Nous n’avons pas vu d’ours au Lac à l’Équerre à la base La Raposa, bien qu’ils aient visité les voisins. Mais nous avons été visité par des cerfs de virginie.
Les cerfs de Virginie sont venus à quelques reprises brouter les fleurs et les graines de ces plantes dans le chemin de La Raposa. La mère et sa jeune fille apprécient cette cousine du sarrasin: une Fallopia (cilinodis probablement) autrefois du genre Polygonum.
Encore quelques images des Laurentides, où j’ai pris un bain de temps des moissons. Des croquis laurentien, comme on dit, de plantes colonisant un pâturage abandonné. La plupart de ces plantes se trouvent aussi en milieu urbain, selon une tolérance plus ou moins grande aux différents habitats offerts.
De gauche à droite. Lycopus americanus, lycope d’Amérique, cut-leaved water horehound, avec ses feuilles largement découpées bien reconnaissables et ses fleurs (maintenant des fruits) agglomérées au noeuds de la tige carrée. Lamiacée. Lobelia inflata, lobélie gonflée, indian tobacco. La plus commune des lobélies, les fleurs bien espacées sur la tige, le fruit qui se gonfle (d’où l'épithète “inflata”), les feuilles larges et dentelées le distinguent des autres espèces. Campanulacée. Chamerion angustifolium (l’épilobe, fireweed) dont les graines plumeuses s’échappent des fruits. Un incendie est habituellement nécessaire à leur germination. Onagracée.
Achillea millefolium (achillée millefeuille, commom yarrow). Une plante traversant sans difficulté à peu près tous les milieux. En l’absence d’échantillons (feuilles, segments de tige) je ne peux identifier précisément les deux autres plantes appartenant au genre Symphyotrichum (autrefois des Aster). Vous profiterez quand même des photos de ces plantes d’un champs laurentien comme s'il vous appartenait. Il est déjà si loin...
Bonjour M. Latour
RépondreEffacerJe travaille en Belgique et nous aidons les municipalité à changer leur gestion de leurs espaces verts. Nous leur proposons une gestion qui se veut plus écologique et qui permet de faire des économies de temps et d'argent. Une foule de techniques compose la gestion différenciée : techniques alternatives au désherbage chimique, fauchage tardif, surfaces végétalisées, utilisation de plantes vivaces et indigènes, bonne gestion du patrimoine arboré (bonne espèce au bon endroit), lutte biologique, paillage... Le tout débute par un inventaire des espaces verts et de les classifier ensuite en catégorie d'entretien et d'aménagement partant d'aménagements plus horticoles à des aménagements plus extensifs (beaucoup plus naturels). Ce mode de gestion se pratique depuis longtemps dans des villes comme Rennes, Lausanne, Grande-Synthe et plusieurs autres villes en France et en Suisse. Elle prend peu à peu de l'ampleur en Belgique. Même ailleurs au Québec, certaines municipalités pratiquent la gestion différenciée sans le savoir. Nous aimerions, si c'est possible, peut être exporter ce nouveau mode de gestion en Amérique. N'hésitez pas à consulter notre site www.gestiondifferenciee.be (de nouveaux articles s'ajoutent de jour en jour !) ou encore celui de notre homologue français www.gestiondifferenciee.org.
Bonne découverte (si vous ne connaissez déjà pas !)