Potentilla recta en lumière du jour, à droite en lumière UV
photos: Bjørn Rørslett, http://www.naturfotograf.com/
photos: Bjørn Rørslett, http://www.naturfotograf.com/
Quel regard portons-nous sur la fleur spontanée? Que voyons-nous quand nous regardons une mauvaise herbe en fleur? Le jugement de la valeur d’une plante porte sur des critères de “beauté” ou d’utilité: de notre perspective humaine évidemment. Il peut arriver que nous élargissions notre perception en tenant compte de la place qu’occupe cette plante dans l’écologie. Il peut aussi arriver que cette écologie soit celle de la nature urbaine.
Ouvrir cette porte de l’appréciation du rôle écologique des mauvaises herbes c’est pénétrer une réalité à laquelle nous sommes ordinairement aveugle.
Les insectes ne voient pas le monde comme nous. Ils ne cherchent pas la beauté d’une plante. Les abeilles ne s'interrogent pas sur la nationalité d’une plante. Ils cherchent de la nourriture: du nectar ou du pollen. Quand à savoir si une fleur généreuse en nectar devient pour elles “belle”...c’est une question pour laquelle nous devrons attendre la réponse...
Les insectes ne cherchent pas tellement une couleur qu’un motif distinctif. C’est ainsi qu’elles trouvent les meilleures sources de nourriture. Ces motifs nous sont invisibles et on peut dire que nous ne voyons pas du tout la même chose. Les insectes ont une vision sensible aux rayonnement ultra-violet (UV) et les fleurs communiquent silencieusement et efficacement avec les insectes par des signaux UV.
La photo ci-haut nous montre la belle potentille dressée en lumière du jour, le spectre lumineux auquel nous sommes sensibles. La perception d’un insecte est différente: l’extrémité des pétales lui paraît blanche parce qu’elle réfléchit beaucoup de lumière UV. Le centre de la fleur absorbe ces rayons et parait alors noir. L’insecte ne cherche pas une fleur jaune, il cherche ce motif particulier indiquant la disponibilité de nectar ou de pollen.
Comment expliquer autrement que par une complexité insoupçonnée cette faculté des plantes de séduire autant les humains que les insectes. Et ce, par des moyens différents adaptés aux deux publics. La potentille est polyglotte...
Ouvrir cette porte de l’appréciation du rôle écologique des mauvaises herbes c’est pénétrer une réalité à laquelle nous sommes ordinairement aveugle.
Les insectes ne voient pas le monde comme nous. Ils ne cherchent pas la beauté d’une plante. Les abeilles ne s'interrogent pas sur la nationalité d’une plante. Ils cherchent de la nourriture: du nectar ou du pollen. Quand à savoir si une fleur généreuse en nectar devient pour elles “belle”...c’est une question pour laquelle nous devrons attendre la réponse...
Les insectes ne cherchent pas tellement une couleur qu’un motif distinctif. C’est ainsi qu’elles trouvent les meilleures sources de nourriture. Ces motifs nous sont invisibles et on peut dire que nous ne voyons pas du tout la même chose. Les insectes ont une vision sensible aux rayonnement ultra-violet (UV) et les fleurs communiquent silencieusement et efficacement avec les insectes par des signaux UV.
La photo ci-haut nous montre la belle potentille dressée en lumière du jour, le spectre lumineux auquel nous sommes sensibles. La perception d’un insecte est différente: l’extrémité des pétales lui paraît blanche parce qu’elle réfléchit beaucoup de lumière UV. Le centre de la fleur absorbe ces rayons et parait alors noir. L’insecte ne cherche pas une fleur jaune, il cherche ce motif particulier indiquant la disponibilité de nectar ou de pollen.
Comment expliquer autrement que par une complexité insoupçonnée cette faculté des plantes de séduire autant les humains que les insectes. Et ce, par des moyens différents adaptés aux deux publics. La potentille est polyglotte...
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