J’ai eu l’occasion de parler à des jeunes de dix ans de quelques aspects de biodiversité urbaine dans une ruelle de Montréal. L’école Louis-Hyppolite Lafontaine (où mon fils Arno est allé) est à côté de chez moi et la ruelle tout près aussi. Je les attendais en prenant quelques clichés... puis au loin... une rumeur, le troupeau approchait!
L’éclatante chélidoine, ses fruits dressés et une perle de son latex orange
De quoi avons-nous parlé? De la chorie des végétaux avec l’exemple de la myrmécochorie de la grande chélidoine et de l’anémochorie du bouleau. La bande brutante était pas mal animée en un curieux mélange d’excès d’excitation (c’est l’été bientôt...) et d’intelligente attention. Que restera-t-il de ces grands mots? Je sais pas.
Combien de temps poussera ce bouleau, avant qu’il ne gêne?
Assez bien renseignés les jeunes! Ils savaient ce qu’était un bouleau (même si on l’a aussi appelé “pommier”), beaucoup connaissaient l’ortie (ça m’a étonné) et le latex rouge de la chélidoine a été un succès. L’immanquable question de la jeune fille: “Est-ce que ça se mange?” La pluie de graines de bouleau a provoqué un court moment un silence et j’avais devant moi tous ces garçons, les yeux grands ouverts, ne sachant comment réagir devant mon petit bombardement sur leurs visages. Ça, ça restera.
Le distributeur automatique de semences, les nucules du bouleau
On devait reprendre cela avec un autre groupe ce matin, mais vu la météo, c’est remis. Plus tard en juin ce sera le tour d’une autre école du quartier. Les ruelles c’est pour les enfants, les petits et les grands! Et pour les crevettes, les bouleaux, la chélidoine, la marguerite, etc! Merci à Jean-Luc Gagné d’avoir pensé à moi pour cette activité.
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