lundi 11 mars 2013

Les Caryers du mont Royal




À gauche le Caryer ovale, à droite un caryer atypique



C'était une belle journée d'hiver à ses derniers souffles (...elle peut bien crever…) et une invitation d'aller voir des caryers sur le mont Royal ne se refuse pas. Il y a quelques peuplements de caryers sur la montagne, repérés par les bons soins de Charles L'Heureux. Ce qui est intéressant c'est qu'on y trouve les deux espèces, le Caryer ovale (Carya ovata) et le Caryer cordiforme (Carya cordiformis) en association. Fait très particulier on y trouve aussi ce qui semble l'hybride entre les deux, Carya x laneyi


Sur la photo ci-haut la différence quant à l'écorce se voit bien. Les grandes lanières détachées de l'écorce, caractéristiques du Caryer ovale, ne se retrouve pas sur l'arbre à droite qui est du même calibre que le précédent. Cet arbre est peut-être l'hybride en question. La photo suivante vous montre l'écorce de l'autre parent, le Caryer cordiforme. Nous allons suivre le dossier et plus tard quand on aura les feuilles puis les fruits on en aura le coeur net.



Le Caryer cordiforme.
 

Ci-haut c'est le Caryer cordiforme avec ces étranges cicatrices circulaires sur le tronc. À mon étonnement j'avais déjà lu que c'était le produit d'un insecte et je ne trouve plus cette référence. Il est bien plus probable comme le disait Charles que ce soit le travail d'un oiseau, peut-être le Pic maculé (Sphyrapicus varius)? J'ai quelques autres photos de ce phénomène sur la même espèce de caryer. Le Pic semble avoir une attraction pour cet arbre. Si vous connaissez les oiseaux prenez la peine de m'éclairer sur cette question!






Nous étions monté par monts et par vaux, dans la neige épaisse et les sentiers glacé. Un bon exercice! Maintenant c'est le temps de rentrer et j'ai l'estomac dans les talons. Je descend par le grand escalier où il y a toujours des gens occupés à monter et descendre, quelquefois en courant. À répétition! Lieu d'exercice pour urbain en manque d'imagination.

 


2 commentaires:

  1. Pic maculé, pourquoi pas ? Les trous rapprochés et alignés qu'il perce pour faire couler la sève dont il se nourrit et qui attire des insectes dont il fera son dessert, pourraient produire ces lignes horizontales avec le temps.
    Je n'avais jamais vu de lignes aussi nettes; plutôt des séries d'orifices comme on en voit sur la photo entre deux cicatrices. Les trous semblent parfois alignés verticalement.

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  2. Étonnant, n'est-ce pas? Parfaitement alignés... À te lire je décèle qu'un doute subsiste, non? Pic ou insecte??? Peut-être qu'un entomologiste lira cela et nous éclairera??? Merci Jean-François.

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