Charles L'Heureux et un peuplier de 3 hommes et quart de diamètre
Les berges de l’île de Montréal ont connu de lourdes modifications anthropiques: elles sont en fait presque partout des terrains vagues en pente, mouillés et ensoleillés. Malgré les campagnes de renaturalisation de certains secteurs des rives, avec extirpation des plantes étrangères et plantation d’indigènes, cette morphologie variée assure une étonnante biodiversité dans les zones “non-corrigées” laissées à elles-mêmes.
Avec le ruisseaulogue et inspecteur d’arbres Charles L’Heureux nous sommes allés visiter la marina de Lachine, le secteur tout juste en amont du canal. Sur la rive opposée du parking à bateau nous cherchions la cuscute de Gronovius. Il y en avait pas autant qu’il y a quelques années et en colonies moins importantes. Les fleurs n’étaient pas encore ouvertes.
De nouvelles espèces se sont installées ici et parmi celles-ci il y a le Sicyos angulatus (sicyos anguleux, oneseed bur cucumber). Je ne la connaissais que de nom et d’image mais pas en personne, c’était donc une surprise agréable. Il n’y a que trois membres de la famille du concombre que l’on trouve en mileu urbain (mis à part les éventuelles échappées de jardin, concombre, citrouille, etc, qui ne survivent pas longtemps).
De la même famille que la cuscute il y avait aussi des liserons des haies et des champs et tout un ruban d’asclépiades, d’anémones, millepertuis, etc, Un endroit à revisiter quoi! Je vous le recommande.
La rive qui n’est pas entretenue est donc bien végétalisée et de nombreux canards et carouges juvéniles s’y nourrissaient de graminées diverses et de rumex. Il serait certainement très intéressant de réserver une part importante de tous nos parcs pour de pareils espaces sauvages. On gagnerait en biodiversité urbaine et on ferait même des économies...
Négligeons un peu...gentiment...
Avec le ruisseaulogue et inspecteur d’arbres Charles L’Heureux nous sommes allés visiter la marina de Lachine, le secteur tout juste en amont du canal. Sur la rive opposée du parking à bateau nous cherchions la cuscute de Gronovius. Il y en avait pas autant qu’il y a quelques années et en colonies moins importantes. Les fleurs n’étaient pas encore ouvertes.
De nouvelles espèces se sont installées ici et parmi celles-ci il y a le Sicyos angulatus (sicyos anguleux, oneseed bur cucumber). Je ne la connaissais que de nom et d’image mais pas en personne, c’était donc une surprise agréable. Il n’y a que trois membres de la famille du concombre que l’on trouve en mileu urbain (mis à part les éventuelles échappées de jardin, concombre, citrouille, etc, qui ne survivent pas longtemps).
De la même famille que la cuscute il y avait aussi des liserons des haies et des champs et tout un ruban d’asclépiades, d’anémones, millepertuis, etc, Un endroit à revisiter quoi! Je vous le recommande.
La rive qui n’est pas entretenue est donc bien végétalisée et de nombreux canards et carouges juvéniles s’y nourrissaient de graminées diverses et de rumex. Il serait certainement très intéressant de réserver une part importante de tous nos parcs pour de pareils espaces sauvages. On gagnerait en biodiversité urbaine et on ferait même des économies...
Négligeons un peu...gentiment...
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