a: Emily Rose Michaud, b: Bronwyn Chester, c: Susan Bronson
Une quarantaine de personnes se sont présentées au rendez-vous de
dimanche dans le Mile End. Dans un but précis: connaître un terrain
vague... Porter un regard différent sur ces espaces verts semble en
accord avec pas mal de gens.
Notre but était de bien
présenter cet endroit en traçant l’histoire de son développement, en
esquissant sa biodiversité et en indiquant son caractère d’interface
entre la nature et les humains. L’installation vivante d’Emily et le
travail incessant de son équipe de jardiniers soulignent l’attachement
des gens du quartier pour ce terrain vague.
Une partie de groupe
Nous le savons maintenant l’histoire du développement de ce terrain
est l’histoire du dé-développement! Susan nous a présenté un sommaire
des transformations successives expliquant la forme actuelle du terrain.
Évidemment ce passé industriel laisse des traces et le terrain est
contaminé.
Bronwyn est intarrissable au sujet des
arbres et fait remarquer, à juste titre et de façon très pertinente que
les spécimens de noyers noirs que l’on trouve ici représente une des
concentrations les plus grandes de cette espèce assez rare au Québec.
Pour ceux qui sourient à l’idée de faire une réserve ici...c’est un bon
début je crois...
Présence non-autorisée sur la voie ferrée
Quant à moi j’ai présenté le seul spécimen que je connaisse du
cynoglosse officinal. Et cette plante n’est qu’une des quelques plantes
rares que l’on trouve ici. Ces plantes ne sont pas indigènes et pour
beaucoup cela est une raison pour les négliger. Mon point de vue est
différent évidemment: le fait qu’elle soit ici s’explique par une longue
relation avec les humains et c’est alors pour moi une plante d’intérêt
biologique et culturel en accord avec le symbole de Roerich adopté par
la chère artiste Emily.
L’ethnobotanique c’est aussi pour la tribu des urbains!
Le passé, le présent et l’avenir de cette Réserve de biodiversité urbaine sont maintenant plus largement connus. Je ne connais pas d’autre exemple d’une pareille activité, d’une aussi grande attention et d’une pareille foule... pour un “brownfield”, un terrain post-industriel.
Il y aura d’autre activités au Champ des Possibles, nous vous tiendrons au courant...
Merci à tous ceux qui se sont déplacés. Il m’a fait plaisir de rencontrer ces quelques dizaines de curieux de nature urbaine. Pour certains, que je ne connaissais que de façon virtuelle, il a été très agréable de les voir en personne, dans le précieux champs!
Noyers noirs et cynoglosse dans un espace de liberté où pour un instant l'humain devient papillon et faucon...
RépondreEffacerCe n'est pas un rêve pour celui ou celle qui sais voir !
Une réserve de bio-diversité juste pour toi , juste pour nous , juste pour la Terre !!!
Et toi tu vois clair!
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