Belle journée ensoleillée: c'est le temps d'aller à la montagne, le mont Royal, la butte, la colline, le roc sommet de l'île. Quelques notes et observations.
L'écorce reconnaissable du bouleau à papier (Betula papyrifera) se transforme en fait constamment, du jeune arbre au mature au très vieux. Ces derniers, s'ils sont trop hauts ou qu'on ne voit pas les feuilles, peuvent être difficile à identifier par l'écorce. Celui ci-haut n'a pas encore atteint cet âge vénérable où l'écorce de son tronc est toute grise et noire, torturée. La grande exfoliation (l'écorce qui se détache) sur ce tronc a un mètre de large et c'est une caractéristique de l'espèce. Ces arbres peuvent vivre jusqu'à 120 ans mais notre spécimen n'en a pas pour longtemps, il est malade: le tronc affaibli est percé un peu partout, signe que les insectes et les oiseaux l'ont repéré. Il est curieux de voir près de sa base une partie qui réunit géométriquement les différents âges de l'écorce.
Vue vers chez moi.
La lumière était superbe hier matin. Mais sur ce côté de la montagne, à l'ombre, c'était frigorifiquement venteux! Un mauvais réglage de mon appareil m'a fait gâcher bien des photos. Le froid me faisait prendre rapidement des clichés sans les visionner sur l'appareil. Inconfort et paresse, je suis pas fier... Bon j'ai pu en récupérer une partie mais je vous montrerai pas tout! Comme il fera encore beau aujourd'hui et surtout plus chaud je retournerai au sommet de l'île.
L'écorce reptilienne du cerisier tardif (Prunus cerotina). Un arbre bien présent par ici avec quelques exceptionnels spécimens.
Les branches de l'Arbre liège de Chine (Phellodendron amurense) sont curieusement encore chargées de fruits. Ceux-ci sont citronnés, l'arbre étant en effet de la famille des Rutacées, comme l'orange et le citron. Les spécimens au parc La Fontaine par contre n'ont plus aucun fruit. Quel oiseaux les mangent en bas et les ignorent (ou se les gardent) ici en haut? Comment expliquer?
Du Phellodendron au Phallus-glaçon. Bon, c'était le 8 mars après tout!
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