Il y a encore pas mal de framboises (Rubus sp.) dans le jardin boréal: et hop!
Une fin de semaine au camp avancé de Flora Urbana dans les Laurentides. Mission: voler des fruits aux oiseaux qui ne pensent qu’à eux. Si les petits mammifères n’osent pas protester il vaut mieux par contre avoir à l’oreille les ours qui rôdent. Tout garde-manger, où qu’il se trouve, est après tout leur garde-manger... À tout saigneur, tout bonheur de se gaver.
Je suis pro-anti-oxydants
Et des bleuets, encore et encore. (Vaccinium angustifolium et V. myrtilloides). Les deux espèces croissent ensemble et il faut bien que je me décide à apprendre à les distinguer... J’y arriverai bientôt... en attendant: et hop! (miam)
Maintenant je regrette de n’y avoir goûté...
Je n’ai pas goûté aux fruits du quatre-temps (Cornus canadensis): le matagon des Amérindiens est partout dans la forêt. La plante est un véritable couvre-sol et la couleur des fruits assure que les animaux les trouvent. La plante est à croissance lente mais clairement c'est un succès.
Une certaine ressemblance avec les vrais mûres (fruits des mûriers du genre Morus)
Quand j’aurai un peu de temps je ferai une mise à jour de mes (maigres) connaissances du genre Rubus. Ces fruits avec peu de drupéoles (les “grains” de la “framboise”) sont issus d’une petite plante poussant au niveau du sol. Bien savoureux!
Chaque amélanchier rencontré ne portait que de rares fruits, un ou deux ou trois... un plus gros arbuste peut-être cinq ou six. Celui-ci en avait qu’un seul. Les oiseaux se cachent pas pour se nourrir.
J’ai heureusement eu l’occasion d’échantilloner les fruits de l’aralie hispide (Aralia hispida, une “salsepareille”): les petits fruits noirs ont des saveurs de “root-beer” et de Coca-Cola! Contrairement aux autres espèces elle ne se trouve pas en forêt mais sur le long des sentiers et routes forestières dégagés et bien ensoleillés. À un certain degré c’est une apophyte, une plante indigène s’accomodant des modifications de l’habitat forestier par les humains.
Les fruits de la viorne cassinoïde (Viburnum cassinoides) ne sont pas encore mûrs et leur coloration unique en ce temps de l’année passera bientôt vers le bleu-pourpre.
Tandis qu’en ville les magnolias fleurissent (un peu) une deuxième fois, dans le Nord ce sont les fraisiers qui nous font une surprise. Qui sait? Je goûterai peut-être des fraises à mon prochain séjour à la Raposa!
Les étés se réchauffent et s’allongent avec des effets notables sur la flore. Mais il y a aussi les amplitudes thermiques qui changent. En effet l’écart entre le maximum du jour et le mimimum de la nuit se réduit et les nuits devenant plus chaudes. Cela aura des effets imprévisibles.
Les étés se réchauffent et s’allongent avec des effets notables sur la flore. Mais il y a aussi les amplitudes thermiques qui changent. En effet l’écart entre le maximum du jour et le mimimum de la nuit se réduit et les nuits devenant plus chaudes. Cela aura des effets imprévisibles.
Je vous reviens bientôt avec d'autres notes sur les Laurentides.
juste une petite note en ce qui concerne les amélanches, cela se passe en juin si je ne me trompe pas, juillet peut-être en remontant plus au nord?
RépondreEffacerj'ai plus d'un mois de rattrapage de lecture à faire sur flora U, can't seem to keep up with the pace,
cela servira aux longs mois d'hiver!...
salutations