mardi 21 avril 2009

La falaise Saint-Jacques 4

On aperçoit à la droite de chaque image la falaise Saint-Jacques dénudée.
À gauche: H. Rémillard,1961, BANQ. À droite: H. Rémillard,1970, BANQ.



Vues aériennes lors de la construction de l'échangeur Turcot.
À gauche et à droite: Gabor Szilasi,1967, BANQ.

J’ai trouvé quelques photos nous donnant (par inadvertance) quelques aperçus de la falaise Saint-Jacques. Jusqu’à récemment c’était une véritable chute à déchets. Elle a été complètement dénudée pendant quelques décennies en jugeant d’après les photographies. Le boisé qu’on y trouve aujourd’hui est un mélange d’espèces colonisatrices spontanées et de plantations dans les années 80.

Mon projet de réserve de biodiversité urbaine (quel acronyme cela fait: REBU!) pour l’endroit n’est pas trop dans le champs...la falaise est déjà un terrain vague préparé à cette fin! En effet rien n’oblige qu’un terrain vague soit plat...une pente rocheuse anthropisée est simplement un terrain vague non-plat. Pourquoi ne pas continuer le bon travail et préparer les terrains vagues à son pied?

Si je comprends bien la notion d’écoterritoires, il s’agit de territoires écologiques virtuels. Des espaces inutilisables à d’autres fins que l’on aménage ensuite afin d’en faire des espaces verts à consommer. Un écoterritoire se situe entre un parc naturalisé et une friche aménagée.

Poussons un peu plus loin l’idée: il semble que ce soit assez simple et économique de convertir une friche urbaine en REBU par des ouvrages de préparation minimaux. La “rentabilité fiscale” est amplement compensée par le gain en biodiversité spontanée gratuite et les bienfaits généraux sur la santé des montréalais offerts par tout espace vert.


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