes qui les intéressaient. Une mouche syrphide, qui se déguise en guêpe, était occupée à pondre un oeuf sur la plante. Ce sont les pucerons qui l’intéresse, elle doit pondre le plus près possible de ceux-ci, ils seront le garde-manger de la larve qui émergera de l’oeuf...
C’est tout un univers, une écologie, qui tourne autour du pourpier. Je n’ai pas photographié les guêpes (probablement Vespula germanica, active à la fin de l’été) qui tournaient sans cesse autour des plantes. Je ne sais si c’était les fleurs sur le point d’ouvrir ou les autres insectes qui les intéressaient. Une mouche syrphide, qui se déguise en guêpe, était occupée à pondre un oeuf sur la plante. Ce sont les pucerons qui l’intéresse, elle doit pondre le plus près possible de ceux-ci, ils seront le garde-manger de la larve qui émergera de l’oeuf...
Les fourmis semblaient bien intéressées aux petits poils aux articulations de la tige, semblant y prélever quelque saveur...Bien d’autres insectes étaient présents mais je n’ai pas eu le temps d’en faire l’inventaire ou de les identifier.
Devant les paradoxes et incertitudes de sa biogéographie, déjà au 19e siècle le botaniste Asa Gray suggérait que les Vikings étaient responsables de l’introduction de la plante au Groenland et à Terre-Neuve. Les spéculations et les recherches vont continuer...certaines plantes ont cette détermination à piquer notre curiosité en se rappelant constamment à notre attention.
Pourpier, petit pourpier...
Devant les paradoxes et incertitudes de sa biogéographie, déjà au 19e siècle le botaniste Asa Gray suggérait que les Vikings étaient responsables de l’introduction de la plante au Groenland et à Terre-Neuve. Les spéculations et les recherches vont continuer...certaines plantes ont cette détermination à piquer notre curiosité en se rappelant constamment à notre attention.
Pourpier, petit pourpier...
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