Le milieu urbain est fertile en surprise. Une forte concentration d’humains aux comportements variés favorise l’improbable. Et le climat y est un peu plus doux... mais attendons encore quelques jours avant de parler de l’été qui décampe... La vigilance d’une lectrice (Paola) m’a permis d’identifier cette plante mystère dont j’ai parlé dans ce billet du 14 septembre: Stabat Arbor 10.
Elle m’a suggéré un figuier. Mais bien sûr! Je savais que ma plante avait du latex mais je n’aurais jamais fait le lien avec les Ficus qui ont aussi du latex. Pensez au familier Ficus elastica, le caoutchouc. Et évidemment (après-coup!) les feuilles ont une ressemblance avec une plante que je connais bien, Ficus carica, l’espèce la plus cultivée pour les figues. Encore ici la texture particulière des feuilles de mon mon sujet, assez rigides et légèrement verruqueuses, m’empêchait de me rendre à l’évidence! La connection ne s’est pas fait dans ma petite tête vu l’incongruité de trouver cet arbre poussant spontanément dans une ruelle à 10 minutes de chez moi. Nous sommes à Montréal et nos hivers sont sibériens! (si, si!) L’arbre se trouve là depuis au moins l’an dernier quand je l’ai aperçu la première fois.
Elle m’a suggéré un figuier. Mais bien sûr! Je savais que ma plante avait du latex mais je n’aurais jamais fait le lien avec les Ficus qui ont aussi du latex. Pensez au familier Ficus elastica, le caoutchouc. Et évidemment (après-coup!) les feuilles ont une ressemblance avec une plante que je connais bien, Ficus carica, l’espèce la plus cultivée pour les figues. Encore ici la texture particulière des feuilles de mon mon sujet, assez rigides et légèrement verruqueuses, m’empêchait de me rendre à l’évidence! La connection ne s’est pas fait dans ma petite tête vu l’incongruité de trouver cet arbre poussant spontanément dans une ruelle à 10 minutes de chez moi. Nous sommes à Montréal et nos hivers sont sibériens! (si, si!) L’arbre se trouve là depuis au moins l’an dernier quand je l’ai aperçu la première fois.
L’identité de cette espèce est donc:
Ficus johannis subsp. afghanistanica (Warb.) Browicz. De la famille des Moracées, avec le genre Morus, les mûriers qui donnent les “vraies” mûres... eux aussi avec des feuilles lobées et très variables.
Le figuier d'Afghanistan est certainement l’espèce la plus tolérante au froid. J’ai trouvé une courte note disant que le figuier d'Afghanistan poussait spontanément en Allemagne (Bavière) aussi. On le cultive à l’extérieur au Maryland. Une autre note affirme qu’il résiste à des gels atteignant -23°C mais que les parties aériennes sont atteintes à partir de -15.0 °C. GardenBreizh
J’accorde donc, avec enthousiasme, 9 points Flora Urbana sur les 10 points promis à la personne qui identifierait l’espèce. Paola m’a indiqué le genre et une espèce très proche. Et cela m'a permis encore d'être étonné puis d'identifier cette arbuste. Merci!
Un bon compte rendu de l’espèce ici: Arthur Lee Jacobson
Tout simplement étonnant!
RépondreEffacerOuais! pas mal, hein? Je pense aller chercher de quoi faire une bouture! On partagera des figues l'an prochain!
RépondreEffacerje serais curieux d'avoir des nouvelles de cet abre. Est -il toujours vivant et porte t'il des fruits?
RépondreEffacerJustement il y a deux semaines je suis allé le voir... il a été complètement rabattu... Presque! j'avais mon sécateur et devant la catastrophe j'ai coupé un petit bout qui dépassait du sol. Rendu chez moi je l'ai mis dans un verre d'eau... il fait des racines. Fiou! il est sauvé! Demain je met une photo.
RépondreEffacer