vendredi 24 septembre 2010

Bambou boréal



Utilisé en vannerie depuis des siècles le saule des vanniers ou osier vert (Salix viminalis, espèce eurasienne) est aujourd’hui ici utilisé pour faire des haies ou en phytorémédiation des sols contaminés. On plante des boutures, on arrose et hop! Un mur vert. Quelqu’un a eu l’idée d’en faire un écran anti-bruit sur une rue achalandée. Ça nous donne une curieuse impression de bambous.





À Montréal dans le quartier Saint-Henri de l’arrondissement du Sud-Ouest, à l'Allée des Tanneries, on l’a planté avec un peuplier hybride à des fins de phytoextraction des polluants métalliques  (cadmium, plomb, arsenic, cuivre et zinc) d’un site post-industriel.

Voyez cet article dans FrancVert




On utilise aussi le saule des vanniers à grande échelle afin de cacher de vilains murs de béton qui sont des murs anti-bruit et/ou des écrans cachant de vilains endroits comme les voies ferrées. Personnellement j’utiliserais des érables à Giguère (Acer negundo) qui n’ont rien à envier aux saules en fait de vitesse de croissance avec leurs deux mètres (et plus!) par année et leur grande utilité pour la biodiversité.

En plus de constituer un gain net en terme paysager! Mais on aime pas Giguère!

Voyez cette page du Jardin Botanique de Montréal


Consultez cette source de bouture au Québec: Saules Québec


Salix viminalis, common osier, osier basket willow




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