“La forme adoptée pour ces Itinéraires, qui est celle du journal de route, est facilement justifiable.” Bon, d’accord il n’a pas dit: journal de bord ou carnet de notes... mais c’est pas très loin! C’est que je suis à relire ses “Itinéraires botaniques dans l’île de Cuba” publié en 1942, le premier livre de la trilogie. Les autres paraîtront en 1944 et 1956.
Mon attachement particulier pour la perle des Antilles (bien qu’il semble que les Haïtiens, et d’autres! contestent ce titre) vient de la première lecture que j’avais fait de cet ouvrage. Ça a encore tout pour me séduire... botanique tropicale... voyages loin de l’hiver... terre du bon tabac... Le fondateur du Jardin Botanique de Montréal y fuyait le froid. On était fait pour s’entendre!
Mon attachement particulier pour la perle des Antilles (bien qu’il semble que les Haïtiens, et d’autres! contestent ce titre) vient de la première lecture que j’avais fait de cet ouvrage. Ça a encore tout pour me séduire... botanique tropicale... voyages loin de l’hiver... terre du bon tabac... Le fondateur du Jardin Botanique de Montréal y fuyait le froid. On était fait pour s’entendre!
le mont Yunque le port de Baracoa
De 1938 jusqu'en 1944 le Frère Marie-Victorin (né Conrad Kirouac) ira à Cuba tous les hivers. C’est donc une narration de ses excursions quotidiennes sur la grande île, abondamment illustrée de photographies et de dessins. Un carnet de notes. Un blogue sur papier.
du cacao et des enfants
Marie-Victorin préférait considérer la nature dans une perspective écologique et nous parle de plus amplement de l’histoire, de l’agriculture et des plantes introduites (il remarque même l’utilité de certaines mauvaises herbes). Il a de plus toute l’attention sur l’usage des plantes par les Cubains: de l’ethnobotanique. Riche lecture.
le portable de Marie-Victorin
Il avait un réseau social bien développé (avant Facebook...) et c’est un ami connu à Longueuil et installé à Cuba (frère Léon) qui l’invitait et l'accueillait. Les deux sont en fait les auteurs des Itinéraires, Marie-Victorin s’occupant de la narration, de la description des paysages, des photographies, etc. Je trouve intéressant de souligner que les deux sont autodidactes, l’un publiant la Flore Laurentienne et l’autre la Flore de Cuba.
Marie-Victorin avait souffert de la tuberculose et disait “mes rêves d'avenir... réclamaient une forte santé ont été brisés. D'un autre côté la nouvelle vie que j'ai dû mener, vie de soins et de grand air, a fait de moi un naturaliste et m'a permis de me livrer à des études qui autrement me seraient restées étrangères". La maladie a fait ce botaniste!
Si une fièvre pouvait me prendre je sais où j’irai me soigner. Je vous ferais du Twitter...
Marie-Victorin avait souffert de la tuberculose et disait “mes rêves d'avenir... réclamaient une forte santé ont été brisés. D'un autre côté la nouvelle vie que j'ai dû mener, vie de soins et de grand air, a fait de moi un naturaliste et m'a permis de me livrer à des études qui autrement me seraient restées étrangères". La maladie a fait ce botaniste!
Si une fièvre pouvait me prendre je sais où j’irai me soigner. Je vous ferais du Twitter...
Bonjour M. Latour,
RépondreEffacerLes extraits et les éloges que vous faites du livre donnent assurément le goût de se le procurer! De mon côté, je n'ai pu voir l'exposition dédiée à Marie-Victorin au JBM. Toutefois, en novembre passé j'ai eu le plaisir de me promener dans les serres et d'admirer quelques plantes qu'il avait ramenées de ses voyages (elles sont bien identifiées). Voici une autre belle petite façon de se glisser dans ses voyages cubains...
Au plaisir!
Bonjour Jasmine! Le livre n'est dispo qu'en bibliothèque. Mais ça vaut la peine de le chercher! Moi non plus je n'ai pas vu l'expo...mais j'irai voir ses plantes au JB!Merci!
RépondreEffacerEn attendant lisez:
http://tinyurl.com/ychkk6d