mardi 2 février 2010

300e mauvaise herbe...


les amarres larguées depuis longtemps

Eh oui! ceci est le trois-centième billet que je lance comme ça sur les fils du Web. Mine de rien... ça représente un peu de travail! Il y a tant à dire et à explorer. Et cela devient très addictif: on sent une responsabilité et une obligation de nourrir la bête... Le blogueur est souvent le premier attrapé sur cet étrange continent qu’on appelle la blogosphère. Une volonté de partager des idées et des points de vue et le plaisir (trop rare) de recevoir des commentaires.




suivons la voie sûre de la voie ferrée

Mon travail (si mes occupations peuvent être ainsi qualifiées) est de valoriser la mauvaise herbe (la flore spontanée pour les exigeants du vocabulaire) et ses habitats. La flore urbaine est la base de la biodiversité urbaine. Une écologie faite de nouvelles relations s’est établie: c’est ce que j’appelle une novécologie. Ces habitats et ces espèces sont souvent bâtards. Ils sont néanmoins des modèles à étudier et à suivre: il est douteux que nous puissions nous en débarrasser. Aussi bien s’en faire des alliés. Ce qu’ils sont (si nous regardons) déjà!



une serre en ruine se végétalise

Se débarasser des envahissantes et tout restaurer. Avons-nous les moyens de ces ambitions? Non! Si vous ne l’aviez pas remarqué j’ai une position pragmatique! Je propose de faire avec les dynamiques de la novécologie plutôt que lutter contre. Indigène ou pas le vert peut être fonctionnel et nous rendre service. Indigène ou pas une plante peut avoir toute son utilité à un insecte. Et rien n’interdit d’induire un enrichissement: identifions les espèces indigènes adaptables et plantons-les dans le système. Introduisons des aubépines et des amélanchiers dans un terrain vague? Pourquoi pas!



le plaisir que j’aurais à la carrière Miron!

Ma cuisine a été à l’occasion inventive et délicieuse. J’ai aussi concocté quelques plats qui purent être indigestes à certains. Nos représentations de la nature (à commencer par celle des humains...) sont tellement souvent cousues d’un fil fragile. Mais j’ai cuisiné sans grand masque, sans filet ou pudeur et c’est ça un blogue. Peu de filtres entre ma pensée et les éventuels lecteurs. Une liberté que vous m’avez donné à vrai dire.


au Possible nous sommes arrivés!


Une volonté d’innovation (ou l’illusion de l’auteur!) peut produire du valable ou du médiocre ou mener à la perte... à l’égarement. J’ai joué le jeu avec honnêteté toutefois, semant à tous vents... ignorant le destin de la semence. Dans le lot... il y aura bien quelques beaux spécimens qui se développeront!

J’espère que vous serez là pour en témoigner avec moi dans cette nouvelle décennie. Commentaires?




5 commentaires:

  1. Bon 300e !

    J'ai découvert ce blogue le printemps dernier, au hasard de je ne sais plus quelle recherche. J'ai tout de suite aimé le regard qu'on y posait sur les «choses» de la ville, les plantes n'étant pour moi que l'une d'entre elles. Intrigué par ce mélange hétéroclite de briques et de chlorophylle, j'ai créé un signet pour y revenir. L'auteur semblait savoir de quoi il parlait, il avait le souci du détail et multipliait promenades et déambulations, alors, je suis revenu souvent.

    Comme plusieurs autres personnes sans doute, je me suis dit, tiens, je ne suis pas le seul à avoir ce genre de préoccupation... Ce blogue contribue à entretenir un certain état d'esprit qui s'étiolerait faute de signes de connivence pour l'alimenter. Et on y apprend que les plantes verdissent en janvier, qu'il est possible de créer des biocorridors urbains, etc.

    Bon, je sais qu'entretenir un blogue demande beaucoup de travail. J'espère seulement qu'il ne bouffe pas trop du temps à son auteur. Par exemple, comment avance son livre sur la typologie des terrains vagues ?

    Bonne continuation, électronique et sur papier !

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  2. Merci , bon 300 e ! Quelle belle aventure !

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  3. Messieurs! Merci pour la connivence. C'est très apprécié!Mon précis des terrains vagues...avance...un exercice de jonglerie: tout est en mouvement et en recherche...mais ça ira!

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  4. Joyeux 300ème!

    J'espère bien que vous allez continuer!

    Ces pages sont pour moi un lieu d'inspiration, une source continue de découvertes, et elles m'encouragent à poursuivre mes propres recherches et explorations... Merci!

    (Je n'ai pas encore terminé le documentaire. Ça s'en vient.)

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  5. Merci Dominique! Oui je continue. J'ai bien hâte d'entendre ce documentaire. Faites-moi signe!

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