lundi 14 septembre 2009

In Laurentia: Fructus, Sol Magnus! (1)

 
un paysage entretenu où personne ne va


Plein de ciel, faire un plein de lumière dans un pré abandonné. Le réflexe est partagé: on y arrive et on se couche dans l’herbe d’un pareil champs. Les paysages laurentiens n’auront la plupart qu’une jeune histoire d’agriculture et, de là, un saut vers des aménagements péri-urbains. Mont-Tremblant se répand...étalement urbain dans les Laurentides.

Un petit siècle d’histoire agricole et de foresterie, ces ébauches de paysages sont maintenant le décor de projets incessants d’ensembles de condos, habités par l’absence des villégiateurs. Ce me semble un usage abusif et un véritable gaspillage de paysage. Champs et forêts pour des yeux absents.

Évidemment c’est dans l’ordre des choses ordinaire: le propriétaire de ce grand champs, patrouillant sur son VTT, nous a expulsé...même une petite bande de flâneurs comme nous posons un risque. À quoi exactement? “Les assurances”...


 
l’or du temps





Quand j’aurais du temps à perdre je lirai ces clauses d’assurances qui arrivent à exclure tout le monde de ces paysages privés. “Interdit de flâner, de prendre de l’air, de photographier les plantes, de menacer de sommeiller dans l’herbe, à moins que vous ne soyez un propriétaire absent” Vous pouvez voir ce paysage... si vous n’êtes pas là!

Ou quelque chose comme cela...

Comme vous n’êtes pas là, je vous ai fait quelques photos...vous serez alors de fait des propriétaires.

Un aperçu:

 
Lycopodium annotinum, lycopode innovant, stiff club-moss


Ces tiges dressées sont les sporanges des lycopodes avec des nuages de spores blondes. L’étymologie est pied de loup (lycos: loup, pod: pied). On utilisait autrefois cette poudre en remplacement du talc pour les fesses de bébé. Alternativement pour les fesses douces il y avait aussi autrefois les champs...





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