mercredi 29 juillet 2009

Rue Louis Hémon

 
une "envahissante" contenue par le béton

 
le feuillage en arabesque et les couronnes aux couleurs changeantes


 
à gauche: la mère patrie, la flèche indique l'émigrante

 
Susan nous regarde


Les trous d’arbres sur les trottoirs des quartiers résidentiels sont des microcosmes portant des surprises. Près des jardins fleuris on y trouve souvent des échappées de culture. Les deux espèces présentées ici sont des plantes anthropophytes bien connues. Dans les cas présentés ici je ne suis pas certain qu’il ne s’agissent pas de plantations volontaires. Bien des résidents choisissent d’embellir ainsi ces petits espaces.

Même quand il s’agit de plantes spontanées (sans intervention humaine directe) les voisins optent souvent pour une protection de la surprise et installent des cordons ou des petites clôtures. Un geste de reconnaisance des services de la flore spontanée!

Je connais depuis longtemps la colonie de coronille bigarrée (Coronilla varia, crown vetch, p.198) ci-haut et je n’ai jamais remarqué de fruit (des gousses). Peut-être ne fait-elle pas partie de la ligne de patrouille des abeilles du coin? C’est de toute façon une plante vivace parfaite pour cette habitat au sol pauvre et sec et sa floraison s’étend sur de longues semaines.

La rudbéckia (Rudbeckia hirta, blackeyed Susan, p.127) aussi est très adaptable et est un bon sujet sans soin pour les trous d’arbres. Il m’est impossible de le certifier mais je crois bien qu’elle soit spontanée et originaire du jardin à côté. C’est une plante indigène qui s’adapte bien aux milieux anthropiques secs.



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